Quelque 3000 tonnes d’oignons stockées dans les entrepôts et chambres froides gérés par le ministère du Commerce seront mis sur le marché, au cours de cette semaine, en vue de stabiliser les prix de ce bulbe.
Le coup de starter a été donné hier pour libérer les importations, soufflant ainsi un vent d’ouverture sur des opérations commerciales, otages depuis plusieurs mois d’un gel administratif.
La solution à la dérégulation du marché des viandes passe inévitablement par le retour à l’importation. Du moins à court terme. La hausse vertigineuse des prix de ces produits qui s’installe durablement a, semble-t-il, donné à réfléchir aux pouvoirs publics, résolus à frapper à la porte du marché international en quête de production suffisante pour couvrir les besoins des consommateurs algériens.
Les entreprises russes sont intéressées par le marché algérien et souhaitent concrétiser des projets de partenariat de distribution, de montage et de production directe.
A la lumière des mesures annoncées en matière d’encadrement du commerce extérieur, le secteur se dirige vers l’allégement des procédures régissant les importations.
Tout comme le marché des viandes blanches, celui des viandes rouges connaît une grande tension depuis quelques mois avec des prix qui ne cessent d’augmenter. Une tendance qui a commencé plusieurs semaines avant le mois de Ramadhan.
Grande-Bretagne : Les députés britanniques adoptent l’interdiction de l’importation des trophées de chasse
Un réseau de laboratoires, d’organismes d’inspection pour s’assurer de la conformité des véhicules neufs importés, ceux de moins de trois ans et aussi ceux construits localement se met en place.
Les premiers véhicules FIAT importées pour le marché algérien, qui seront distribuées sont arrivés au port de Mostaganem hier soir.
Une nouvelle note de l’Association des banques et établissements financiers (ABEF), adressée aux banques, annonce la mise en service d’une «plateforme électronique pour le produit national, interactive et accessible à tous les secteurs et opérateurs économiques».
Les responsables du secteur devront donc se limiter à la production locale pour approvisionner le marché. Une mission qui s’annonce difficile connaissant les dysfonctionnements de cette filière et les perturbations dans la chaîne de distribution.
La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a organisé hier une rencontre, à l’hôtel El Aurassi, à Alger, sur un des thèmes qui constitue actuellement une des sources d’inquiétude particulièrement importante en raison d’abord de l’inflation qui a cours dans le monde, comme une des conséquences de la pandémie de Covid-19, et de turbulences géopolitiques, ensuite, qui surviennent depuis un mois avec le conflit ukrainien.
Avant la flambée récente des prix des céréales sur le marché international, l’Algérie a importé de «grandes» quantités lui permettant de couvrir les besoins nationaux en 2022.
La facture d'importation du carburant a baissé en Algérie de 1,7 milliard de dollars en 2021, a indiqué mercredi 16 février à Alger, le vice-président "Activité Raffinage et Pétrochimie" à la compagnie nationale des hydrocarbures (Sonatrach), Batouche Boutouba.
Une quantité de 4.000 tonnes de poudre de lait a été acheminée vers l'Algérie au cours de ces derniers jours, a indiqué lundi 7 février à Alger le directeur général de la Compagnie nationale algérienne de navigation (CNAN-Nord), Smain Abdelmalek.