La campagne anti-algérienne a repris de plus belle en France. Des acteurs de la droite et de l’extrême droite ont profité de la récente interpellation de l’écrivain Boualem Sansal pour s’attaquer à l’Algérie.
Le président-élu a annoncé avoir proposé à la représentante républicaine Elise Stefanik de devenir ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU. Tandis que l’ancien directeur de l’agence de contrôle des frontières retrouve son poste.
Les républicains à la Chambre des représentants américaine ont essuyé un revers le mardi 6 février dans leur tentative d'inculpation du ministre de l'immigration de Joe Biden, Alejandro Mayorkas, qu'ils accusent d'avoir engendré une crise migratoire à la frontière entre les États-Unis et le Mexique.
Dans un article publié le 11 janvier dernier sur Orient XXI, le journaliste Jean-Pierre Sereni explique que, finalement, l’accord a été vidé de son sens depuis belle lurette.
Confronté à une forte poussée de l’extrême droite et sans majorité absolue au Parlement, le président français, Emmanuel Macron, se retrouve très fragilisé après le rejet fracassant du projet de loi sur l’immigration, à trois ans et demi de la fin de son mandat.
Tous les regards, en France et en Algérie, étaient braqués, jeudi dernier, sur l’Assemblée française. Un événement important s’y est déroulé. Il s’agit du débat et du vote sur la résolution, la première du genre, visant à dénoncer l’accord conclu entre l’Algérie et la France en 1968 sur l’immigration.
A Strasbourg, 900 personnes appellent chaque semaine le 115 pour espérer obtenir une place en hébergement d’urgence, mais 85% des demandes se soldent par une réponse négative.
L’accroissement de la population française stagne ou recule, annonçant un vieillissement à terme. La part de la population étrangère ou immigrée s’établit désormais à 10%. Avec des effets, notamment en termes économiques.
Des centaines de migrants, abandonnés en plein désert par les forces de sécurité tunisiennes, luttent pour leur survie face à la chaleur accablante et la soif. La Tunisie nie catégoriquement mener de telles expulsions.
Le projet de loi sur l'immigration adopté par le Parlement britannique cette nuit, et qui doit encore être validé par le roi Charles III, a suscité des préoccupations au sein de la communauté internationale.
Fuyant pauvreté et répression, sans projet d’avenir, de plus en plus d’Egyptiens tentent de rejoindre l’Europe, souvent au péril de leur vie comme les dizaines d’entre eux pris dans le récent naufrage en Grèce. «J’ai parlé à mon fils pour la dernière fois le soir du 7 juin : il m’a dit qu’il embarquait» deux jours plus tard, raconte le père d’un disparu de 14 ans dans le naufrage la nuit du 13 au 14 juin d’un chalutier vétuste et surchargé au large du Péloponnèse.
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Brahim Merad, a reçu, hier à Alger, le ministre d’Etat britannique à l’Immigration, Robert Jenrick, avec lequel il a évoqué l’état des relations de coopération entre les deux pays, indique un communiqué du ministère.
Humza Yousaf, premier dirigeant musulman d'un important parti politique au Royaume-Uni, devra relever le défi de poursuivre le combat pour l'indépendance de l'Ecosse après le long mandat de Nicola Sturgeon, dont il était l'un des plus proches alliés.
Le gouvernement canadien a annoncé samedi de nouvelles mesures visant à faciliter les démarches d'immigration des citoyens turcs et syriens déjà au Canada, un mois après le séisme qui a fait plus de 50.000 morts dans ces deux pays.
La candidate Rassemblement national (RN) veut instaurer la «priorité nationale» en tant que loi constitutionnelle pour avantager une personne de nationalité française par rapport à un étranger, pour l’accès au logement et à l’emploi, notamment.
Yannick Jadot (Europe Ecologie Les Verts), Fabien Roussel (Parti communiste), Jean Luc Mélenchon (La France Insoumise) , Anne Hidalgo (Parti socialiste), Emmanuel Macron (La République en Marche) et Valérie Pécresse (Les Républicains) étaient représentés à haut niveau à la rencontre-débat du 29 mars «Les Candidats face aux Français issus de l’immigration.» Les six autres candidats n’ont pas répondu à l’invitation de la France Ensemble, collectif associatif nouvellement créé.
Les élus des grandes villes, agglomérations et métropoles, réunis au sein de France urbaine, ont présenté vendredi dernier leurs propositions en matière d’immigration. Dans le même temps, une vingtaine d’organisations ont invité, à l’exception de Marine Le Pen et Eric Zemmour, les candidats pour une audition sur ce thème.
Nous avons pu découvrir le documentaire MarseilleS qui devait être projeté en avant-première à Toulouse lundi 21 mars. La réalisatrice Viviane Candas avait filmé des Algériens de Marseille en 1986 mais aussi des adhérents français du tout nouveau Front national, qu’ils soient membres à part entière ou sensibles aux thèses xénophobes du mouvement créé en partie par des anciens pieds-noirs et certains ex-OAS.
Spécialiste de la guerre d’indépendance de l’Algérie, Tramor Quemeneur est enseignant aux universités Paris-VIII et CY-Cergy Paris. Il est membre de la Commission mémoire et vérité instaurée à la suite du «Rapport Stora», ainsi que du Conseil d’orientation du Musée national d’histoire de l’immigration. Il présente avec le journaliste, écrivain et réalisateur Philippe Labro La guerre d’Algérie en direct. Les acteurs, les événements, les récits, les images (Historia et éditions du Cerf, mars 2022). Tramor Quemeneur est également l’auteur, entre autres, avec Benjamin Stora, de Lettres, carnets et récits des Français et des Algériens dans la guerre et avec Slimane Zeghidour, de L’Algérie en couleurs, 1954-1962.
Sous le titre «L’immigration : fausses menaces, vraies questions», le quotidien parisien du soir s’engage sur la thématique de l’immigration instrumentalisée par l’extrême-droite.