L’effort mérite d’être connu de tous. Journaliste de profession, Mohamed Kebci s’est attelé à faire le portrait des martyrs de son village, Agouni-Fourrou, aux Ouacifs (Tizi Ouzou).
Les conditions d’accès à l’Ecole supérieure de la magistrature (ESM) viennent d’être modifiées. L’accès à l’Ecole est désormais ouvert à tout candidat âgé de 27 ans au moins et de 40 ans au plus à la date du concours, précise le décret exécutif n° 22-243 fixant l’organisation de l’Ecole supérieure de la magistrature, les modalités de son fonctionnement ainsi que les conditions d’accès, le régime des études et les droits et obligations des élèves magistrats, publié au dernier Journal officiel (n°46).
La société chaouie a suscité peu d’écrits. Les rares textes connus sont ceux de chercheurs étrangers, particulièrement français, à l’instar de l’ethnologue Germaine Tillon dont les travaux menés dans les années 1930 à El Ménéa et chez les Ouled Abderrahmane sont devenus une référence incontournable pour les chercheurs en sciences sociales.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le jeune essayiste Ali Chibani évoque le long combat du poète Jean El Mouhoub Amrouche (1906-1962) pour la dignité de son peuple. «Ses écrits prouvent aussi que Jean Amrouche s’est, dès son adolescence, assigné la mission d’être «la bouche des malheurs qui n’ont point de bouche, comme l’écrit Aimé Césaire», souligne-t-il. S’agissant de la nécessaire réhabilitation de cette figure majeure de la littérature et du combat politique, l’auteur est sans appel : «Ceux qui connaissent le parcours politique, journalistique et littéraire de Jean Amrouche sont admiratifs et reconnaissants. Ceux qui l’ignorent parce qu’ils n’ont pas eu l’opportunité d’entendre parler de lui peuvent le faire en découvrant son œuvre, et c’est là le seul hommage valable que l’on puisse rendre à un écrivain. Quant à ceux qui veulent le faire oublier, je suis certain qu’ils ne reconnaîtront jamais l’importance qu’a eue cet homme d’exception dans l’histoire de la première moitié du XXe siècle.»
Les Mémoires du grand baroudeur, Abdelhafidh Yaha, intitulés Au cœur des maquis de Kabylie 1948-1962), Mon combat pour l’indépendance de l’Algérie, ressortent aujourd’hui en librairie, annonce l’éditeur Arezki Aït Larbi. La grande moudjahida, Djamila Bouhired a écrit la préface. Au vitriol.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Salim Kebbab, docteur vétérinaire, estime que des mesures doivent être prises pour réguler la pratique de l’élevage ovin en Algérie. «Des mesures draconiennes doivent être mises en place pour débusquer ces pseudos-éleveurs qui font saigner le citoyen à chaque Aïd El Adha et lors du mois de Ramadhan, ceci non seulement dans un souci de régulation et de structuration du marché (à bestiaux et des viandes), mais avant tout et surtout pour la préservation et la conversation de cette ressource animale, notamment sur le plan génétique. Sachant que l’Algérie est riche de plusieurs lignées ovines», souligne-t-il. Le Dr Kebbab suggère : «Il faut un plan d’urgence et une vision prospective pour l’élevage ovin qui est au premier rang de toutes les productions animales du pays. L’Algérie étant connue traditionnellement comme un pays d’élevage ovin par excellence ; historiquement, l’élevage ovin a, depuis la nuit des temps, tenu une place prépondérante dans l’économie du pays et cette activité économique fait vivre aujourd’hui plus de 10 millions d’Algériens (principalement dans la steppe) et représente une part substantielle dans le secteur de l’agriculture, puisque la contribution de l’élevage ovin se situe, selon différentes études, dans fourchette comprise entre 50 et 60% dans la formation du PIB de l’agriculture. »
L’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA) annonce l’organisation du concours d’accès à la formation pour l’obtention du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA) à la prochaine rentrée universitaire.
Dans l’entretien accordé à El Watan, le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, revient sur la dernière rencontre avec le président Tebboune. «Pour nous, le dialogue n’est pas une option de circonstance, mais une constante politique du parti qui, pour nous, est la seule démarche en mesure d’apporter des solutions concrètes et consensuelles à la crise structurelle et multidimensionnelle qui touche notre pays. Ce dialogue est devenu impératif pour faire face aux défis actuels et futurs, internes et externes et préserver la stabilité, l’unité et la souveraineté nationales», résume-t-il. Et d’insister : «Le FFS a toujours considéré que la libération des détenus d’opinion, et au-delà la fin de la judiciarisation de la vie publique, l’ouverture des champs politique et médiatique étaient indispensables pour créer un climat favorable à un dialogue inclusif.»
L’Union des ordres des avocats algériens (UNOA) a décidé la levée du gel du concours d’accès à la profession d’avocat (CAPA). «Le conseil a décidé la levée du gel du concours professionnel d’avocat tout en maintenant le gel sur l’adhésion à la profession jusqu’à l’ouverture de la session par le conseil de l’Union», a annoncé l’UNOA dans un communiqué rendu public jeudi 9 juin.
Le virus circule activement en Europe et en Amérique du Nord : quelque 1000 cas hors Afrique où cette maladie est endémique sont signalés.
Plusieurs pays, principalement en Europe, ont recensé des cas de variole du singe ou «monkeypox». Que sait-on aujourd’hui de cette maladie ? La variole du singe comme la variole humaine sont des maladies virales induites par des virus de la famille des poxvirus. C’est une très large famille de virus à ADN et dont la particule virale est enveloppée. Les poxvirus existent depuis très longtemps, chez l’homme, les singes, les bovins, les chevaux, les moutons, les chèvres, les oiseaux, etc. La plupart des poxvirus ne causent pas de maladies graves et/ou létales chez leurs hôtes et ne causent pas des zoonoses chez l’homme. Par contre, le poxvirus des singes est capable d’infecter l’homme et d’induire des maladies chez les personnes infectées. Ce virus était jusqu’à présent endémique dans certains pays de l’Afrique centrale et de l’Ouest. Et plus récemment, il a été importé dans plusieurs pays d’Europe, aux Etats-Unis et en Afrique du Nord. Le réservoir naturel du virus n’est pas encore totalement identifié, mais il s’agirait de rongeurs. Dans les régions africaines endémiques, la mortalité est en moyenne de 5% et qui serait due à des complications de surinfection.
Dans l’entretien accordé à El Watan, Mouanis Bekari nous parle de son roman Le testament de Jugurtha, publié aux éditions Gaïa. Le récit servi par un style classique brillant est agrémenté d’une préface du poète Amin Khan, d’un préambule et de notes explicatives. L’auteur, interrogé sur les sources sur lesquelles il s’est appuyé pour écrire son roman, nous dit sans ambages : «Mon but n’est pas d’avoir raison, mais d’ouvrir un débat plutôt tombé en désuétude depuis Jean Amrouche et Mohamed Chérif Sahli. Tout se passe comme si la figure de Jugurtha avait été figée par un consensus académique qui, tout en lui reconnaissant des qualités exceptionnelles, s’accorde sur son ambition immodérée, son hubris dirait Salluste, et sur le juste châtiment qui l’a sanctionné. Or, c’est précisément parce qu’il n’y a pas de sources inédites que l’on est en droit de contester celles qui fondent la doxa sur Jugurtha»
Dans l’entretien accordé à El Watan, Achour Mihoubi, architecte au long cours, nous parle de l’ouvrage publié avec son associé Abderrahmane Mahgoun : Itinéraire d’architectes. Dans cet ouvrage, les deux auteurs présentent les travaux de leur cabinet (MMA). Mihoubi est catégorique : «La place dévolue à l’architecture est totalement désavantageuse pour l’exercice de la profession d’architecte aujourd’hui en Algérie.»
Dans l’entretien accordé à El Watan, l’historien Nedjib Sidi Moussa revient sur l’écriture de l’histoire, en cette année de célébration du 60e anniversaire de l’indépendance de l’Algérie. L’auteur de l’essai très remarqué, Algérie, une autre histoire de l’indépendance (Puf/Barzakh), considère que «l’autonomie du champ scientifique est inséparable du triomphe des libertés démocratiques».
Dans l’entretien accordé à El Watan, le militant politique et auteur d’un essai Le miroir amazigh publié récemment aux éditions Tafat nous parle des « traits permanents » de l’âme amazighe. Pour lui, il est nécessaire de « bâtir ». « Aujourd’hui, nous avons conquis des droits et, par conséquent, la question amazighe n’est plus appréhendée de la même façon par ceux qui nous gouvernent. Ces deniers ont consenti des concessions. Il n’en demeure pas moins qu’une hostilité ouverte ou pernicieuse est toujours présente. C’est dans cet espace restreint, même largement insuffisant, qu’il faut exceller », tranche-t-il
Dans l’entretien accordé à El Watan, le Dr Salim Kebba revient sur le phénomène des intoxications alimentaires. Pour lui, les causes de la hausse qui a été enregistrée au cours de l’année passée s’expliquent par le fait qu’il y a eu reprise de l’activité des commerces liés à la restauration après presque une année de restrictions sanitaires. Selon le Dr Kebba, il est temps pour les établissements de restauration et de l’agroalimentaire de se conformer à la méthode HACCP.
Une délégation de l’Association Josette et Maurice Audin (AJMA) arrive en Algérie aujourd’hui pour une visite qui s’étalera jusqu’au 6 juin.
Rabie Hammouda, reporter et producteur à la Radio algérienne d’expression amazighe Chaîne II, revient sur le tour de la pentapole du M’zab, qu’il a lancé en collaboration avec l’Office de protection et promotion de la vallée du M’zab (OPVM).
Dans l’entretien accordé à El Watan, le SG du HCA affirme que le bilan de l’enseignement de tamazight reste «globalement positif». «Il y a des avancées remarquables. L’Algérie a consenti des efforts louables en faveur du développement de la langue amazighe et de sa réhabilitation...», se réjouit-il. Il reconnaît néanmoins que «beaucoup reste à faire et à parfaire». A cet effet, un mémorandum portant formulation d’un cadrage stratégique (2021-2038) relatif à la généralisation de l’enseignement de tamazight dans le système éducatif et de formation a été transmis au président de la République.
Les retraités ne sont pas satisfaits des dernières revalorisations de leur pension. L’Organisation syndicale des retraités algériens (OSRA) parle carrément de «supercherie». «Je tiens à dénoncer l’information qui fait de la dernière revalorisation une augmentation des pensions alors que celle-ci n’en est pas une», relève Bachir Hakem, chargé de l’organique au syndicat des retraités, non agréé.