La Banque mondiale (BM) a annoncé, pour cette année, un taux de croissance de 2,4% de l’économie mondiale, en recul pour la troisième année consécutive, après avoir atteint 2,6% l’année écoulée, selon les données publiées.
Le Fonds monétaire international (FMI) a, dans un communiqué publié la semaine dernière, annoncé une augmentation de 50% des quotes-parts de ses pays membres (238,6 milliards de DTS, soit 320 milliards de dollars), ce qui portera le total à 715,7 milliards de DTS (960 milliards de dollars).
«On est sur le point d’ouvrir le capital du CPA, l’opération se fera en janvier 2024», a déclaré le DG du Crédit populaire algérien, Ali Kadri, en marge des travaux de la rencontre annuelle de la Commission d’organisation et de surveillance des opérations en Bourse (Cosob).
«Dans la mesure où il y a toujours un risque que l’inflation persiste, un resserrement graduel de la politique monétaire contribuerait à la contenir», a affirmé jeudi dernier le FMI.
La réévaluation des projets pour l’année 2024 s’élève à pas moins de 489,25 milliards de dinars en autorisations d’engagement et 396,83 en crédits de paiement. Il s'agit là des montants consacrés dans le projet de loi de finances 2024, voté il y a quelques jours par l’APN.
L’exercice 2022 a été marqué par l’entame des travaux de la première phase du projet de modernisation de la centrale des impayés, a affirmé la Banque d’Algérie dans son dernier rapport relatif à l’évolution économique et monétaire.
Les transactions par carte ont enregistré une progression de 22,23% en 2022, selon la Banque d’Algérie, qui considère que cela traduit les «importants efforts fournis par les adhérents au système monétique interbancaire (banques et Algérie Poste) dans le sens du développement des transactions par carte en particulier et des paiements électroniques en général».
Quid de l’infrastructure bancaire en Algérie ? Les derniers chiffres fournis par la Banque d’Algérie (BA), dans son rapport annuel 2022 relatif à l’évolution économique et monétaire rendu public tout récemment dressent un état des lieux de l’activité bancaire, ses performances et ses faiblesses.
Philippe R. Didier est expert senior en finances publiques en France. Il intervient auprès du ministère algérien des Finances depuis 2017 en vue de l’accompagner dans la mise en place de la nouvelle architecture de la réforme budgétaire.
La Cour des comptes a organisé, hier à Alger, en partenariat avec la délégation de l’Union européenne, un séminaire portant sur «Les perspectives des réformes budgétaires et comptables découlant de la mise en œuvre de la loi organique relative aux lois des finances».
L’avenir du secteur public économique reste une des préoccupations majeures de l’heure. Faut-il le maintenir sous perfusion, en y injectant des sommes colossales de l’argent public afin de sauver les emplois ou lui chercher des solutions, c’est-à-dire des repreneurs pour certaines entreprises, avec tout ce que cela implique sur le plan social ?
La mise en œuvre de la réforme budgétaire, dans le cadre de la loi organique 18-15 relative aux lois de finances, entrera dans sa deuxième année en 2024.
Les récentes déclarations des autorités sur le niveau réel du PIB de l’Algérie, et qui n’a pas manqué de susciter alors sinon l’étonnement du moins toutes sortes d’interrogations, semblent être bien plus qu’un simple effet d’annonce.
Afin d’encourager l’accessibilité à ce moyen de communication qu’est l’internet, le gouvernement prévoit dans le projet de loi de finances 2024 de reconduire «l’exonération de la taxe sur la valeur ajoutée, jusqu’au 31 décembre 2025» pour les frais et redevances liés aux services d'accès fixe à internet, ainsi que les charges relatives à la location de la bande passante destinée exclusivement à la fourniture du service internet fixe.
e projet de loi de finances 2024 prévoit un déficit budgétaire de 6170,0 milliards de dinars (–17,4% du PIB) contre -5526,0 milliards de dinars (–16,4% du PIB), en prévision de la clôture de l’année 2023, et un déficit du Trésor représentant -7073,2 milliards de dinars (–19,9% du PIB) en 2024.
Le projet de loi de finances 2024 prévoit de nouvelles dispositions fiscales. De nombreux produits alimentaires de base seront ainsi exonérés d’impôts. L’Exécutif cherche, à la faveur de ces mesures, à soutenir le pouvoir d’achat des ménages à l’heure où l’inflation – c’est démontré – reste encore assez élevée et se trouve ancrée dans les produits alimentaires industriels et les légumes frais. La vente des produits, comme les céréales destinées à la fabrication des farines (farines courantes et supérieures, semoules, pain), sera exemptée de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).
L’inflation a atteint 9,7% sur les huit premiers mois de 2023, celle des produits alimentaires atteignant 14,0%. Après des années d’inflation relativement modérée, l’indice des prix à la consommation (IPC) a augmenté de 7,2% en 2021, puis 9,3% en 2022.
Ces trois dernières années, en particulier depuis février 2022, les pays MENA ont enregistré des taux d’inflation élevés qui sont dus en partie aux dépréciations monétaires et à l’inhabituelle turbulence des termes de l’échange», selon une étude «Trouver le juste équilibre : emploi et salaires en temps de crise dans la région MENA» du bulletin d’information du groupe de la Banque mondiale paru en octobre 2023.
Un rapport du Bulletin d’information économique de la région MENA du groupe de la Banque mondiale expose les dernières prévisions macroéconomiques de la région et examine l’aspect humain des chocs macroéconomiques survenus ces quatre dernières années.
Le ministre des Finances, Laaziz Faid, a annoncé, mercredi dernier, en réponse aux questions des députés sur le projet de loi des finances rectificative 2023, que les mesures prises par les autorités publiques, notamment en assurant l’abondance des matières premières, la régulation et la subvention des prix, contribueront à réduire le taux d’inflation en baisse continue depuis plusieurs mois.