L’importation de véhicules neufs, gelée depuis une année, continue d’affecter le marché automobile.
Ce blocage frappe particulièrement ceux qui ont obtenu l’agrément pour importer des véhicules conformément au cahier des charges.
L’organisation algérienne pour la défense du consommateur Himayatec a tiré la sonnette d’alarme, samedi dernier, sur les conséquences désastreuses des entraves administratives qui empêchent certains concessionnaires automobiles d’achever leur quota d’importation légalement attribué. Bien que ces concessionnaires aient respecté les procédures administratives nécessaires et aient obtenu les agréments requis pour l’importation, ils se retrouvent confrontés à des retards considérables dus à des blocages administratifs. Parmi les marques les plus touchées, la société Geely Algérie a reconnu publiquement, à travers un communiqué datant du 24 novembre dernier, que ses retards de livraison étaient dus aux « procédures administratives en cours de traitement ».
Dans son communiqué publié sur sa page Facebook officielle, Himayatec n’a pas mâché ses mots en mettant en garde contre les conséquences graves causées par les obstacles administratifs qui empêchent certains concessionnaires automobiles de compléter leur quota d’importation qui leur a été légalement accordé après avoir obtenu l’agrément conformément au cahier des charges.
L’organisation a appelé les autorités à trouver rapidement des solutions pour garantir aux citoyens d’obtenir leurs véhicules dans les meilleurs délais. Elle a souligné que ce sont les consommateurs qui subissent les principaux préjudices de l’arbitraire de certaines administrations, ce qui aggrave la situation en raison de pratiques bureaucratiques qui entravent le bon déroulement des opérations. «Nous demandons officiellement aux responsables de trouver des solutions permettant d’assurer le droit d’accès à un véhicule dans les plus brefs délais», insiste-t-elle.
Himayatec s’est engagée à «dévoiler ces pratiques en temps opportun», réaffirmant ainsi son attachement à la défense des droits des consommateurs. Ce nouvel appel de l’organisation met en lumière les défis persistants auxquels font face les opérateurs économiques et les citoyens dans leurs interactions avec l’administration algérienne.