La pièce El Hallouf, de la coopérative culturelle de Sidi Bel- Abbès se targue, elle aussi, d’avoir à son palmarès trois distinctions, à savoir la meilleur interprétation masculine (pour le comédien Ahmed Salhi, ex æquo avec Ouzien Rahmouni), meilleur texte et meilleure mise en scène pour Ahmed Benkhal.
Du 30 janvier au 2 février, la ville de Saïda a abrité la première édition des Journées nationales de duodrame, un événement qui s’est déroulé tour à tour au théâtre régional Sirat-Boumediène et à la maison de la culture Mustapha-Khalef. Organisé par l’association culturelle Ennahda, cet événement culturel, qui jette son dévolu sur le théâtre à deux personnages, se veut être premier en son genre au niveau national et troisième au niveau du monde arabe.
La clôture a eu lieu dimanche, avec la remise du palmarès. C’est donc finalement la pièce Asderfef de la coopérative Machahu de Tizi Ouzou qui a remporté «l’Aigle d’Or» (le Grand prix), une pièce qui a aussi raflé deux autres récompenses, à savoir celle de la meilleure interprétation masculine (pour le comédien Ouzien Rahmouni) et celle de la meilleure interprétation féminine (pour la comédienne Fariza Chemakh).
La pièce El Hallouf, de la coopérative culturelle de Sidi Bel- Abbès se targue, elle aussi, d’avoir à son palmarès trois distinctions, à savoir la meilleur interprétation masculine (pour le comédien Ahmed Salhi, ex æquo avec Ouzien Rahmouni), meilleur texte et meilleure mise en scène pour Ahmed Benkhal.
Pour ce qui est du jury, il a été présidé par Abdelkrim Benaïssa et comptait aussi Sara Reziga et Mohamed Frimahdi. Rappelons que les Journées du duodrame visent, selon les organisateurs, en plus de mettre en valeur l’art du théâtre à deux personnages, mettre en lumière la ville de Saïda en sa qualité de destination culturelle et artistique par excellence, promouvoir sa créativité théâtrale (pour le moins riche), tout en donnant davantage de visibilité aux jeunes talents dont elles regorgent.
Après la remise des prix dimanche, le jury a émis quelques recommandations à même de parfaire davantage ces journées théâtrales et faire en sorte que les prochaines éditions soient encore meilleures : allonger la durée du festival (4 jours, les spectateurs restent sur leur faim), ajouter le prix de la meilleure scénographie et permettre aux comédiens de se former davantage.
Notons aussi, explique le communiqué des organisateurs, qu’en marge de ces journées, deux ateliers de formation ont été organisés au profit des jeunes talents, animés respectivement par Mokhtar Hocine (pour ce qui est du jeu d’acteur) et Fethi Kafi (pour ce qui est de l’écriture dramatique).
Oran
De notre bureau Akram El Kébir