La perspective d’une «véritable» offensive de l’armée israélienne à Rafah, à l’extrême sud de la Bande de Ghaza où sont réfugiés des centaines de milliers de Palestiniens, est «terrifiante», a affirmé le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme.
Le ministère palestinien des Affaires étrangères a dénoncé hier les crimes commis par l’armée de l’occupation israélienne à Ghaza, dont le plus récent à Rafah, soulignant, dans un communiqué, qu’Israël «cible des civils et vise à transférer la guerre à Rafah, la zone densément peuplée de Ghaza, pour les pousser à émigrer et à se déplacer sous les bombardements».
L’ONG Médecins sans frontières (MSF) a alerté hier contre une éventuelle offensive terrestre des forces d’occupation israélienne contre Rafah, dans le sud de la Bande de Ghaza, affirmant qu’une telle opération serait «catastrophique».
Défenseur des causes sahraouie et palestinienne, Maître Gilles Devers, du barreau de Lyon, mène, depuis 2009, une rude bataille judiciaire pour faire condamner les dirigeants israéliens par la Cour pénale internationale (CPI) pour les crimes de guerre, contre l’humanité et le génocide commis à Ghaza. Au bout de la troisième plainte déposée le 9 novembre 2023, il se déclare «optimiste», parce que toutes les étapes de la procédure «ont enfin abouti» après «des rejets, du déni et du mépris». Dans l’entretien qu’il a bien voulu nous accorder, il revient sur les obstacles, la méfiance, le désespoir qui ont marqué plus d’une décennie de lutte juridique, mais aussi sur son «prochain combat», devant la CPI, pour le droit de retour de plus de 5 millions de Palestiniens à Jérusalem-Est, leur capitale, reconnue comme telle par le droit international.
Cette visite, qui devait être la première du genre depuis le début de la crise diplomatique entre l’Algérie et l’Espagne, était perçue comme une étape permettant aux deux pays de tourner la page.
Les débats autour du projet de loi portant règlement intérieur de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont pris fin hier avec l’intervention de plus de 155 parlementaires.
Si la guerre asymétrique suppose une inégalité des moyens militaires et par extension des moyens médiatiques, la résistance palestinienne a su compenser ce déséquilibre par un activisme digital qui lui a permis d’avoir une certaine visibilité et de faire entendre sa voix.
Les répercussions d’une offensive de l’armée d’occupation israélienne sur Rafah ne se limiteraient pas à ses habitants et aux déplacés qui y ont trouvé refuge. En tant que principal point de passage pour l’aide humanitaire vers Ghaza, la ville est essentielle pour le maintien de la vie dans l’enclave palestinienne. Une opération terrestre majeure pourrait couper complètement ce lien vital, exacerbant ainsi la crise humanitaire qui sévit déjà.
Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré que les souffrances des Palestiniens de la ville de Rafah, au sud de la Bande de Ghaza, sont «inimaginables», en raison de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2024.
Le Premier ministre, Nadir Larbaoui, a souligné l’importance d’une «communication continue avec les citoyens, la société civile et les institutions», précisant que «la vie quotidienne demeure le seul critère pour mesurer le changement, la performance et l’efficacité».
Les contours et les priorités de l’année scolaire 2024-2025 sont clairement fixés dans la circulaire cadre du ministère de l’Education nationale. Le document, rendu public récemment, se concentre essentiellement sur la continuité et retrace les grands principes de ce que devrait être la prochaine rentrée.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a reçu, hier à Alger, l’administrateur représentant la circonscription à laquelle appartient l’Algérie au niveau du Conseil d’administration du groupe de la Banque mondiale (BM), Sayed Tauqir Hussain Shah, avec lequel il a évoqué les défis économiques et sociaux de l’Algérie et de la région.
L’ONT a une mission délicate, celle de valoriser l’image du pays et la promotion de la destination Algérie auprès des milieux professionnels, de la presse spécialisée, voire des milieux d’affaires.
Chérif Menaceur, DG de l’agence Timgad Voyages, nous éclaire sur l’évolution du secteur touristique et les priorités actuelles.
Les juristes estiment, dans une déclaration commune, que l’arrêt de la Cour internationale de justice (CIJ) est une «rupture avec 75 ans d’impunité dont avait jouit le seul membre des Nations unies enfanté par l’organisation internationale (Israël, ndlr)».
A deux semaines de l’expiration du délai accordé par la Cour internationale de justice (CIJ) à Israël pour remettre un rapport sur les mesures prises pour empêcher «les risques de crimes de génocide, de discours de haine et d’appel au génocide» et permettre l’accès de l’aide humanitaire à la population civile, l’armée d’occupation a non seulement pas arrêté sa machine de guerre génocidaire contre les habitants de Ghaza, mais intensifié les actes les plus barbares.
Le Dr Santosh Kumar, directeur médical de l’organisation ActionAid, revenu de Ghaza la semaine dernière, a déclaré : «Les gens meurent de faim et ne sont pas traités avec dignité... Ils m’ont dit que les morts étaient plus heureux que les vivants.»
Un collectif de 100 000 avocats représentant les Ordres professionnels de Tunisie, de Palestine, d’Algérie, de Jordanie, de Mauritanie et depuis peu de Libye, ont pris part à l’action judiciaire engagée vendredi dernier devant la Cour pénale internationale (CPI) contre l’entité sioniste pour les crimes de génocide, contre l’humanité et de guerre.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, effectuera, demain, une visite officielle en Algérie.Première du genre depuis le début de la crise diplomatique entre Alger et Madrid, cette visite vient confirmer le retour à la normale dans les relations entre les deux pays.
Le travail de mémoire se poursuit entre l’Algérie et la France. Selon des informations rapportées par le média France Bleu, un travail de réhabilitation de cimetières d’Algériens déportés et emprisonnés durant la colonisation française est en train d’être effectuée sous l’égide d’un comité dirigé par Benjamin Stora, qui assure la coprésidence de la commission mixte algéro-française Histoire et Mémoire.