Les cours du pétrole ont entamé la semaine de cotation en forte instabilité. Après avoir augmenté à l’ouverture de la première séance de la semaine, les prix ont nettement chuté hier, en dépit des réductions volontaires équivalentes à plus de 2 millions de barils jour, annoncées par plusieurs pays membres de l’alliance Opep+, dans le sillage de la réunion tenue en mode virtuel jeudi.
Le secrétariat de l’OPEP a noté l’annonce par plusieurs pays de l’OPEP+ de réductions volontaires supplémentaires pour un total de 2,2 millions de b/jour.
Le Brésil, le plus grand producteur de pétrole d’Amérique du Sud, rejoindra l’alliance OPEP+ à partir de janvier 2024, et permettra ainsi de renforcer les rangs du groupe de producteurs et de soutenir son rôle et son influence sur le marché, selon un communiqué de l’OPEP.
Tout en gardant un œil sur les avancées des discussions à Dubaï, les membres de l’OPEP+ se concentreront aujourd’hui sur la politique pétrolière pour 2024, tout en s’assurant de maintenir la cohésion de ses rangs et de trouver un compromis avec certains de ses membres africains autour des quotas.
L’Opep et l’AIE se sont affrontées à plusieurs reprises sur des questions telles que les perspectives de demande de pétrole à long terme.
Le report de la réunion de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses alliés, du 26 au 30 novembre, aurait permis de rapprocher certains points de vue sur la stratégie à adopter en 2024.
Le groupe Sonelgaz exporte annuellement plus de 500 MW d’électricité vers la Tunisie. Le PDG de Sonelgaz a souligné, il y a quelques mois, que son groupe a exporté «une quantité importante d’électricité vers la Tunisie, même dans les conjonctures exceptionnelles liées à la demande locale en électricité qui a atteint son pic durant l’été 2023».
L’alliance Opep+ a décidé de reporter sa réunion, initialement prévue le 26 novembre à Vienne, en Autriche, au jeudi 30 novembre en mode virtuel.
Le groupe Sonatrach et la société énergétique publique turque Botas ont signé un accord portant sur le renouvellement, pour trois ans, de leur contrat d’achat et de vente de gaz liquéfié.
Les marchés mondiaux du gaz et du GNL demeurent vulnérables face aux facteurs géopolitiques, notamment après la saisie d’un cargo israélien, et ce, en dépit d’une offre actuellement suffisante et de niveaux de stockages jusqu’à présent préservés par un climat plutôt clément pour la saison, notamment en Europe.
Après une forte volatilité observée depuis un mois environ, les prix du pétrole se sont stabilisés en ce début de semaine dans le sillage d’informations faisant état de probables nouvelles réductions de la production de l’OPEP et ses alliés, lors de leur réunion prévue dimanche prochain.
Les prix du pétrole étaient en voie de se clôturer hier, leur quatrième semaine consécutive de pertes après avoir chuté jeudi d’environ 5% pour atteindre un plus bas niveau en quatre mois. Une situation inattendue au vu de la stratégie de régulation adoptée par l’Opep+ et les réductions volontaires supplémentaires mises en place par l’Arabie Saoudite et la Russie.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a relevé ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour cette année et l’année prochaine, dans son rapport mensuel consacré à l’évolution du marché de l’or noir. L’AIE rejoint ainsi le point de vue de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a, dans son rapport mensuel, publié lundi ses prévisions de croissance de la demande de pétrole pour l’année en cours.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a encore une fois fait fi du pessimisme exprimé notamment par l’Agence internationale de l’énergie (AIE) – qui défend les intérêts des pays de l’OCDE –, en tablant sur une demande robuste en 2023- 2024 et un marché pétrolier solide, tout en imputant la baisse actuelle des prix du brut à la spéculation.
L'Algérie, a fourni 46,5% du gaz consommé en Espagne en octobre, consolidant ainsi sa première place de fournisseur de gaz de l'Espagne durant l’année en cours avec 28,8% du total, suivie par les Etats-Unis (20,1%) et la Russie (18,1%).
Alors que les prix du pétrole connaissent depuis trois semaines une tendance baissière en dépit de la réduction de la production Opep+, et des facteurs géopolitiques dont la guerre menée par l’entité sioniste en Palestine, le ministre saoudien de l’Energie estime que ce sont «les spéculateurs pétroliers qui sont à l’origine de la baisse la plus récente des prix du pétrole».
L'OPEP est prête à accueillir le Brésil, devenu un exportateur important de pétrole, s’il souhaite rejoindre l’Organisation, selon les déclarations du secrétaire général de l'Opep. «Aujourd'hui, le Brésil est devenu l'un des plus grands exportateurs. Le pays a arrêté d'acheter du brut sur le marché international.
Le groupe Sonatrach et son partenaire espagnol Naturgy seraient parvenus à finaliser un accord sur le prix du gaz pour 2023 et 2024, suite à des négociations ardues qui se poursuivent depuis plus d’une année, la hausse des cours du gaz ayant rendu difficile un compromis satisfaisant pour les deux parties.
L’Arabie Saoudite et la Russie ont déclaré qu’elles s’en tiendraient à des réductions volontaires supplémentaires de leurs productions pétrolières jusqu’à la fin de l’année, maintenant ainsi le resserrement de l’offre. L’Arabie Saoudite a confirmé qu’elle poursuivrait sa réduction volontaire supplémentaire d’un million de barils par jour (b/j) en décembre pour maintenir sa production à environ 9 millions de b/j, a indiqué une source au ministère saoudien de l’Energie dans un communiqué répercuté par Reuters.
Le gaz naturel continuera à jouer un rôle clé dans la sphère énergétique, pendant les décennies à venir, et devrait être nécessaire pour la transition énergétique ont notamment souligné les intervenants lors d’une session plénière de la conférence OGT 2023 qui s’est tenue au Turkménistan la semaine dernière.