Les prix du pétrole Brent se négocient actuellement à des niveaux jamais égalés depuis six mois, soutenus par le resserrement de l’offre, la hausse de la croissance chinoise et, dans une moindre mesure, par les facteurs géopolitiques liés au conflit au Moyen-Orient, dont la riposte iranienne aux agressions israéliennes.
Au niveau du marché pétrolier, les investisseurs affichent des inquiétudes quant aux risques géopolitiques et leurs retombées, notamment après les attaques ukrainiennes contre la Russie et l’escalade de la guerre au Moyen-Orient avec l’implication de l’Iran, après l’attaque israélienne contre son consulat en Syrie et la promesse de Téhéran de riposter.
Les prix du pétrole ont entamé la semaine avec des niveaux de progression appréciables, boostés par l’attente d’une demande en hausse et les perspectives d’un nouvel embrasement au Moyen-Orient.
Le Comité ministériel conjoint de surveillance (JMMC) de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés non Opep se réunira le 3 avril prochain pour examiner la situation du marché ainsi que la mise en œuvre des réductions de production.
Le secrétaire général de l’OPEP met en garde, encore une fois, contre les appels et les initiatives visant à éliminer l’utilisation du pétrole en raison de son impact sur l’environnement, estimant que les énergies fossiles restent essentielles au développement et à la croissance économique et au bien-être social, à travers le monde.
Le renforcement de la coopération énergétique entre l’Opep et la Chine, dont la croissance économique stimule la demande mondiale de pétrole, a été au centre des discussions de la septième réunion de haut niveau du dialogue énergétique OPEP-Chine, tenue à Vienne en Autriche.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a relevé son estimation de croissance de la demande de pétrole en 2024 de 110 000 b/j à 1,3 million de b/j, en raison de l’amélioration des perspectives économiques aux Etats-Unis et de facteurs liés au transport maritime de l’or noir, suite aux attaques des Houthis en mer Rouge.
La demande mondiale en pétrole devrait encore connaître une croissance «robuste» en 2024, selon les prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
La nouvelle initiative de l’OPEP+ est perçue par les analystes comme un indice d’une «forte unité au sein du groupe», et «la détermination à défendre un prix planché supérieur à 80 dollars le baril au deuxième trimestre.»
L’OPEP+ pourrait envisager de poursuivre ses réductions actuelles de l’approvisionnement en pétrole au cours du second trimestre 2024, dans le but d’éviter une offre excédentaire et soutenir les prix, indiquent des analystes de l’industrie pétrolière.
L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a réitéré ses prévisions optimistes concernant la demande de pétrole et la croissance économique mondiale pour 2024 2025.
La production de pétrole de l’OPEP+ a connu sa plus forte baisse en six mois, chutant de 340 000 b/j en de janvier, dans le sillage de la mise en œuvre des réductions volontaires des membres de l’alliance.
Le secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) a plaidé pour la nécessité de poursuivre les investissements dans le secteur pétrolier, estimant que l’industrie pétrolière mondiale aura besoin d’environ 610 milliards de dollars par an, jusqu’en 2045, pour répondre à la demande croissante en énergie.
Le Fonds OPEP pour le développement international a consacré 1,7 milliard de dollars au financement de 55 projets à l’échelle mondiale en 2023, Un record depuis la création du fonds, il y a 48 ans.
Les membres du Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) ont évalué le respect des engagements de limitation de la production des pays de l’OPEP+ pour le mois de décembre 2023.
La demande de pétrole est partie pour connaître en 2025 une «croissance robuste», vers un nouveau record. C’est ce qu’indiquent les premières prévisions de l’année de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) publiées, hier, dans son rapport mensuel.
Pour l’Opep, les efforts extraordinaires déployés par les pays membres de l’OPEP et les pays producteurs non membres de l’OPEP participant à la DoC, ont été évidents pour «soutenir» l’économie mondiale.
L’OPEP+ qui a entamé, en ce début d’année, une nouvelle série de réductions de production pour stabiliser le marché pétrolier, prévoit de tenir une réunion en ligne de son Comité ministériel conjoint de surveillance (JMMC) début février.
L’OPEP+ a été très active au cours des douze derniers mois, en vue de soutenir le marché et maintenir les prix du pétrole au-dessus de 80 dollars le baril, tout en faisant face à des facteurs géopolitiques en cascade, et de forts vents contraires ciblant ses parts de marché, et son emprise sur l’évolution des cours mondiaux de l’or noir.
Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, a déclaré, il y a quelques jours, que son pays «réaffirme son engagement constant en faveur de la politique stratégique» définie par l’OPEP et l’OPEP+.