Dans une tournée maghrébine qui l’a mené en Tunisie et en Algérie, José Luis Altamirano, pianiste mexicain de renom, vient de se produire coup sur coup à Alger à la Basilique de Notre-Dame d’Afrique et à Oran au Théâtre de la fourmi.
Jeudi dernier, le théâtre d’Oran a rendu hommage, comme il le fait chaque année au mois de mars, au drmaturge Abdelkader Alloula, l’un des symboles d’Oran, lâchement assassiné par des terroristes sanguinaires il y a plus de 29 années de cela.
Le moins que l’on puisse dire est qu’Oran n’a pas laissé indifférents le reste des Algériens en cette saison estivale 2022, tant, aux dires de la vox populi, «les 57 wilayas du pays étaient bien présentes durant le mois de juillet et d’août» apportant à El Bahia un surcroît d’animation.
Le navire de croisière, le Silver Cloud, de fière allure et imposant de part sa structure, a accosté lundi dernier au port d’Oran, avec à son bord 224 touristes américains.
Dans le quartier de Saint-Pierre, l’ex Rue Arago et la placette attenante (appelée «Placetta») se redorent d’un nouveau look en enlevant les nombreux étals de marchands de fruits et légumes, qui avaient, pendant 20 années, pignon sur rue dans ce quartier populaire.
Le fossé jouxtant la muraille du palais du Bey (extrémité ouest du front de mer), longtemps embusqué à l’oeil du passant par un muret cache-misère, vient de connaître une opération d’aménagement qui lui permettra, une fois avoir abouti, de faire jonction avec un autre fossé, bien plus vaste, et qui donne directement sur le quartier de Sidi el Houari.
Contrairement à Millénium 1 et 2 ainsi que la cité CNL, qui ont vu récemment leurs voiries retapées en vue de la tenue des Jeux méditerranéens à Oran, le vieux Bir El Djir, se trouvant en contre-bas n’a pas bénéficié de la même opération de «lifting», ce qui a pour effet de faire pester les usagers de la route, notamment les chauffeurs de taxi, qui ne comprennent pas pourquoi on laisse certains axes de ce vieux quartier, notamment la rue du 1er novembre 1954, dans un piteux état.
Mohamed Benziane, cet écrivain arabophone dont le talent n’a d’égal que sa légendaire modestie, a reçu la reconnaissance de ses pairs, mercredi dernier au Théâtre régional d’Oran, par le biais d’un hommage que lui a rendu l’association oranaise Atar El Aribine.
Festival du raï, celui de la chanson oranaise, du théâtre méditerranéen, fashion week, Salon du livre, festival «Musiqu’elles», tournois de jeux d’échecs, projection de films, divers concerts musicaux, spectacle de ventriloques dans les cafés, théâtre de rue… Tous les coins et recoins de la ville sont ces jours-ci animés, à la grande joie des Oranais et des visiteurs.
La cérémonie d’ouverture aura lieu donc ce soir au niveau du nouveau stade flambant neuf de Belgaïd (situé au sein du nouveau complexe olympique Miloud Hadefi), où le public, muni d’un ticket d’accès, pourra apprécier les différents spectacles, assurés par une pléthore d’artistes, sans compter plusieurs «surprises» qui devront être au rendez-vous, et qui ne seront dévoilées que pendant la cérémonie.
«Maghreb K7 club» est l’intitulé d’une conférence donnée samedi dernier par Péroline Barbet à l’Institut français d’Oran, dont le thème s’est axé principalement sur cette communauté de chanteurs-interprètes algériens des années 1980 et 1990, établis en France, principalement à Lyon, et qui étaient, d’une certaine manière, les compagnons de route de «la mouvance raï» qui déferlait alors en France, en parallèle à celle qui avait cours en Algérie.
La nouvelle aérogare d’Oran Ahmed Ben Bella est fin prête et devra être réceptionnée dans une petite dizaine de jours, c’est-à-dire à l’occasion de la 19e édition des Jeux méditerranéens.
Afin de rassurer l’opinion publique quant au bon déroulement des Jeux méditerranéens et, par ricochet, de la saison estivale qui s’ensuivra, et qu’aucun fâcheux incident relatif à d’éventuelles pénuries d’eau ne sera à déplorer cette année, la SEOR, par la voix de son directeur général Oussama Hillali et de son directeur général adjoint Houari Khodja, a organisé, hier matin, une conférence de presse pour exposer les scénarios d’approvisionnement de la wilaya d’Oran durant ce grand événement sportif qu’abritera Oran, et dont le coup d’envoi sera donné le 25 juin courant.
Lors d’une visite de travail et d’inspection qui l’a mené, hier, dans la wilaya d’Oran, le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Abderrachid Tabi, a laissé entendre que de nouvelles approches juridiques seront incessamment mises sur pied pour lutter contre deux principaux fléaux qui minent la société algérienne : l’émigration clandestine et le trafic de psychotropes.
Une balade matrimoniale sur les traces des femmes célèbres d’Oran a été organisée samedi dernier par un collectif de citoyens oranais, notamment les associations Fard et Bel Horizon, avec en filigrane un hommage posthume à l’écrivaine et poétesse Amina Mekahli, décédée au mois de mai.
La 9e journée scientifique du Syndicat national autonome des pharmaciens d’officine (Snapo) d’Oran a été organisée, jeudi dernier, à l’hôtel Oran Bay (ex-Sheraton). Cette année, c’est le thème de «La production nationale des médicaments» qui a été débattu et décortiqué par de nombreux intervenants, qui ont présenté à tour de rôle et tout le long de la journée des communications face à une assistance composée de pharmaciens venus de plusieurs wilayas du pays.
La promenade Ibn Badis (ex- de Létang) bénéficie, ces derniers jours, d’un mini-lifting en ce sens que l’entreprise de wilaya Oran vert, maître d’ouvrage, s’adonne à une opération de décapage du sol goudronné de ce magnifique jardin pour le remplacer par du sable de carrière.
«Dieu le fracas que fait une poétesse qui meurt», serions-nous tentés d’écrire en paraphrasant maladroitement Louis Aragon. Amina Mekahli, cette immense écrivaine algérienne, vient de nous quitter au grand désarroi de toutes celles et ceux, famille, ami(e)s et allié(e)s, qui la chérissaient et l’appréciaient.
Miguel Cervantès a séjourné à Oran en 1581, un séjour qui lui a inspiré l’écriture d’un livre intitulé «Le vaillant espagnol». Hier, une balade urbaine a été organisée dans la ville d’Oran pour aller sur les traces de ce grand écrivain espagnol.
La société algérienne de distribution de l’Electricité et du Gaz (Sadeg), en coordination avec la Direction des services agricoles, a pris l’initiative de permettre à 41 exploitations agricoles d’être alimentées en électricité.