Grâce aux nouvelles infrastructures, l’offre totale de GNL devrait presque doubler dans les années à venir, passant d’environ 380 millions de tonnes par an (Mtpa) en 2021 à environ 636 Mtpa en 2030, avec plusieurs grands projets GNL déjà en cours ou en cours de réalisation. La production de GNL devrait culminer à 705 Mtpa en 2034.
Les investissements dans les nouvelles infrastructures de gaz naturel liquéfié (GNL) devraient augmenter d’environ 50% en 2024, pour atteindre 42 milliards de dollars, selon une analyse du cabinet de recherche énergétique Rystad Energy.
L’étude soutient que les nouveaux projets sont impulsés par l’aggravation de la crise énergétique mondiale, qui pousse les pays consommateurs à chercher, par tous les moyens, à sécuriser des sources d’énergie fiables, à mesure que la demande de gaz en provenance d’Europe et d’Asie augmente.
«Les dépenses consacrées aux nouveaux projets de GNL devraient totaliser 27 milliards de dollars en 2022 et 32 milliards en 2023, alors qu’elles culmineront à 42 milliards en 2024», note le cabinet Rystad.
Le même cabinet souligne que le gaz naturel est un élément central des systèmes de production d’électricité de nombreux pays et, bien qu’il y ait une volonté de réduire la dépendance aux combustibles fossiles et de passer à un mix énergétique à faible émission de carbone, la demande de GNL devrait augmenter à court terme.
«La demande mondiale de gaz devrait augmenter de 12,5% d’ici 2030, passant d’environ 4000 milliards de mètres cubes (mmc) à environ 4,5 mmc. La demande de gaz dans les Amériques restera relativement stable jusqu’en 2030. En revanche, grâce à une forte croissance économique et aux politiques favorables au gaz des gouvernements, la demande régionale en Asie et dans le Pacifique va monter en flèche, augmentant de 30%, d’environ 900 milliards de mètres cubes à près de 1,16 mmc d’ici 2030. Les Amériques – principalement les Etats-Unis – représenteront 30% de la demande cumulée de gaz d’ici 2030, tandis que l’Asie-Pacifique représentera 25%», souligne l’étude.
«Les récentes flambées des prix sur les marchés du gaz naturel dans le monde ont quelque peu limité la demande de gaz, déclenchant une résurgence de la production d’électricité au charbon dans de nombreux pays.
Cependant, les gouvernements misent toujours sur le gaz en tant que carburant de transition abordable pour l’électricité dans les années à venir, comme en témoigne la croissance rapide des investissements dans les infrastructures de GNL», déclare Palzor Shenga, vice-président de l’analyse chez Rystad Energy.
Grâce aux nouvelles infrastructures, l’offre totale de GNL devrait presque doubler dans les années à venir, passant d’environ 380 millions de tonnes par an (Mtpa) en 2021 à environ 636 Mtpa en 2030, avec plusieurs grands projets GNL déjà terminés ou en cours de réalisation. La production de GNL devrait culminer à 705 Mtpa en 2034.