Depuis sa création, le cadre du DoC vise à faciliter la coopération et le dialogue, y compris aux niveaux technique et de recherche, entre ses participants dans l’intérêt de la stabilité du marché pétrolier.
L’Opep+ a fêté hier le huitième anniversaire de la Déclaration de coopération (DoC), une plateforme destinée à faciliter la coopération et le dialogue entre les membres de l’Organisation et ses alliés, en vue de stabiliser le marché pétrolier et de défendre les intérêts des pays producteurs.
«Le succès retentissant rencontré le 10 décembre fait suite à la réalisation de deux étapes marquantes dans l’histoire de l’industrie pétrolière mondiale», rappelle l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP). Il s’agit de «l’Accord d’Alger, signé le 28 septembre 2016 à Alger, en Algérie, lors de la 170e réunion (extraordinaire) de la Conférence de l’OPEP, et l’Accord de Vienne adopté le 30 novembre de la même année à Vienne, en Autriche, lors de la 171e réunion (ordinaire) de la Conférence de l’OPEP», précise l’Organisation dans un communiqué publié hier sur son site internet.
Les pays membres de l’OPEP et l’Azerbaïdjan, le royaume de Bahreïn, le Brunei Darussalam, la Guinée équatoriale, qui a ensuite rejoint l’OPEP, le Kazakhstan, la Malaisie, le Mexique, le sultanat d’Oman, la Fédération de Russie, la République du Soudan et la République du Soudan du Sud se sont réunis à Vienne, (il y a huit ans) en Autriche, pour discuter des conditions du marché mondial du pétrole et identifier les moyens possibles de rétablir la stabilité du marché. Depuis sa création, le cadre du DoC vise à faciliter la coopération et le dialogue, y compris aux niveaux technique et de recherche, entre ses participants dans l’intérêt de la stabilité du marché pétrolier, souligne la même source.
Evoquant cette étape importante du parcours de l’alliance Opep+, Haitham Al Ghais, secrétaire général de l’OPEP, a déclaré : «Il y a huit ans, un groupe de grands producteurs de pétrole, dont des pays membres de l’OPEP et certains pays producteurs de pétrole non membres de l’OPEP, ont décidé d’unir leurs forces pour faire face à l’instabilité à laquelle le marché mondial du pétrole était alors confronté, marquant le début d’un nouveau chapitre du multilatéralisme, de la coopération internationale et de l’histoire de l’industrie pétrolière.»
«Ces efforts courageux et vitaux ont continué à bénéficier à l’industrie dans son ensemble, à ses parties prenantes et à l’économie mondiale, comme cela a été clairement démontré lors du ralentissement du marché provoqué par la pandémie de Covid-19, malgré les critiques et le scepticisme de certains acteurs de l’industrie», a ajouté M. Al Ghais.
Haitham Al Ghais reconduit dans ses fonctions
La 189e réunion (ordinaire) de la Conférence de l’OPEP a renouvelé hier, suite à une réunion en ligne, le mandat de l’actuel secrétaire général, Haitham Al Ghais, pour une nouveau mandat de trois ans à compter du 1er août 2025.
«La Conférence a remercié Haitham Al Ghais pour ses réalisations remarquables au cours des deux dernières années en tant que secrétaire général de l’OPEP, ainsi que les membres compétents du secrétariat», souligne un communiqué de l’Opep.
La Conférence a élu en outre son président et son président suppléant pour 2025. Ainsi Ademola Adeyemi-Bero, gouverneur de la République fédérale du Nigeria pour l’OPEP, a été élu président du conseil des gouverneurs pour l’année 2025, et Adeeb Al Aama, gouverneur du royaume d’Arabie Saoudite pour l’OPEP, a été élu président suppléant pour la même période.
La Conférence a fixé sa prochaine réunion ordinaire au 28 mai 2025 et a noté que septembre 2025 marquerait le 65e anniversaire de la fondation de l’Organisation à Baghdad en 1960 et le 60e anniversaire du transfert du secrétariat de l’OPEP à Vienne, en Autriche.