Hydrocarbures : Les prix du pétrole rebondissent

01/08/2023 mis à jour: 03:07
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Les prix du pétrole ont achevé les derniers les échanges du mois de juillet avec le plus grand gain mensuel depuis janvier 2022, soutenus notamment par  les baisses de production de l'OPEP+ qui resserrent l'offre, et les attentes d'une demande record dans le sillage d’une économie mondiale plus résiliente.

 Les contrats à terme sur le Brent se négociaient hier en cours de cotation largement au-dessus de 85 dollars le baril, tandis que le brut américain West Texas Intermediate a augmenté à plus de 81 dollars le baril. Les prix de l’or noir sont encouragés par des perspectives optimistes sur l’évolution de la demande de pétrole.

 Des niveaux record sont ainsi attendus  dans les mois à venir, selon des analystes de Goldman Sachs et des dirigeants pétroliers, dont le PDG d'ExxonMobil, Darren Woods repris par Oil price. «Les prix du pétrole ont augmenté de 18% depuis la mi-juin alors que la demande record et les réductions de l'offre saoudienne ont ramené les déficits, et que le marché a abandonné son pessimisme de croissance», ont déclaré les analystes de Goldman Sachs dans une note du 30 juillet répercutée par Reuters. La banque a estimé que la demande mondiale de pétrole avait atteint un record de 102,8 millions de bpj en juillet et elle a révisé à la hausse la demande de 2023 d'environ 550 000 bpj sur la base d'estimations de croissance économique plus fortes en Inde et aux États-Unis, compensant une dégradation de la consommation chinoise. 

En outre, le marché s'attend à ce que l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial de pétrole brut et leader de l'OPEP+, prolonge également sa réduction de production de 1 million de bpj jusqu'en septembre. Le Royaume réduit sa production de 1 million de bpj en juillet et août, en plus d'une réduction d'environ 500 000 bpj dans le cadre des réductions de l'OPEP+ qui ont commencé en mai. La Russie s'est engagée à réduire de 500 000 bpj ses exportations de pétrole en août, et des signes suggèrent que les expéditions de brut russe sont déjà en baisse. Les réductions existantes de Riyad ont déjà limité les approvisionnements, les stocks de pétrole commençant à baisser dans certaines régions – aux États-Unis en particulier – alors que la demande dépasse l'offre.

 Ajoutant au sentiment haussier, des données lundi ont montré que la zone euro avait renoué avec la croissance au deuxième trimestre 2023, après avoir évité de justesse une récession technique au tournant de l'année. 
 

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