Les relents du scandale sont encore dans l'air avec l’enquête complexe qui mobilise actuellement les autorités douanières algériennes à Annaba autour d’une opération d’importation de produits électroménagers, en particulier des ventilateurs et friteuses air fryer.
La cadence qu’a connue la filiale automobile au tout début de sa relance a sensiblement baissé. Des opérateurs activant dans le secteur restent tributaires de décisions pour l'attribution des quotas de véhicules et de pièces de rechange.
Les procédures d’importation de produits destinés à la revente en l’état sont de nouveau soumises à un recadrage.
Le marché automobile actuel des véhicules neufs importés, restant limité à quelques marques de voitures, n’a toujours pas connu une évolution significative, après une année depuis la relance du secteur.
Le ministre de l’Agriculture espagnol s’est dernièrement félicité de «la normalisation des relations commerciales» entre son pays et l’Algérie, notamment dans le domaine de l’alimentation.
Il est attendu que cette mesure contribue au développement de l’investissement dans la transformation du marbre et de la céramique et réduit parallèlement la facture des importations pour les produits finis issus de ces matériaux.
Le nombre de factures d'importation traitées au niveau des services du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations a augmenté de 38% jusqu'au 30 novembre, a fait savoir, jeudi à Alger, le ministre du secteur, Tayeb Zitouni.
Dans son dernier bilan, le conseil spécialisé des Grandes cultures-marchés céréaliers de FranceAgriMer a enregistré un net recul des importations algériennes de blé tendre. L’Algérie a depuis quelques années diversifié ses achats de blé en se tournant vers de nouveaux expéditeurs, notamment la Russie, dont le bas prix de la céréale représente un attrait certain pour de nombreux pays en ces temps de baisse de l’offre sur les marchés.
Le ministre de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Abdelhafid Henni, a annoncé, hier à Alger, l'importation d'«importantes quantités» de viandes rouges, en vue de les commercialiser à des prix oscillant entre 1200 et 1300 DA le kilo.
Le nombre de sociétés ayant obtenu l’agrément pour l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs s’élève à 27, dont 24 se sont vu remettre une autorisation de régulation d’importation, a fait savoir jeudi à Alger le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun.
L'Algérie consolide sa position en tant que principal fournisseur de gaz naturel à l'Espagne en 2023, après avoir été à nouveau en tête des exportateurs de gaz en juillet , avec un total de 9106 gigawattheures (GWh), pour couvrir 28,7% de la demande mensuelle espagnole, selon les données du dernier bulletin de l'opérateur espagnol de gestion des infrastructures énergétiques «Enagás», repris par la presse locale.
Le ministre du Commerce, Tayeb Zitouni, a averti hier que les licences d’importation seront retirées aux importateurs qui «n’approvisionnent pas le marché dans un délai maximum d’un mois».
Les concessionnaires et les constructeurs de véhicules ne sont plus tenus de présenter les documents délivrés par Algex (Agence algérienne de promotion du commerce extérieur) pour obtenir la domiciliation bancaire nécessaire pour effectuer leurs opérations d’importation, a indiqué le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique dans une note publiée le hier.
La dernière instruction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, relative à l'interdiction d'importation de marbre prêt à l'emploi, avec l'autorisation de l'importation du marbre brut jusqu'à fin juillet, est «très favorable» au développement de la filière, selon des industriels activant dans la production et la transformation de marbre. «C'est une décision très importante qui permettrait aux opérateurs activant dans la filière d'investir davantage dans la transformation et la production», a estimé Djallal Guitoune, secrétaire général de la Fédération algérienne des minerais, des mines et de l'industrie de la pierre.
La levée des contraintes sur les importations des intrants et matières premières sera au menu d’une réunion tripartite dans les jours à venir, devant regrouper le ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, les représentants de l’Agence nationale de la promotion du commerce extérieur (Algex) et les opérateurs économiques.
Le ministre de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Ali Aoun, a reçu hier à Alger, le président du Conseil du renouveau économique algérien, Kamel Moula, avec lequel il a évoqué la concertation et la collaboration en vue de lever les contraintes rencontrées par les différents opérateurs notamment sur la question de l’importation des intrants et matières premières, indique un communiqué du ministère répercuté par l’APS.
Cette problématique soulevée intervient dans un contexte où les licences d’importation de voitures accordées aux moudjahidine ont été l’objet de quelques critiques.
Quelque 3000 tonnes d’oignons stockées dans les entrepôts et chambres froides gérés par le ministère du Commerce seront mis sur le marché, au cours de cette semaine, en vue de stabiliser les prix de ce bulbe.
Le coup de starter a été donné hier pour libérer les importations, soufflant ainsi un vent d’ouverture sur des opérations commerciales, otages depuis plusieurs mois d’un gel administratif.
La solution à la dérégulation du marché des viandes passe inévitablement par le retour à l’importation. Du moins à court terme. La hausse vertigineuse des prix de ces produits qui s’installe durablement a, semble-t-il, donné à réfléchir aux pouvoirs publics, résolus à frapper à la porte du marché international en quête de production suffisante pour couvrir les besoins des consommateurs algériens.