Dossier / Programmes télévisés pendant le Ramadhan : Des feuilletons qui sortent des sentiers battus

16/03/2025 mis à jour: 18:41
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( Dessin : le Hic )

Les choix sont diversifiés et le spectateur (ou l’internaute !) peut opter pour le genre de série qu’il souhaite : celles traitant de faits sociaux, des comédies un brin décalées, des dramas ou même des sitcoms désopilantes. 

 

Force est de constater qu’un bond qualitatif a été observé, cette année, dans les feuilletons et autres sitcoms ramadanesques, à travers les chaînes de télévision algériennes, privées ou étatiques. 

En effet, si on compare le programme du Ramadhan 2025 par rapport à celui des années précédentes, on se rendra compte aisément de l’effort notable fourni par les scénaristes, dialoguistes et autres metteurs en scène pour sortir des sentiers battus et offrir aux téléspectateurs un divertissement de qualité, loin des niaiseries insipides ou des thématiques redondantes qui avaient cours les années passées. 

Le revers de la médaille, tout de même, est que le spectateur algérien, celui féru de cinéma et, d’une manière plus générale, de tout ce qui se rapporte à la chose tournée, a droit, durant les 29 jours du Ramadhan, à un condensé de feuilletons, au point de ne plus savoir à quel saint se vouer. 

Ne pouvant se dédoubler ni n’ayant à sa botte des hologrammes, il se voit alors dans l’obligation de faire un choix, désigner parmi le florilège de séries diffusées, parfois simultanément, qu’une seule, celle qui aura les honneurs de son salon, et scintillera de mille feux sur sa petite lucarne télévisée. 

Pour les plus acharnés, il y a bien sûr le plan B : regarder un ou deux feuilletons à la télé, puis suivre les autres, tous les autres, dans les cafés, les transports en commun ou tout simplement la nuit dans leurs lits, par le truchement du téléphone portable, connecté sur Youtube. 

Cette année, plusieurs feuilletons sont au rendez-vous, mettant sous le feu des projecteurs une bonne partie du gratin du septième art algérien, notamment les comédiens Nabil Asli, Samia Manel, Hassan Kachach, Imen Noël, Slimane Benaissa, Sid Ahmed Agoumi, Adila Bendimred, Mustapha Laribi, Numidia Lezoul, Abdelkader Affak, Yasmine Amari, Samir El Hakim, Manel Gharbi, Merouane Guerrouabi, Khaled Benaissa et bien d’autres encore. 

Halte à l’essoufflement

Les choix sont diversifiés et le spectateur (ou l’internaute !) peut opter pour le genre de série qu’il souhaite : celles traitant de faits sociaux, des comédies un brin décalées, des dramas ou même des sitcoms désopilantes. 

Pour ce qui est de cette dernière catégorie, le travail accompli par certains scénaristes est à saluer, car ces ils ont eu pour souci d’offrir au public un humour de qualité, fait de punchlines, de répliques rigolotes et de clins d’œil à la pop-culture algérienne, sans se laisser aller à cet humour facile (et pas drôle) qui a prévalu sur nos antennes plusieurs Ramadhans durant. 

Cela dit, les plus puristes des téléspectateurs, s’ils ont apprécié les premiers épisodes, notent quand même, à mesure que les jours s’écoulent, comme un petit essoufflement dans les dernières livraisons télévisuelles.  
Manière de permettre aux spectateurs de bien digérer un épisode avant de passer au suivant, sept jours après. A cela, disséminé sur l’année, le travail du réalisateur, des scénaristes et des comédiens aura un meilleur impact sur les spectateurs», diront certains. Akram El Kébir
 

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