L’inflation est partout, aux Etats-Unis, en Europe et dans beaucoup d’autres pays, à l’instar de l’Algérie. Le phénomène est spectaculaire et des dirigeants de ces pays semblent prendre très au sérieux la menace... Tous les pays, sans exception, connaissent une inflation galopante qui devient de plus en plus forte depuis une année déjà.
Comme chaque année, le mois de Ramadhan reste la période durant laquelle les Algériens s’aperçoivent plus que d’habitude de l’évolution des prix des produits alimentaires qui ne riment qu’avec l’augmentation.
La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a organisé hier une rencontre, à l’hôtel El Aurassi, à Alger, sur un des thèmes qui constitue actuellement une des sources d’inquiétude particulièrement importante en raison d’abord de l’inflation qui a cours dans le monde, comme une des conséquences de la pandémie de Covid-19, et de turbulences géopolitiques, ensuite, qui surviennent depuis un mois avec le conflit ukrainien.
Le gouverneur de la Banque d’Algérie (BA) vient d’en remettre une couche au sujet du rôle joué, ces derniers temps, par les banques dans le financement des projets d’investissement.
a Confédération algérienne du patronat et du citoyen (CAPC) a organisé hier une rencontre à Alger pour présenter le «Livre blanc sur l’entreprise et le développement» qu’elle a conçu pour, dit-elle, œuvrer dans le sens d’«une nouvelle politique de l’entreprise et de l’investissement». Le président de la CAPC, Mohamed Sami Agli, a souligné que ce livre blanc, rendu public à cette occasion, «est destiné à faire partager nos idées, nos réflexions, nos préoccupations et notre vision de l’avenir de notre économie».
M. Kaoubi analyse les actions du gouvernement à la lumière des dernières décisions qui l’ont amené à renoncer à ses premiers choix de politique économique, formulés dans le cadre de la loi de finances 2022, afin d’atténuer l’effet d’une forte inflation qui a mis à rude épreuve le pouvoir d’achat des Algériens.
Un mois et demi après l’entrée en vigueur de la loi de finances 2022, où sont contenues de nouvelles mesures de fiscalité visant à renflouer les caisses de l’Etat, ce dernier décide de faire machine arrière pour annuler ou geler certaines dispositions fiscales.
Décidément, la machine économique a vraiment du mal à redémarrer. Il ne s’agit pas ici d’énumérer toute la série de réformes économiques dont se gargarisent les différents gouvernements depuis fort longtemps et qui ont du mal apparemment à être traduites dans les faits.
Selon des banquiers, nombre de questions restent encore en suspens. «Par exemple, quand les banques pourront-elles acheter des devises ? Auprès de qui les achèteront-elles ? Comment alimenter ces comptes et comment procéder à la cession de ces devises ? La vente auprès de la clientèle et quelle est la clientèle qui pourra acheter ?» Ces questions seront abordées lors d’une réunion prévue prochainement afin de traiter de ces problèmes.
Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, a reçu lundi dernier à Alger l’ambassadeur et chef de la délégation de l’UE en Algérie, Thomas Eckert, qui a pris ses fonctions à la mi-septembre 2021.
Conçue au départ pour avoir un droit de regard sur la manière dont a été utilisé l’argent public par l’Exécutif, la loi de règlement budgétaire est effectuée chaque année uniquement parce qu’il s’agit notamment d’une obligation légale.
Les nouvelles contaminations à la Covid-19 sont telles, que le gouvernement a dû se résoudre à «reporter toutes les visites de travail et d’inspection que les membres de l’Exécutif comptaient effectuer dans les wilayas du pays».
La démographie reste un paramètre important dans tout pays qui désire assurer avec maîtrise son développement et éviter les risques de la surprise face à un certain nombre de difficultés qui ne lui laisseront pas vraiment un temps de réaction.
La responsabilité des banques a été mise en avant par le gouverneur de la Banque d’Algérie, du fait que la reprise du crédit n’a pas été au rendez-vous en dépit du redressement des liquidités à fin 2021.
Le Premier ministre a réagit ce week-end au rapport de la Banque mondiale sur la situation économique du pays et ses perspectives à l’orée de la nouvelle année.
Le Premier ministre a réagi ce week-end au rapport de la Banque mondiale sur la situation économique du pays et ses perspectives à l’orée de la nouvelle année. Si ledit rapport doit bien contenir en effet quelques avancées relatives dans le domaine, il n’en demeure pas moins que les contre-performances qui y sont recensées doivent non pas inciter à leur tourner le dos pour les disqualifier, mais plutôt à en faire des thèmes de débats contradictoires dans la société pour mieux défendre la cause du développement. Ne dit-on pas que «le mieux est l’ennemi du bien» ?
Les Algériens, qui ont été eux aussi très durement éprouvés par la crise sanitaire mondiale liée à la Covid-19, feront face également aux incertitudes que suscitent les multiples réponses réservées la propagation de ce virus.