L’Opep célèbre cette année le cinquantième anniversaire du premier Sommet historique des dirigeants des Etats membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui s’est tenu en Algérie du 4 au 6 mars 1975.
Le Sommet a marqué un tournant décisif dans l’histoire de l’OPEP, car il a renforcé la souveraineté des pays producteurs sur leurs ressources naturelles et établi leur rôle dans la définition d’un nouvel ordre économique mondial, rappelle le ministère de l’Energie et des Mines dans un communiqué dédié à la célébration de cet événement historique.
«Cinquante ans plus tard, l’OPEP poursuit ses efforts pour assurer l’équilibre et la pérennité du marché pétrolier, en adaptant ses stratégies aux défis actuels.
«Renforcer le contrôle sur les ressources pétrolières»
Cet anniversaire est l’occasion de rappeler la vision éclairée et l’engagement indéfectible des dirigeants qui ont marqué l’histoire de l’Organisation, et de réaffirmer la détermination de l’Organisation à poursuivre son chemin au service des intérêts des pays producteurs et des marchés mondiaux de l’énergie», souligne le ministère de l’Energie.
Le Sommet a abordé «le sort des pays les plus pauvres et a appelé à une nouvelle ère de coopération dans les relations internationales et au dialogue entre producteurs et consommateurs dans l’intérêt du développement économique mondial, de la sécurité de l’approvisionnement et de la stabilité des marchés.
Et il a réaffirmé la souveraineté des pays membres de l’Opep sur leurs ressources naturelles et leur droit au développement», note, pour sa part, l’Opep dans un communiqué, qui rappelle en outre que le Sommet a également conduit à la création du Fonds de l’OPEP pour le développement international en 1976.
Pour le ministère de l’Energie, le Sommet d’Alger «a été une étape importante qui a réuni les dirigeants des Etats membres de l’Organisation pour discuter des questions stratégiques liées au marché pétrolier et à la coopération dans le domaine de l’énergie au niveau international».
Il rappelle que «le Sommet d’Alger s’est tenu sous la présidence de feu le président Houari Boumediène, avec la participation des dirigeants des Etats membres de l’OPEP, dont l’Arabie Saoudite, l’Irak, l’Iran, le Koweït, le Venezuela, la Libye, le Nigeria, l’Indonésie, les Emirats arabes unis, le Qatar et l’Equateur.»
Il rappelle que les décisions les plus importantes prises lors du Sommet concernent «l’accent mis par les Etats membres sur la nécessité de renforcer leur contrôle sur l’exploitation et la commercialisation de leurs ressources pétrolières ; établir un dialogue plus approfondi avec les pays consommateurs et les institutions internationales pour assurer la stabilité du marché pétrolier et établir un mécanisme de coopération économique entre les pays producteurs afin de renforcer le développement économique et diversifier l’économie».
Le Sommet a, en outre, permis la création du Fonds de l’OPEP pour le développement international, une initiative visant à soutenir les pays en développement par le biais de financements et d’assistance technique, renforçant ainsi la solidarité entre les pays producteurs et les économies moins développées.