Le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, Mohamed Arkab, prendra part, aujourd’hui au Koweït, à la 113e réunion du Conseil des ministres de l’Organisation des pays arabes exportateurs de pétrole (OPAEP), a indiqué hier un communiqué du ministère.
L’OPEP revoit légèrement à la baisse ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour 2024 et 2025. L’Organisation souligne, dans le rapport du mois de décembre, que la demande mondiale de pétrole en 2024 augmente de 1,61 million de barils par jour (bpj), contre 1,82 million le mois dernier.
Depuis sa création, le cadre du DoC vise à faciliter la coopération et le dialogue, y compris aux niveaux technique et de recherche, entre ses participants dans l’intérêt de la stabilité du marché pétrolier.
A l’issue des discussions, les ministres des huit pays ont décidé que la baisse volontaire de production de 2,2 mbj, décidée en novembre 2023 est prolongée jusqu’à la fin du premier trimestre 2025.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) se réunissent aujourd’hui, dans un contexte d’instabilité du marché pétrolier, en vue d’affiner leur stratégie, à l’orée de la nouvelle année.
Des échos de presse font d’ores et déjà état de la possibilité d’une nouvelle reconduction des coupes en vigueur actuellement, afin de soutenir les prix qui évoluent pour le Brent, autour de 73 dollars le baril.
L’OPEP affirme que la consommation sera soutenue en 2024 par une forte demande de carburants pour le transport et une croissance économique saine et continue.
Les prix du pétrole étaient en nette hausse hier, en réaction à la décision de l’Opep+ de prolonger les réductions volontaires de huit de ses membres, dont l’Algérie, jusqu’à la fin de l’année.
La production de brut de l’OPEP+ est au plus bas depuis août, chutant de 210 000 b/j en glissement mensuel pour atteindre 41,04 millions de b/j en avril, suite aux réductions consenties par ses membres.
La prochaine réunion des pays producteurs de pétrole de l’OPEP+, fixée au 1er juin prochain, devrait déboucher sur une nouvelle prolongation des réductions des quotas des pays membres de l’alliance.
Le rythme auquel la demande mondiale d’énergie augmente signifie que les alternatives ne peuvent pas remplacer le pétrole à l’échelle nécessaire, avertit le secrétaire général de l’Opep, estimant qu’au lieu d’appeler à la fin du pétrole, l’accent devrait être mis plutôt sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Les prix du pétrole Brent se négocient actuellement à des niveaux jamais égalés depuis six mois, soutenus par le resserrement de l’offre, la hausse de la croissance chinoise et, dans une moindre mesure, par les facteurs géopolitiques liés au conflit au Moyen-Orient, dont la riposte iranienne aux agressions israéliennes.
Au niveau du marché pétrolier, les investisseurs affichent des inquiétudes quant aux risques géopolitiques et leurs retombées, notamment après les attaques ukrainiennes contre la Russie et l’escalade de la guerre au Moyen-Orient avec l’implication de l’Iran, après l’attaque israélienne contre son consulat en Syrie et la promesse de Téhéran de riposter.
Les prix du pétrole ont entamé la semaine avec des niveaux de progression appréciables, boostés par l’attente d’une demande en hausse et les perspectives d’un nouvel embrasement au Moyen-Orient.
Le Comité ministériel conjoint de surveillance (JMMC) de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés non Opep se réunira le 3 avril prochain pour examiner la situation du marché ainsi que la mise en œuvre des réductions de production.
Le secrétaire général de l’OPEP met en garde, encore une fois, contre les appels et les initiatives visant à éliminer l’utilisation du pétrole en raison de son impact sur l’environnement, estimant que les énergies fossiles restent essentielles au développement et à la croissance économique et au bien-être social, à travers le monde.
Le renforcement de la coopération énergétique entre l’Opep et la Chine, dont la croissance économique stimule la demande mondiale de pétrole, a été au centre des discussions de la septième réunion de haut niveau du dialogue énergétique OPEP-Chine, tenue à Vienne en Autriche.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a relevé son estimation de croissance de la demande de pétrole en 2024 de 110 000 b/j à 1,3 million de b/j, en raison de l’amélioration des perspectives économiques aux Etats-Unis et de facteurs liés au transport maritime de l’or noir, suite aux attaques des Houthis en mer Rouge.
La demande mondiale en pétrole devrait encore connaître une croissance «robuste» en 2024, selon les prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
La nouvelle initiative de l’OPEP+ est perçue par les analystes comme un indice d’une «forte unité au sein du groupe», et «la détermination à défendre un prix planché supérieur à 80 dollars le baril au deuxième trimestre.»