Oran : Coup d’envoi de la 1re édition du Salon national du livre

11/02/2025 mis à jour: 16:19
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Photo : D. R.

Depuis hier et jusqu’au 17 février, Oran abrite son premier Salon national du livre. Organisée par le ministère de la Culture et des Arts, à travers l’Agence algérienne pour le rayonnement culturel (Aarc), cette première édition, qui a pour slogan «El Bahia lit», a pris ses quartiers dans le bel espace du Musée d’art moderne d’Oran (Mamo) en plein centre-ville (rue Larbi Ben M’hidi).

Ce sont, en principe, pas moins de soixante-dix maisons d’édition, arabophones et francophones, qui prennent part à ce Salon, dont l’objectif est «de promouvoir la lecture, diffuser la culture littéraire auprès des différentes catégories sociales» et par ricochet «soutenir l’industrie du livre et créer des échanges interactifs entre les éditeurs, les auteurs et le public».

A l’heure où cet article est mis sous presse, le Salon n’a pas encore ouvert ses portes au public, on ne sait donc pas le degré d’engouement que portera celui-ci à cette manifestation qui, le moins que l’on puisse dire, a pris de court tout le monde tant elle a été annoncée qu’in extremis.

Une chose est certaine : organiser un tel Salon, et de facto faire ramener à Oran les maisons d’édition (et le cas échéant les auteurs) avec leurs dernières parutions, ne peut être qu’une bonne aubaine pour les lecteurs oranais qui éprouvent, hélas, toutes les peines du monde à se procurer les derniers ouvrages de leurs auteurs préférés, tant les librairies ferment les unes après les autres (il n’en reste en effet que deux au centre-ville et une dans un centre commercial).

Aussi, le public aura le loisir, grâce à ce Salon, de «faire ses emplettes», garnir sa bibliothèque des dernières nouveautés de la littérature algérienne, mais aussi assister à des ventes-dédicaces et autres rencontres littéraires. Il est aussi prévu, en marge du Salon,  qu’il y ait des représentations théâtrales et des ateliers pour enfants, une manière, expliquent les organisateurs, «de renforcer la dimension culturelle et artistique du Salon».

De mémoire, la dernière fois qu’Oran avait abrité un salon du livre digne de ce nom, et qui plus est de dimension internationale, remonte à il y a 25 ans, soit au printemps de l’année 2000. Un véritable défi pour les organisateurs d’alors, à plus forte raison que le pays était au sortir de la décennie noire. Un salon, soulignons-le, dont la présentation avait été écrite par le regretté Mohamed Dib, trois années à peine avant sa disparition.  

 

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