Le président-élu a annoncé avoir proposé à la représentante républicaine Elise Stefanik de devenir ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU. Tandis que l’ancien directeur de l’agence de contrôle des frontières retrouve son poste.
Donald Trump, désormais président élu des États-Unis, a annoncé des nominations clés pour son futur gouvernement, en ligne avec sa vision de durcissement de la politique migratoire et de renforcement de l'influence américaine aux Nations Unies. Il a proposé la députée républicaine Elise Stefanik comme ambassadrice des États-Unis auprès des Nations Unies. Stefanik, membre influent du Parti républicain, a exprimé son honneur d’accepter cette proposition, affirmant être impatiente de collaborer avec ses collègues au Sénat pour confirmer sa nomination. Connue pour son soutien indéfectible à Trump, elle occupera une position stratégique pour défendre les intérêts américains sur la scène internationale.
Dans un autre signe de continuité avec sa précédente administration, Trump a choisi Tom Homan pour diriger à nouveau l’Immigration and Customs Enforcement (ICE). Homan, défenseur d’une ligne stricte contre l’immigration illégale, est chargé de diriger une «opération massive» d’expulsion de migrants en situation irrégulière dès le début du mandat de Trump, un effort que ce dernier qualifie de «plus grande opération d’expulsion» de l’histoire du pays. Cette annonce renforce l'engagement de Trump envers une politique de «tolérance zéro» à l’immigration illégale, incluant potentiellement le retour de la controversée séparation des familles à la frontière, qu’il avait instaurée lors de son premier mandat.
Ces nominations témoignent de la volonté de Trump de s’entourer de figures prêtes à exécuter ses directives strictes, tant sur le plan domestique qu’international, avec un impact potentiel sur les relations des États-Unis avec la communauté internationale et sur la gestion des questions migratoires.