Le marché pétrolier était en proie à une forte volatilité hier, dans le sillage des tensions qui se poursuivent entre Israël et l’Iran. Après avoir brièvement grimpé au-dessus des 90 dollars le baril, le Brent est retombé aux alentours de 87 dollars en cours de cotation matinale.
Les prix du pétrole Brent se négocient actuellement à des niveaux jamais égalés depuis six mois, soutenus par le resserrement de l’offre, la hausse de la croissance chinoise et, dans une moindre mesure, par les facteurs géopolitiques liés au conflit au Moyen-Orient, dont la riposte iranienne aux agressions israéliennes.
Alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a maintenu, dans son dernier rapport publié ce 11 avril, ses prévisions de progression de la demande pour 2024 par rapport aux prévisions du mois de mars tablant pour consommer 104,5 millions de barils de pétrole par jour (mb/j) en moyenne en 2024 (puis 106,3 mb/j en 2025 après 102,2 mb/j en 2023), les prix du baril ont augmenté. Une hausse engendrée par des facteurs géopolitiques notamment.
Les prix du pétrole ont eu du mal à se stabiliser depuis le début de cette année, augmentant et baissant une semaine sur deux. Cette tendance persiste alors que les fondamentaux du marché sont «bousculés» par l’impact des tensions au Moyen-Orient, dont la guerre menée contre la Palestine et les attaques en mer Rouge.
L’OPEP+ a été très active au cours des douze derniers mois, en vue de soutenir le marché et maintenir les prix du pétrole au-dessus de 80 dollars le baril, tout en faisant face à des facteurs géopolitiques en cascade, et de forts vents contraires ciblant ses parts de marché, et son emprise sur l’évolution des cours mondiaux de l’or noir.
Les cours de l’or noir sont soumis en cette fin d’année aux facteurs géopolitiques qui prennent le dessus sur la réalité des fondamentaux du marché et la régulation mise en place par l’Opep+ qui consent d’énormes réductions de production depuis des mois pour stabiliser les prix.
Les pays de l’alliance Opep+, dont l’Algérie, envisagent une reconduction de leur décision de réductions volontaires au-delà du mois de mars prochain, si les conditions du marché l’exigent, indique le ministre de l’Energie et des Mines. «Le ministre Mohamed Arkab a informé que l’OPEP et ses partenaires de la Déclaration de Coopération demeurent extrêmement vigilants et attentifs à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier à court terme.
Après une forte volatilité observée depuis un mois environ, les prix du pétrole se sont stabilisés en ce début de semaine dans le sillage d’informations faisant état de probables nouvelles réductions de la production de l’OPEP et ses alliés, lors de leur réunion prévue dimanche prochain.
Les prix du pétrole étaient en voie de se clôturer hier, leur quatrième semaine consécutive de pertes après avoir chuté jeudi d’environ 5% pour atteindre un plus bas niveau en quatre mois. Une situation inattendue au vu de la stratégie de régulation adoptée par l’Opep+ et les réductions volontaires supplémentaires mises en place par l’Arabie Saoudite et la Russie.
Alors que les prix du pétrole connaissent depuis trois semaines une tendance baissière en dépit de la réduction de la production Opep+, et des facteurs géopolitiques dont la guerre menée par l’entité sioniste en Palestine, le ministre saoudien de l’Energie estime que ce sont «les spéculateurs pétroliers qui sont à l’origine de la baisse la plus récente des prix du pétrole».
Les prix du pétrole fluctuent énormément ces derniers jours, soumis aux effets contradictoires des taux d’intérêt élevés - qui ont déclenché une vente massive la semaine dernière - et de la prime de guerre au Moyen-Orient. Les hausses de taux d’intérêt visant à maîtriser l’inflation peuvent ralentir la croissance économique et réduire la demande de pétrole, tandis que les baisses de taux visant à stimuler les dépenses pourraient accroître la consommation de pétrole.
Les prix du pétrole ont nettement augmenté en cours de cotation hier, alors que des informations, selon lesquelles l’armée américaine a mené des frappes en Syrie, donnent des indices d’une aggravation de la situation au Moyen-Orient, ce qui pourrait avoir un impact sur l’approvisionnement en provenance de cette région productrice-clé.
La Goldman Sachs a relevé hier ses prévisions des prix du brut sur douze mois pour les hisser à 100 dollars au lieu de 93 dollars attendus précédemment. La banque américaine justifie la «correction» de ses projections par une réduction plus importante des stocks jumelée à l’extension des réductions de l’Opep+ ainsi qu’en raison de la forte croissance de la demande. «Nous avons relevé nos prévisions à 12 mois pour le Brent de 93 à 100 dollars, car nous nous attendons maintenant à des réductions de stocks légèrement plus importantes» indiquent dans une note les analystes de Goldman Sachs, reprise par l’agence Reuters.
Les prix du pétrole suivront une courbe haussière d’ici la fin de l’année, prévoit, dans son rapport mensuel, l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Selon ses prévisions livrées hier, la réduction de l’offre de l’OPEP et l’augmentation du niveau de la demande «vont éroder les stocks pour le reste de l’année et donc faire grimper les prix».
Les prix du pétrole continuent leur progression cette semaine atteignant de nouveaux sommets, dans le sillage de resserrement de l’offre en raison des réductions de la production Opep+ et des coupes volontaires saoudienne et russe.
Les prix du pétrole ont achevé les derniers les échanges du mois de juillet avec le plus grand gain mensuel depuis janvier 2022, soutenus notamment par les baisses de production de l'OPEP+ qui resserrent l'offre, et les attentes d'une demande record dans le sillage d’une économie mondiale plus résiliente.
Les prix du pétrole se sont quelque peu stabilisés hier, dernier jour de cotation de la semaine, après les pertes importantes de deux jours consécutifs, encouragées par les prévisions de l’Opep et le déficit de l’offre.
Les prix du pétrole demeurent stables malgré une légère baisse enregistrée hier en séance d’ouverture du marché. Les inquiétudes face à la hausse des taux d’intérêt, les perspectives de l’économie mondiale et le niveau de la demande de carburant pèsent sur la courbe des prix du pétrole plus que le resserrement de l’offre.
Le pétrole restait en légère baisse vendredi à la clôture du marché, après avoir dévissé sur la semaine d’environ 6%, les craintes autour de l’économie américaine persistant après des indicateurs économiques moins encourageants que prévu.
Les prix du pétrole, qui ont nettement augmenté depuis la décision de plusieurs pays de l’Opep+ de réduire volontairement leurs productions, renouent avec la stabilité, après de longues semaines de forte volatilité préjudiciable pour les pays producteurs. Les contrats à terme sur le Brent se maintiennent au-dessus de 85 dollars le baril, alors que les contrats à terme US West Texas Intermediate ont augmenté et s’installent au-dessus de 80 dollars le baril.