Les cours du pétrole sont influencés par la remontée de la production de schiste aux Etats-Unis, où la production dans les principaux bassins de pétrole atteindra, en septembre, le plus haut niveau jamais égalé depuis mars 2020, a annoncé lundi l’Energy Information Administration (EIA) dans un rapport.
Dans un contexte de craintes relatives au risque d’une récession mondiale, les prix du pétrole ont poursuivi leur déclin hier. Les places de cotation de l’or noir réagissaient aux informations pessimistes sur les données économiques de la Chine, principal importateur de brut dans le monde, ainsi qu’aux perspectives d’une augmentation de la production de l’Iran, dans le cas où un accord sur le nucléaire est concrétisé.
La Banque centrale chinoise a réduit les taux de prêt pour relancer la demande, alors que l’économie nationale ralentissait de manière inattendue en juillet, l’activité des usines et de la vente au détail étant comprimée par la politique «zéro Covid» de Pékin et une crise immobilière.
Les regards des investisseurs se tournaient également vers le dossier des pourparlers en cours pour relancer l’accord nucléaire iranien de 2015. Davantage de pétrole à l’issue d’un accord, estiment-ils, pourrait influer sur le marché.
Selon les dernières avancées liées au dossier, un accord pourrait être scellé, dans le cas où l’Iran et les Etats-Unis acceptaient une offre de l’Union européenne, qui supprimerait les sanctions sur les exportations de pétrole iranien.
L’Iran avait répondu lundi au projet de texte «final» de l’Union européenne pour sauver l’accord nucléaire de 2015, a déclaré un responsable de l’UE, cité par Reuters, mais n’a fourni aucun détail sur la réponse de l’Iran au texte. Le ministre iranien des Affaires étrangères avait, pour sa part appelé, les Etats-Unis à faire preuve de flexibilité pour résoudre les trois problèmes restants.
La levée des sanctions pétrolières contre l’Iran pourrait conduire le pays à augmenter son approvisionnement de 1,3 million de barils, a déclaré le responsable de la stratégie des matières premières d’ING Bank, dans une note répercutée par Bloomberg. «L’offre supplémentaire devrait atténuer les tensions attendues sur le marché au cours du second semestre de l’année prochaine», a-t-il dit.
Les cours du pétrole sont également influencés par la remontée de la production de schiste aux Etats-Unis, où la production dans les principaux bassins de pétrole atteindra, en septembre, le plus haut niveau jamais égalé depuis mars 2020, a annoncé lundi l’Energy Information Administration (EIA) dans un rapport. Dans le Permien, le plus grand bassin américain de pétrole de schiste, la production atteindra un record de 5,408 millions de barils par jour, a-t-il précisé.
Dans ce contexte, le contrat à terme sur le Brent pour le règlement d’octobre a chuté hier, en cours de matinée, de 0,9%, à 94,25 dollars le baril, alors que les contrats à terme sur le brut WTI ont nettement baissé, se négociant sous les 89 dollars le baril. Les deux références à terme du pétrole ont reculé d’environ 3% lors des sessions précédentes.