Un chiffre d’affaires de plus de 85 millions de dinars a été dissimulé durant le mois de Ramadhan dernier par des opérateurs économiques dans la wilaya de Ghardaïa, a rapporté un bilan élaboré par la direction du commerce et de la promotion des exportations de la wilaya (DCPE).
Les services de contrôle relevant du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations ont opéré plus de 196 000 interventions durant le mois de Ramadhan, avec plus de 35 000 infractions enregistrées et près de 150 millions de dinars de marchandises saisies, a annoncé un bilan du ministère, cité par l’APS.
Comme à chaque mois de Ramadan, des dizaines d’accidents de la circulation graves surviennent. La direction de la Protection civile de la wilaya de Béjaïa a enregistré pas moins de 136 accidents durant les 29 jours du mois de carême qui vient de s’écouler (du 23 mars au 19 engendrant deux morts et 88 blessés, en plus des dégâts matériels.
Le mois de Ramadhan aiguise l’appétit des annonceurs, qui voient en la télévision leur nouvel eldorado publicitaire. Les marques et les chaînes TV ont pris l’habitude de s’associer aux valeurs de ce mois sacré dans l’objectif de se refaire «un stock de notoriété» pour le reste de l’année, et pour les marques de déclencher l’acte d’achat dans un contexte économique sensible où l’inflation dicte sa loi.
Les productions télévisuelles durant le Ramadhan 2023 ont autant subi les réseaux sociaux qu’elles en ont profité. Les scores d’audience comptabilisés par certaines séries, et se comptant par des dizaines de millions de «vues» sur YouTube, le succès d’estime et le succès tout court, doivent beaucoup aux bruits faits sur Facebook, Instagram et, à des degrés moindres, Twitter.
La fin du mois de Ramadhan est souvent marquée par des campagnes de circoncision à travers plusieurs localités de la wilaya de Tizi Ouzou.
Malgré les temps difficiles, la solidarité se porte toujours bien au sein de la société. A Boumerdès comme dans d’autres wilayas du pays, les gestes de bienfaisance à l’égard des plus démunis se font de plus en plus nombreux.
Les tentatives de commercialisation de produits impropres à la consommation se multiplient en ce mois sacré du Ramadhan. Il ne se passe plus aucun jour sans que l’on annonce des saisies de produits alimentaires destinés à la vente alors qu’ils représentent un véritable danger pour la santé du consommateur.
-Quelle analyse faites-vous de la structure des prix des produits de large consommation durant ce mois du Ramadhan ? Il faut dire d’abord que ce Ramadhan a été pénible pour les consommateurs algériens. Il survient deux ans après la crise sanitaire qui a ruiné certaines entreprises. Bon nombre d’Algériens se sont retrouvés sans travail, d’autres avec des revenus inférieurs qu’auparavant. Il y a eu la crise économique et financière mondiale. Cela a impacté les revenus des ménages, parce que nous sommes toujours restés dépendants des marchés internationaux même pour nos aliments les plus nécessaires et les plus largement consommés.
L’Opéra d’Alger Boualem-Bessaih poursuit son programme culturel et artistique durant la dernière semaine du mois sacré, soit du 13 au 20 avril avec au menu des spectacles de musique andalouse et symphonique et de raï, en sus d’une soirée hommage à Akli Yahiaten, a-t-on appris de cet établissement.
Depuis le début du Ramadhan, les alentours et l’intérieur du marché El Hattab de la ville de Annaba sont pratiquement bloqués de 9h à 18h. Ce ne sont pas les feux tricolores ni les agents de police qui interdisent la circulation sur cette principale artère de l’une des plus grandes villes d’Algérie, la plus dense et la plus agitée. Grouillante d’activité, la chaussée est devenue le souk le plus impopulaire de toute la région.
Coïncidant avec le mois de Ramadhan, les vacances scolaires ont été judicieusement exploitées par certains pour en faire une meilleure occasion pour découvrir le patrimoine de la ville de Constantine.
Jeudi 6 avril, vers 16h30, un accident spectaculaire s’est produit sur le boulevard de la Soummam, à proximité de la cité Les Mimosas, en allant vers la cité Boussouf à Constantine, quand un bus de transport du personnel d’un laboratoire pharmaceutique est entré en collision avec un véhicule de marque Peugeot 307.
Alors qu’on a bien entamé la deuxième semaine du mois de Ramadhan, les prix des viandes restent hors de portée même des classes dites moyennes. Des prix fous qui donnent le tournis aux consommateurs.
Comme à l’accoutumée, les restaurants Rahma sont au rendez-vous en ce mois sacré dans la wilaya de Mostaganem.
Plus de 2000 personnes ont partagé, vendredi, un Iftar collectif au niveau de la place Audin, à Alger-Centre, dans le cadre du programme de solidarité tracé à l’occasion du mois sacré de Ramadhan, et donné une belle image de la solidarité entre les différentes franges de la société algérienne.
L’opérateur de téléphonie mobile ATM Mobilis organise un Iftar collectif quotidiennement tout au long du mois de Ramadhan dans la Kheimet Marah’ba, implantée à la placette El Kittani, indique un communiqué de Mobilis, réaffirmant sa dimension citoyenne à travers des actions humanitaires.
Le Ramadhan se distingue du reste de l’année par une production locale, une concurrence des chaînes et des pics d’audience. Les nouvelles productions reflètent davantage l’air du temps. Elles connaissent une concurrence intense entre drames sociaux et historiques d’une part, et des comédies, d’autre part, qui sont diffusés par les chaînes de télévision publiques et les chaînes privées Ennahar et Echorouk.
-Comme chaque Ramadhan, l’audience télévisuelle et sur internet (réseaux sociaux) augmente. Quelles sont les tendances de cette année ? En effet, pendant le mois de Ramadhan, la fréquentation de la télévision et des réseaux sociaux augmente par rapport au reste de l’année. Selon le premier rapport de l’étude d’audience Day After Recall, réalisée par l’institut Immar pour la période du 2 au 4 Ramadhan, une pénétration journalière moyenne de 71% (soit 23 millions d’Algériens de 15 ans et plus) a été enregistrée pour les réseaux sociaux, tandis que la pénétration journalière moyenne de la télévision a atteint 60% (19,4 millions d’Algériens de 15 ans et plus). Ces niveaux de pénétration sont très proches de ceux du Ramadhan 2022, bien qu’on note une légère baisse d’audience pour la télévision. Cette baisse peut s’expliquer par la diffusion intensive des programmes télévisés sur les plateformes sociales, ce qui a pour effet de transformer une partie des téléspectateurs passifs en téléspectateurs actifs qui consomment les programmes télévisuels à l’heure et au rythme souhaités.
La commune d’Akbou a dégagé une cagnotte de 14,26 millions de dinars pour l’allocation de la prime de solidarité au profit des nécessiteux de la circonscription, a-t-on appris auprès d’un membre du staff municipal.