L’adoption d’un projet de résolution confirmant le droit du peuple palestinien à l’autodétermination fait référence à l’avis consultatif de la Cour internationale de justice (CIJ), qui a affirmé que l’occupation israélienne des terres palestiniennes «est illégale» et «doit prendre fin rapidement».
l «De Londres à Jérusalem, terreur promise» (*) est l’intitulé de l’ouvrage d’Akli Ourad présenté samedi dernier lors d’un café littéraire à la Fondation culturelle Ahmed et Rabah Asselah.
A l’occasion de la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien, une cérémonie s’est tenue à Alger, organisée par l’ambassade de Palestine en collaboration avec la représentation de l’ONU en Algérie.
Deux projets de résolutions liés à la Palestine ont été adoptés à l’ONU. L’un consacre «le droit du peuple palestinien à l’autodétermination» et l’autre sa «souveraineté permanente dans le Territoires occupés, y compris El Qods (Jérusalem-Est), et celle de la population arabe dans le Golan syrien occupé sur leurs ressources naturelles». Une troisième résolution, condamnant l’utilisation de mercenaires, quelles qu’en soient les formes et les manifestations, y compris celles des sociétés militaires et de sécurité privées, «comme moyen de violer les droits humains et d’empêcher l’exercice du droit des peuples à l’autodétermination», a été entérinée par 125 voix pour 51 contre et 6 abstentions.
A l’exception d’Israël, il y a eu unanimité autour de la nécessité de la poursuite des activités de l’UNRWA d’aide à la survie des Palestiniens. «Son mandat ne sera rempli que lorsque les Palestiniens cesseront d’être des réfugiés », ont souligné, majoritairement les représentants des Etats lors du dernier jour des débats à la 4ème commission de l’ONU, consacrés à l’UNRWA après le vote par la Knesset, d’une législation de démantèlement l’agence.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a ouvert, hier, à la demande de l’Algérie, du Guyana, de la Slovénie et de la Suisse, un débat sur la famine au nord de Ghaza. La réunion se tient alors que le délai d’un mois imposé par les Etats-Unis à Israël, pour autoriser l’accès de l’aide humanitaire à l’enclave sous peine de blocus sur les armes, tire à sa fin sans que l’Etat hébreu n’apporte les réponses exigées.
Les stades sont devenus des espaces d’expressions de solidarité. Les supporters utilisent des gradins pour exprimer leur soutien aux populations de Ghaza et du Liban, victimes de bombardements intenses et d’un blocus sévère.
16 Palestiniens sont morts en détention depuis le 7 octobre en Cisjordanie, suite aux mauvais traitements qui leur ont été infligés dans les geôles israéliennes. Parmi eux, l’écrivain et militant Walid Daqqa, mort le 7 avril dernier, privé de soins. Il était détenu depuis 38 ans. 16 Palestiniens sont morts en détention depuis le 7 octobre en Cisjordanie, suite aux mauvais traitements qui leur ont été infligés dans les geôles israéliennes. Parmi eux, l’écrivain et militant Walid Daqqa, mort le 7 avril dernier, privé de soins. Il était détenu depuis 38 ans.
Plusieurs villes et capitales à travers le monde ont été le théâtre samedi de manifestations massives de soutien au peuple palestinien et pour dénoncer l'agression sioniste contre la bande de Ghaza, a indiqué l'agence de presse Wafa.
Un bateau de l’ONG espagnole Open Arms a inauguré hier le corridor maritime reliant le port chypriote de Larnaca à la bande de Ghaza. L’opération qui a été réalisée conjointement avec une autre organisation caritative, World Central Kitchen (WCK), consiste en l’acheminement de 200 tonnes de vivres au profit de la population palestinienne assiégée.
Les Palestiniens de la bande de Ghaza, détenus par l’armée d’occupation sioniste, sont victimes de torture et de meurtre avec préméditation, a indiqué samedi l’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’homme (Euro-Med Monitor).
C’est la première fois qu’un haut responsable américain se prononce en faveur d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza en 150 jours d’une guerre totale contre le peuple palestinien.
La situation humanitaire dans l’enclave palestinienne est devenue catastrophique, avec près de 2,2 millions de personnes sur le point de sombrer dans la famine, selon l'Agence de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Le ministère de la Santé à Ghaza a signalé que 16 enfants sont morts de malnutrition et de déshydratation au cours des derniers jours.
Alors que les massacres des Palestiniens se poursuivent à raison d’une centaine au moins de morts par jour, les négociations semblent repartir du bon pied en vue de parvenir à une trêve. Jake Sullivan, conseiller de Joe Biden, a déclaré hier à CNN qu’un « terrain d’entente» a été trouvé lors des récentes discussions qui ont eu lieu à Paris.
Le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, a averti, hier, que la Bande de Ghaza n’avait jamais connu un tel niveau de faim, estimant que l’intention d’Israël était de «punir tous les Palestiniens simplement parce qu’ils sont Palestiniens».
Israël concentre depuis des semaines ses opérations militaires à Khan Younès où des médecins de l’hôpital Al Nasser décrivent une situation intenable dans cet établissement transformé en champ de ruines.
Si la guerre asymétrique suppose une inégalité des moyens militaires et par extension des moyens médiatiques, la résistance palestinienne a su compenser ce déséquilibre par un activisme digital qui lui a permis d’avoir une certaine visibilité et de faire entendre sa voix.
Le secrétaire général adjoint des Nations unies en charge des affaires humanitaires, Martin Griffiths, a déclaré que les souffrances des Palestiniens de la ville de Rafah, au sud de la Bande de Ghaza, sont «inimaginables», en raison de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2024.
Dans le viseur d’Israël depuis le début de la guerre, l’Unrwa est devenu, dès le prononcé des injonctions de la CIJ, un ennemi à abattre. Témoin gênant des actes de génocide commis à Ghaza, qui a aidé les magistrats de la Cour de La Haye à argumenter l’accusation et qui empêche par sa présence à Ghaza la bonne exécution du plan de déportation forcée des réfugiés, l’Unrwa se retrouve privée de fonds, avec lesquels elle maintient en vie plus de 1,7 million de Palestiniens.
Selon le ministère palestinien de la Santé, le bilan des attaques de l’armée d’occupation contre Ghaza depuis le 7 octobre dernier s’est alourdi à 25 105 martyrs et 62 681 blessés.