L’OPEP+ qui a entamé, en ce début d’année, une nouvelle série de réductions de production pour stabiliser le marché pétrolier, prévoit de tenir une réunion en ligne de son Comité ministériel conjoint de surveillance (JMMC) début février.
Selon une enquête Reuters, le prix du brut Brent se maintiendrait autour de 80 dollars et pourrait éventuellement dépasser les 90 dollars en 2024.
L’OPEP+ a été très active au cours des douze derniers mois, en vue de soutenir le marché et maintenir les prix du pétrole au-dessus de 80 dollars le baril, tout en faisant face à des facteurs géopolitiques en cascade, et de forts vents contraires ciblant ses parts de marché, et son emprise sur l’évolution des cours mondiaux de l’or noir.
Les cours de l’or noir sont soumis en cette fin d’année aux facteurs géopolitiques qui prennent le dessus sur la réalité des fondamentaux du marché et la régulation mise en place par l’Opep+ qui consent d’énormes réductions de production depuis des mois pour stabiliser les prix.
Moscou a répondu aux sanctions économiques occidentales en détournant, cette année, tous ses approvisionnements hors d’Europe, dont la quasi-totalité vers la Chine et l’Inde, selon les déclarations faites hier par le vice-Premier ministre, Alexander Novak.
Les prix du pétrole restaient stables, hier, en cours de cotation, dans un marché marqué par un faible volume des échanges, en raison de la fermeture de certains marchés et des vacances de fin d’année.
Bruno Jean-Richard Itoua, ministre des Hydrocarbures de la République du Congo, a déclaré, il y a quelques jours, que son pays «réaffirme son engagement constant en faveur de la politique stratégique» définie par l’OPEP et l’OPEP+.
Le PDG a déclaré que le Groupe aspirait à développer son portefeuille d’investissement par l’extension de ses activités dans le domaine des industries pétrochimiques.
L’Angola, deuxième producteur de pétrole d’Afrique, quitte l’OPEP, à partir de janvier 2024 pour ne plus être astreint à la politique des quotas, mettant ainsi fin à ses seize années d’adhésion à l’organisation.
Les prix du pétrole continuaient à progressé hier, dans le sillage de facteurs géopolitiques dominés par les perturbations du transport en mer Rouge suite aux attaques répétées des Houthis dans le détroit de Bab El Mandeb.
Le mégaprojet de transport de gaz relie l’Algérie, le Niger et le Nigeria sur une distance de plus de 4000 km, dont 1037 en territoire nigérian, 84 au Niger et 2310 km en Algérie. Il permettra de raccorder les champs gaziers du Nigeria (à partir de Wari sur le fleuve du Niger) au réseau algérien.
La Russie a annoncé qu’elle accentuerait la réduction de ses exportations de pétrole en décembre, potentiellement de 50 000 barils par jour ou plus, dans le sillage de la stratégie de l’Opep+ de soutenir les prix de l’or noir et de stabiliser le marché.
La consommation mondiale de gaz a enregistré une hausse sensible au mois de novembre 2023, selon le dernier rapport mensuel du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF). La consommation a notamment été tirée par l’Union européenne (UE), qui a connu son deuxième mois consécutif d’augmentation de la consommation de gaz équivalant à 33,6 milliards de mètres cubes (bcm).
Les prix du pétrole ont nettement augmenté hier, bénéficiant des prévisions haussières de l’OPEP et de l’AIE, ainsi que de la montée du risque géopolitique.
Le ministre koweïtien du Pétrole a qualifié la démarche de certains pays occidentaux lors de la COP28 d'«attaque agressive» et de tentative de dominer l'économie mondiale grâce à des sources d'énergie alternatives.
Le défi de l’export pour l’industrie céramique nationale a été au centre du débat soulevé hier, à Alger, dans le cadre du séminaire «ALGERCERAMICA» consacré à la thématique de la valorisation et de la promotion de l’industrie nationale de carreaux céramiques destinés aux marchés national et international.
L’Algérie continue d’être le principal pays fournisseur de gaz à l’Espagne, avec 28,7% du total, (106 275 GWh) devant les Etats-Unis et la Russie, en dépit d’un recul des exportations algériennes enregistré au mois de novembre, au profit des Etats-Unis qui continuent leur offensive pour placer leur GNL en Europe, en profitant des sanctions imposées à la Russie.
Les pays de l’alliance Opep+, dont l’Algérie, envisagent une reconduction de leur décision de réductions volontaires au-delà du mois de mars prochain, si les conditions du marché l’exigent, indique le ministre de l’Energie et des Mines. «Le ministre Mohamed Arkab a informé que l’OPEP et ses partenaires de la Déclaration de Coopération demeurent extrêmement vigilants et attentifs à l’évolution des fondamentaux du marché pétrolier à court terme.
L’ancien ministre de l’Energie, Sadek Boussena, estime que les questions pétrolières et gazières nationales ne relèvent pas uniquement d’équations économiques et techniques, car selon lui, «les bonnes réponses ne peuvent émaner que d’un débat politique en vue d’asseoir le plus large consensus possible autour de mesures et de réformes dont certaines sont certes complexes et difficiles à entreprendre mais urgentes à traiter».
Le froid qui caractérise les relations diplomatiques algéro-espagnoles et son impact sur le volet économique poussent de nombreuses entreprises espagnoles à contourner les obstacles d’exportation de leurs produits, en passant par des entreprises intermédiaires au Portugal, et en y créant des filiales.