Ses responsables reviennent sur le retrait de l’Angola de l’OPEP : La Chambre africaine de l’énergie salue l’engagement du Congo et du Nigeria

26/12/2023 mis à jour: 05:19
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Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo (à gauche) et le ministre d’Etat nigérian chargé du Pétrole, Heineken Lokpobiri (à droite) - Photo : D. R.

Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, a déclaré, il y a quelques jours, que son pays «réaffirme son engagement constant en faveur de la politique stratégique» définie par l’OPEP et l’OPEP+.

La Chambre africaine de l’énergie (AEC) a salué l’engagement exprimé par le Nigeria et le Congo vis-à-vis de l’Opep et l’Alliance Opep+, en dépit de la sortie récente de l’Angola.

«La Chambre africaine de l’énergie soutient fermement la République du Congo et le Nigeria dans leurs efforts visant à continuer de façonner la croissance et la stabilité de l’industrie pétrolière mondiale grâce à la coopération avec l’OPEP, l’OPEP+ et les pays membres», a déclaré l’AEC dans un communiqué rendu public suite aux déclarations des responsables du secteur énergétique des deux pays africains, affirmant leur adhésion à la stratégie de l’Opep pour stabiliser le marché pétrolier mondial.

Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, a déclaré, il y a quelques jours, que son pays «réaffirme son engagement constant en faveur de la politique stratégique» définie par l’OPEP et l’OPEP+. «Nous réitérons notre ferme soutien à l’unité et à la cohésion au sein de l’OPEP et de l’OPEP+», a déclaré le ministre congolais dans un communiqué.

«Chaque membre, qu’il soit Africain ou non, joue un rôle indispensable dans la réalisation de nos objectifs communs et dans le maintien de l’équilibre du marché pétrolier mondial. Nous soutenons fermement les efforts visant à stabiliser et promouvoir le développement durable des marchés pétroliers, une approche cruciale pour l’avenir de notre secteur et de l’économie mondiale.»

La République du Congo s’engage ainsi «à poursuivre une collaboration étroite et constructive avec tous les pays membres. Nous sommes déterminés à favoriser les initiatives qui servent l’intérêt collectif de l’industrie pétrolière, tout en contribuant positivement au bien-être économique global», a encore souligné le ministre congolais.

«Avec d’importantes réserves prouvées d’environ 1811 millions de barils, et grâce à la coopération avec des acteurs mondiaux, tels que TotalEnergies, BP, Eni Perenco, Chevron et Kosmos Energy, le Congo représente l’un des plus importants producteurs de pétrole au monde.

D’un autre côté, le Nigeria est classé depuis des décennies comme le premier producteur d’Afrique et l’un des plus importants exportateurs de pétrole au monde», indique l’AEC.

Le ministre d’Etat nigérian chargé du Pétrole, Heineken Lokpobiri, a également déclaré dans un communiqué que l’engagement de son pays envers l’OPEP restait inébranlable. «Notre collaboration au sein de l’Organisation reste essentielle pour favoriser la stabilité et la durabilité du marché pétrolier», a affirmé le responsable.

«Nous sommes résolument attachés aux objectifs de l’OPEP, tout en nous engageant activement aux côtés de l’Organisation pour répondre aux préoccupations qui résonnent non seulement à l’intérieur des frontières de notre pays mais à travers tout le continent.»

L’AEC rappelle que lors de la 36e réunion ministérielle OPEP et non-OPEP, qui s’est tenue en novembre, l’Organisation et ses pays membres sont parvenus à un accord avec les pays participants sur le quota de production pour 2024.

«Pendant des décennies, l’OPEP s’est positionnée comme un consortium fiable pour les pays producteurs de pétrole mondiaux, tels que la République du Congo et le Nigeria, afin de renforcer leurs opérations en amont, le développement de contenu local et leurs stratégies de monétisation des ressources, tout en évoluant sur un marché mondial en développement.

Dans le même temps, la République du Congo et le Nigeria, avec le soutien de l’OPEP, de l’OPEP+ et des pays membres, se sont positionnés comme des contributeurs clés à la sécurité énergétique mondiale», soutient l’AEC.

La Chambre estime en outre que «la transition énergétique, qui occupe une place centrale, et les politiques climatiques mondiales perturbent l’industrie pétrolière, à l’heure où les pays africains maximisent la production et la monétisation du pétrole pour répondre à la pauvreté et à la demande énergétiques croissantes à l’échelle mondiale, tout en accélérant l’industrialisation».

Pour l’AEC, «grâce à la coopération avec l’OPEP et l’OPEP+, la République du Congo, le Nigeria et les autres pays membres ont réussi à assurer la croissance durable du secteur pétrolier africain».

Leur engagement à adhérer aux principes établis par l’OPEP pour assurer la croissance continue du secteur «est un immense témoignage de l’obligation et de la capacité de l’Organisation à contribuer à la croissance des économies africaines grâce à une exploitation optimale des ressources pétrolières», ajoute l’AEC.
 

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