Le gaz naturel continuera à jouer un rôle clé dans la sphère énergétique, pendant les décennies à venir, et devrait être nécessaire pour la transition énergétique ont notamment souligné les intervenants lors d’une session plénière de la conférence OGT 2023 qui s’est tenue au Turkménistan la semaine dernière.
Les prix du pétrole fluctuent énormément ces derniers jours, soumis aux effets contradictoires des taux d’intérêt élevés - qui ont déclenché une vente massive la semaine dernière - et de la prime de guerre au Moyen-Orient. Les hausses de taux d’intérêt visant à maîtriser l’inflation peuvent ralentir la croissance économique et réduire la demande de pétrole, tandis que les baisses de taux visant à stimuler les dépenses pourraient accroître la consommation de pétrole.
Le géant énergétique allemand Wintershall Dea qualifie l’Algérie de source gazière clé pour l'Europe. S'adressant, lundi, aux journalistes après la publication des résultats du troisième trimestre de l'entreprise, le PDG de Wintershall Dea, Mario Mehren, et le directeur financier, Paul Smith, ont mis en relief les opportunités de partenariat dans le domaine gazier en Algérie et les perspectives de son développement dans le cadre du renforcement des exportations vers l’Europe.
Dans un contexte de controverses sur l’évolution de la demande de pétrole pour les années à venir, des opérations de méga fusions acquisitions entre majors pétrolières semblent prouver que des acteurs clés du marché continuent de miser sur les hydrocarbures et à en accroître la production, malgré les appels à se passer progressivement des énergies fossiles considérées comme les principales responsables du réchauffement climatique.
Le PIB de l’Algérie a retrouvé son niveau d’avant la pandémie en 2022, tandis que les prix élevés du pétrole et du gaz ont permis une amélioration marquée de ses soldes extérieurs et budgétaires.
Les prix du pétrole ont nettement augmenté en cours de cotation hier, alors que des informations, selon lesquelles l’armée américaine a mené des frappes en Syrie, donnent des indices d’une aggravation de la situation au Moyen-Orient, ce qui pourrait avoir un impact sur l’approvisionnement en provenance de cette région productrice-clé.
Le rapport de l’AIE, qui conseille les pays industrialisés, contraste avec le point de vue du groupe de producteurs de pétrole, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, (OPEP), qui prévoit une augmentation de la demande de pétrole bien après 2030 et appelle à des milliers de milliards de nouveaux investissements dans le secteur pétrolier.
Elaboré par l'Union internationale du gaz (IGU), la Snam et son partenaire Rystad Energy, le rapport mondial sur le gaz 2023 précise que «le marché mondial du gaz se trouve toujours dans un équilibre instable en 2023».
Les entretiens ont notamment porté sur les contrats liant les deux compagnies dans le domaine «des hydrocarbures, de l’hydrogène et des énergies nouvelles et renouvelables, ainsi que sur les opportunités d’investissement pour l’augmentation de la production et des exportations».
Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré, hier, que la coordination au sein de l’OPEP+, alliance des principaux producteurs de pétrole, continuerait à garantir la prévisibilité des marchés pétroliers. «Pour la stabilité du marché pétrolier, l’interaction des principaux fournisseurs est nécessaire, et dans des conditions ouvertes et transparentes.
La 15e édition du Salon Alger industries, inaugurée hier à la Société algérienne des foires et exportations (Safex), par le directeur de la compétitivité industrielle, au ministère de l’Industrie et de la Production pharmaceutique, Karim Djellili, est caractérisée – malgré une conjoncture économique défavorable au plan international et une relance industrielle qui peine à émerger au plan national –par la participation de représentants d’une dizaine de pays étrangers.
Alger Industries, le Salon phare du secteur industriel, s'ouvre aujourd'hui à Alger, dans sa 15e édition. Il se poursuivra jusqu'au 12 octobre au Palais des Expositions de la SAFEX à Alger, sous le haut Patronage du ministère l'Industrie et de la Production pharmaceutique.
Les deux parties ont exprimé leur volonté d’explorer la possibilité d’établir un accord de coopération sur l’hydrogène afin d’identifier des actions concrètes et des projets dans ce domaine de partenariat.
Le Comité ministériel conjoint de suivi (JMMC) de l’OPEP+, qui s’est réuni hier, par visioconférence, pour examiner l’évolution du marché pétrolier, a opté pour le statu quo. Les membres du comité, dont l’Algérie, n’ont ainsi recommandé aucun changement à la politique actuelle de production pétrolière de l’Alliance.
Le ministre a insisté sur les principales missions confiées par les pouvoirs publics à Sonatrach, expliquant qu’il s’agissait notamment d’«augmenter la production nationale».
Le Comité ministériel de suivi OPEP et non OPEP (JMMC), dont l’Algérie est membre, se réunira le 4 octobre, par visioconférence, pour examiner le respect des engagements de réduction de la production des pays OPEP+ et évaluer la situation du marché pétrolier mondial.
Le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a indiqué que «l’Accord historique d’Alger a posé les fondations d’un cadre de coopération exceptionnel entre les principaux producteurs de pétrole OPEP et non OPEP…»
Les prix du pétrole ont augmenté de plus d’un dollar le baril dès le début de la journée de cotation hier, alors que les marchés étaient impactés par le resserrement de l’offre, à l’approche de l’hiver.
Combinée à la hausse des prix du pétrole, la capacité croissante de la Russie à éviter le plafonnement des prix devrait permettre à ses recettes d’exportation de pétrole d’augmenter de 15 milliards de dollars cette année, selon des données du Financial Times, après une baisse significative, au lendemain du déclenchement de la guerre en Ukraine.
Les nouveaux projets d’hydrogène sont confrontés à de fortes augmentations de coûts dues à la crise énergétique mondiale, à une inflation élevée et à des perturbations de la chaîne d’approvisionnement, qui, «au moins temporairement, menacent la rentabilité à long terme», souligne la même source, citée par Platts, notant une augmentation des coûts de 50% depuis 2021. «L’inflation et les coûts d’emprunt plus élevés affectent l’ensemble de la chaîne de valeur de l’hydrogène, renchérissant les coûts de financement pour les développeurs et réduisant l’impact du soutien gouvernemental, qui tarde à se déployer», ajoute l’agence. «Cette confluence de facteurs est particulièrement préjudiciable pour une industrie qui fait face à des coûts initiaux élevés liés à la fabrication, à la construction et à l’installation des équipements.» «Sur la base des projets qui ont atteint leur décision finale d’investissement ou qui sont en cours de construction, la capacité totale pourrait plus que tripler pour atteindre 2 GW d’ici fin 2023, la Chine représentant la moitié de cette production», a indiqué cependant l’AIE. Pour contrer les obstacles, les gouvernements devraient «mettre en œuvre de toute urgence» des programmes de soutien à l’hydrogène propre, prendre des mesures plus audacieuses pour stimuler la demande, travailler à aligner la certification de l’hydrogène et éliminer rapidement les obstacles réglementaires, en particulier en matière de licences et de permis, a déclaré l’AIE. Celle-ci souligne que la production d’hydrogène à faible teneur en carbone pourrait augmenter considérablement d’ici 2030, pour atteindre jusqu’à 38 millions de tonnes/an, si tous les projets annoncés sont réalisés et si des efforts politiques plus importants sont mis en œuvre pour stimuler la demande. L’AIE a noté en outre, dans son rapport intitulé «Global Hydrogen Review», que la dynamique du secteur a toutefois continué à se renforcer malgré les vents contraires, avec une augmentation significative du nombre d’annonces de projets depuis 2022. La demande mondiale d’hydrogène a augmenté de 3% sur l’année 2022 pour atteindre 95 millions de tonnes, a indiqué l’AIE, qui précise que la Chine a devancé d’autres régions en matière de déploiement de projets. «Cependant, les longs délais entre l’annonce des projets et le moment où les fonds sont mis à la disposition des développeurs de projets retardent l’exécution des projets, voire mettent les projets en danger», selon l’AIE, qui souligne que les efforts visant à stimuler la demande d’hydrogène propre étaient en retard par rapport aux objectifs climatiques.