Les prix du pétrole ont entamé la semaine de cotation en forte chute, entraînés par le pessimisme concernant la croissance économique, et ce, en dépit de l’entrée en vigueur ce mois-ci des réductions volontaires de 1,16 million de barils par jour, décidées par neuf membres de l’OPEP+.
Les prix du pétrole se dirigeaient vers une deuxième semaine de baisse, les données économiques américaines décevantes et l’incertitude concernant de nouvelles hausses des taux d’intérêt pesant sur les perspectives de la demande.
Alors que les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux imposaient des sanctions économiques à la Russie en réponse à la guerre en Ukraine, Moscou et le gouvernement chinois se sont associés pour réduire la dépendance au dollar et établir une coopération entre leurs systèmes financiers.
Le virage du gouvernement espagnol sur le Sahara occidental continue d’affecter les échanges commerciaux entre l’Espagne et l’Algérie, déclenchant un déficit commercial de l’Espagne avec l’Algérie de 71% en l’espace de neuf mois, selon les indications de la presse espagnole.
Le secrétaire général de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) a rejeté les critiques formulées par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), selon lesquelles des réductions volontaires de la production de pétrole par plusieurs Etats de l’OPEP+ «aggraveraient l’inflation et provoqueraient une incertitude économique accrue».
La coalition du Groupe des Sept (G7) maintiendra un plafond de prix de 60 dollars le baril pour le pétrole russe transporté par voie maritime, a déclaré un responsable de la coalition, malgré la hausse des prix mondiaux du brut et les appels de certains pays à une baisse du prix plafond pour limiter les revenus de Moscou, selon une information Reuters.
La généralisation des stations de dessalement de l’eau de mer, le long du littoral, a été recommandée par le président Abdelmadjid Tebboune lors de la réunion, dimanche, du Conseil des ministres.
La Banque africaine de développement (BAD), qui prépare ses assemblées annuelles 2023, entend mobiliser l’investissement privé dont l’Afrique a besoin pour atteindre «ses objectifs urgents en matière d’adaptation au changement climatique et d’atténuation de ses effets».
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a laissé sa prévision de croissance de la demande mondiale pour 2023 inchangée à 2,3 millions de barils par jour, dans son rapport du mois d’avril, avec une légère révision à la baisse pour le demande de la zone OCDE, compensée par une révision à la hausse pour les autres pays notamment en Asie.
Les prix du pétrole, qui ont nettement augmenté depuis la décision de plusieurs pays de l’Opep+ de réduire volontairement leurs productions, renouent avec la stabilité, après de longues semaines de forte volatilité préjudiciable pour les pays producteurs. Les contrats à terme sur le Brent se maintiennent au-dessus de 85 dollars le baril, alors que les contrats à terme US West Texas Intermediate ont augmenté et s’installent au-dessus de 80 dollars le baril.
L’Algérie a exporté en mars 24,5% du gaz consommé en Espagne, derrière les Etats-Unis, qui sont redevenus la principale source d’approvisionnement de l’Espagne avec 29,1%, alors que le Nigeria a fourni 15,6% des besoins espagnols de gaz et la Russie 14,4%.
Selon un rapport rendu public par BNC Intelligence, des projets de dessalement d’une valeur de 39,3 milliards de dollars sont prévus ou en cours dans cette région, dont l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis détiennent la majeure partie avec respectivement 14 milliards de dollars et 10 milliards de dollars de projets.
Les prix mondiaux des denrées alimentaires, même s’ils demeurent élevés dans la plupart des pays depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, enregistrent une baisse notable depuis quelques mois, selon la FAO qui indique que les cours ont reculé pour le douzième mois consécutif, s’affichant en repli de 20,5% en mars 2023 par rapport au même mois de 2022.
Le Forum des pays exportateurs de gaz (GECF) souligne, dans son nouveau rapport annuel consacré au marché gazier, que la consommation mondiale de gaz devrait reprendre sa croissance en 2023, après le recul enregistré en 2022.
Les prix du pétrole se maintiennent sur une courbe ascendante, après un gain de plus de 6% enregistré lundi, suite à la décision inattendue annoncée par neuf membres de l’OPEP+, dont l’Arabie Saoudite et la Russie, de mettre en œuvre des réductions volontaires de production à hauteur de 1,16 million de bpj à partir de mai et jusqu’à fin 2023. La décision a secoué les marchés qui tablaient sur la reconduction de la stratégie de l’alliance jusqu’à la fin de l’année.
Les prix du pétrole ont bondi hier, à l’ouverture des place de cotation, enregistrant leur plus forte hausse quotidienne en près d’un an, après l’annonce surprise de plusieurs pays membres de l’OPEP+ de réduire leur production de manière volontaire. Le baril de Brent frôle les 85 dollars.
La production de pétrole brut de l’OPEP a diminué de 70 000 barils par jour (bpj) en mars par rapport à février, en raison de la chute de la production en Angola et des problèmes d’exportation en Irak, selon une enquête Reuters, qui précise que les dix producteurs de l’OPEP faisant partie du pacte OPEP+ ont vu leur respect des quotas bondir à 73% des réductions promises en mars, contre 169% en février.
L’OPEP+ ne devrait pas modifier ses quotas de production lors de la réunion de lundi prochain de son groupe de surveillance ministériel, qui comprend la Russie et l’Arabie Saoudite.
Le PDG du groupe énergétique espagnol Naturgy a encore une fois souligné que les négociations actuellement en cours autour des prix du gaz avec l’Algérie ne sont pas aisées et risquent de prendre du temps.
Défiant les pays occidentaux qui ont imposé des sanctions de grande envergure, y compris un embargo sur les importations de pétrole russe par voie maritime, la Russie affirme avoir réorienté, avec succès, toutes ses exportations de pétrole brut affectées par les sanctions vers des pays «amis».