La Namibie aurait fait part de son souhait de rejoindre les rangs de l’OPEP, dans le sillage de découvertes importantes de pétrole, dont le potentiel est estimé à 700 000 b/j à l’horizon 2030.
L’OPEP a créé «une grande valeur» en «garantissant que la dynamique du marché est contrôlée et gérée de manière durable», a déclaré la commissaire namibienne au pétrole, Maggy Shino, lors d’un récent événement en ligne, suggérant, selon Oil Price, que la nation d’Afrique du Sud-Ouest serait heureuse de rejoindre le groupe pétrolier.
Tout comme le Brésil, la Namibie pourrait devenir, dans un premier temps, membre de la Charte de coopération de l’OPEP, puis membre à part entière, selon des sources citées par Reuters. Plusieurs compagnies, dont notamment Shell et TotalEnergies, investissent dans l’avenir pétrolier de la Namibie.
Deux découvertes en particulier – Graff de Shell et Venus de TotalEnergies – pourraient transformer le pays non seulement en nouveau producteur de pétrole, mais aussi en producteur majeur.
La découverte de Graff pourrait contenir jusqu’à 1,7 milliard de barils de pétrole et de gaz répartis sur trois puits, selon les estimations de Barclays, cité par Oil Price. La découverte de Vénus est encore plus importante, avec des réserves pouvant atteindre 3 milliards de barils d’équivalent pétrole. La société a annoncé il y a quelques jours que la première phase de son exploration dans le champ de Mopane, au large de la Namibie, pourrait contenir au moins 10 milliards de barils de pétrole.
Le champ Mopane est situé dans le bassin d’Orange, où Shell et TotalEnergies ont réalisé plusieurs découvertes de pétrole et de gaz. Galp a produit en moyenne un peu plus de 122 000 barils d’équivalent pétrole par jour en 2023. Les découvertes pétrolières «ont le potentiel de placer la Namibie parmi les 15 premiers pays producteurs de pétrole d’ici 2035», a déclaré l’année dernière la Première ministre namibienne, Saara Kuungongelwa-Amadhila.