Dans l’entretien accordé à El Watan, Achour Mihoubi, architecte au long cours, nous parle de l’ouvrage publié avec son associé Abderrahmane Mahgoun : Itinéraire d’architectes. Dans cet ouvrage, les deux auteurs présentent les travaux de leur cabinet (MMA). Mihoubi est catégorique : «La place dévolue à l’architecture est totalement désavantageuse pour l’exercice de la profession d’architecte aujourd’hui en Algérie.»
Dans l’entretien accordé à El Watan, l’historien Nedjib Sidi Moussa revient sur l’écriture de l’histoire, en cette année de célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. L’auteur de l’essai très remarqué, Algérie, une autre histoire de l’indépendance (Puf/Barzakh), considère que «l’autonomie du champ scientifique est inséparable du triomphe des libertés démocratiques».
Dans l’entretien accordé à El Watan, le militant politique et auteur d’un essai Le miroir amazigh publié récemment aux éditions Tafat nous parle des « traits permanents » de l’âme amazighe. Pour lui, il est nécessaire de « bâtir ». « Aujourd’hui, nous avons conquis des droits et, par conséquent, la question amazighe n’est plus appréhendée de la même façon par ceux qui nous gouvernent. Ces deniers ont consenti des concessions. Il n’en demeure pas moins qu’une hostilité ouverte ou pernicieuse est toujours présente. C’est dans cet espace restreint, même largement insuffisant, qu’il faut exceller », tranche-t-il
Dans l’entretien accordé à El Watan, le Dr Salim Kebba revient sur le phénomène des intoxications alimentaires. Pour lui, les causes de la hausse qui a été enregistrée au cours de l’année passée s’expliquent par le fait qu’il y a eu reprise de l’activité des commerces liés à la restauration après presque une année de restrictions sanitaires. Selon le Dr Kebba, il est temps pour les établissements de restauration et de l’agroalimentaire de se conformer à la méthode HACCP.
Une délégation de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA) arrive en Algérie aujourd’hui pour une visite qui s’étalera jusqu’au 6 juin.
Rabie Hammouda, reporter et producteur à la Radio algérienne d’expression amazighe Chaîne II, revient sur le tour de la pentapole du M’zab, qu’il a lancé en collaboration avec l’Office de protection et promotion de la vallée du M’zab (OPVM).
Dans l’entretien accordé à El Watan, le SG du HCA affirme que le bilan de l’enseignement de tamazight reste «globalement positif». «Il y a des avancées remarquables. L’Algérie a consenti des efforts louables en faveur du développement de la langue amazighe et de sa réhabilitation...», se réjouit-il. Il reconnaît néanmoins que «beaucoup reste à faire et à parfaire». A cet effet, un mémorandum portant formulation d’un cadrage stratégique (2021-2038) relatif à la généralisation de l’enseignement de tamazight dans le système éducatif et de formation a été transmis au président de la République.
Les retraités ne sont pas satisfaits des dernières revalorisations de leur pension. L’Organisation syndicale des retraités algériens (OSRA) parle carrément de «supercherie». «Je tiens à dénoncer l’information qui fait de la dernière revalorisation une augmentation des pensions alors que celle-ci n’en est pas une», relève Bachir Hakem, chargé de l’organique au syndicat des retraités, non agréé.
Le Parti des travailleurs (PT) pointe la «dégradation épouvantable» de la situation sociale de l’immense majorité du peuple. «La misère s’installe dangereusement sur toute l’étendue du territoire national et s’aggrave chaque jour davantage en raison de la flambée démentielle des prix, qui augmentent depuis septembre 2021 sans jamais baisser, effondrement sans précédent du pouvoir d’achat, incapacité avérée du gouvernement à stopper cette spirale infernale et la descente aux enfers.
Des bénéficiaires des logements Aadl de Rahmania ont tenu, hier, un sit-in devant le siège du ministère de l’Habitat. Dans leur plateforme de revendications figurent deux points essentiels : nécessité d’ouvrir des écoles et de juguler l’insécurité.
Les décrets présidentiels portant nouvelle grille indiciaire des traitements et les modalités d’attribution de la bonification indiciaire continuent de faire des mécontents.
L’Organisation syndicale des retraités algériens (OSRA) apporte son soutien aux syndicats autonomes. Dans une déclaration rendue publique dimanche, le bureau national d’OSRA exprime son «soutien indéfectible» à la grève de deux jours (26 et 27 avril) à laquelle a appelé la Confédération des syndicats autonomes (CSA).
Dans l’entretien accordé à El Watan, Ali Guenoun, historien, revient sur la genèse du Printemps berbère. «La question amazighe est refoulée durant la guerre d’indépendance pour rebondir une fois que l’Algérie s’est libérée du colonialisme (…). La généralisation de la langue arabe et l’exclusion de toute expression officielle en tamazight après 1962 font resurgir en surface cette question», soutient l’auteur de La question kabyle dans le nationalisme algérien 1949-1962 (Le Croquant/Casbah, 2021), précisant que «même si au début, ses buts spécifiques n’étaient pas politiques, la question amazighe a servi de cadre politique de substitution». S’agissant des récits divergents sur cette séquence importante de l’histoire algérienne, il note : «Tous les mouvements sociaux ou politiques ont connu des moments difficiles liés aux mutations des situations politiques et de leurs encadrements. Le Mouvement culturel berbère n’y a pas échappé. Les récits diffèrent, parce que les porteurs de mémoire n’ont pas tous les mêmes objectifs et les mêmes ambitions.»
Des syndicats de l’éducation annoncent leur entrée en grève à partir de la fin du mois en cours. Regroupées en Intersyndicale, ces organisations, réunies en fin de semaine dernière, appellent à une journée de contestation dont elles n’ont pas précisé la date exacte pour protester contre la chute du pouvoir d’achat.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Abderrezak Dourari considère que la «maîtrise des langues étrangères pour n’importe quel pays est devenue une nécessité impérieuse dans le contexte de cette mondialisation sauvage et sans scrupule». Pour le linguiste, qui vient de publier un essai Penser les langues en Algérie, Ed. Frantz Fanon, 2022, le maintien de la politique linguistique «irrationnelle» actuelle «consistant à faire triompher l’Un face au Multiple (…) est le symptôme que c’est la même tendance idéologique qui a mené le pays contre le mur et retardé son développement dans tous les domaines, qui demeure encore très influente dans la politique linguistique de l’Etat algérien».
Retour à la protestation chez les robes noires. L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) a appelé ses adhérents à boycotter les tribunaux criminel et des mineurs, à compter de lundi 18 avril et jusqu’à nouvel ordre, pour dénoncer le maintien du nouveau régime fiscal. «Le conseil a décidé d’appliquer la décision de l’assemblée générale extraordinaire tenue le 8 janvier 2022 portant non-application du régime fiscal instauré par la loi de finances 2022.
L’Organisation syndicale des retraités algériens (OSRA) prend note de la «réponse positive» du gouvernement de revaloriser les retraites, mais estime que les pensions restent «faibles». Le syndicat continue de revendiquer une pension minimale équivalente au SNMG, qui devrait être de 60 000 DA minimum.
Les modalités d’ouverture du concours pour l’accès à la formation pour l’obtention du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) viennent d’être fixées par un arrêté publié au Journal officiel (n°21).
Dans l’entretien accordé à El Watan, le président du Syndicat autonome des travailleurs de l’éducation et de la formation (Satef) et frais émoulu coordinateur de la Confédération des syndicats autonomes (CSA), Boualem Amoura, revient sur le constat fait par les syndicats autonomes réunis dernièrement : érosion du pouvoir d’achat et «insignifiances» des dernières augmentations salariales. Pour Amoura, les représentants des travailleurs, réunis au sein de la CSA, plaident pour un SNMG de 80 000 DA. Le syndicaliste est favorable à l’ouverture d’un dialogue «sérieux» afin d’éviter une explosion sociale. «Nous devons être associés à toutes les questions qui concernent la vie et l’avenir des travailleurs. Nous sommes pour l’inclusion et non pour l’exclusion», affirme-t-il.
Les retraités exigent le versement de la revalorisation décidée en mai 2021. Face à l’érosion de leur pouvoir d’achat, ils réclament une revalorisation «conséquente» de leurs pensions. Ils souhaitent l’intervention du président de la République.