Alors que le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi menace de ne pas se rendre à Washington pour des entretiens avec le président américain Donal Trump, «si l’ordre du jour comprend son plan de déportation des Palestiniens de Ghaza», le roi Abdallah de Jordanie, premier chef d’Etat arabe reçu par Trump, a été soumis à de fortes pressions, visiblement très mal à l’aise à cette conférence conjointe, durant laquelle il ne s’est pas exprimé explicitement contre le plan d’expulsion des Ghazaouis de leur terre, pour s’en accaparer.
Le président américain, Donald Trump, a signé lundi un décret fixant au 12 mars la date d’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium, «sans exception».
Depuis son retour à la Maison-Blanche il y a moins d’un mois, Donald Trump ne fait que multiplier les foucades les plus délirantes. Parmi ses dernières outrances, sa récente déclaration sur Ghaza faite le 28 janvier où il ne proposait rien de moins que de «nettoyer» démographiquement l’enclave palestinienne dévastée par quinze mois de guerre en la vidant de sa population qu’il persiste à vouloir dispatcher entre l’Egypte et la Jordanie./
Même si beaucoup s’attendaient à ce que le président américain, Donald Trump, contourne l’invalidation par les démocrate au Sénat de la loi portant sur des sanctions contre la Cour pénale internationale (CPI), à travers un décret exécutif, la signature de ce dernier, dans la nuit de jeudi à hier, et la déclaration «d’urgence nationale pour répondre à la menace posée par les efforts de la CPI» ont fait l’effet d’une bombe et suscité des réactions virulentes, y compris parmi les plus puissants des alliés de Washington.
Sommes-nous en train de traverser une sérieuse zone de turbulences, une étape historique du monde, qui, s’il n’a point accouché de «nouveautés» réjouissantes annoncées après une bipolarisation neutralisante de près d’un demi-siècle, s’engage dans une voie dangereuse, donnant au nouvel ordre mondial une image très caricaturale, qui pourrait, au train où vont les choses accélérées, aboutir à un bien triste désordre mondial ?
L ’arrivée au pouvoir de Donald Trump était attendue avec appréhension par le monde entier, car il est connu pour être imprévisible, partisan du chaos, qui ne respecte ni les peuples ni les Etats.
Prévue hier, la première réunion des pourparlers sur la 2e phase de la trêve à Ghaza n’a pas eu lieu. Le déplacement de la délégation devant prendre part à ce rendez-vous, à Doha, a été annulé 48 heures avant par le Premier ministre israélien Netanyahu, pour aller rencontrer, aujourd’hui, le président Donald Trump, à Washington et discuter avec lui, l’accord, violant ainsi les termes de ce dernier.
l Selon le Bureau palestinien des statistiques, l’ensemble des bâtiments endommagés ou complètement détruits par la guerre à Ghaza s’élève à plus de 170 812 édifices. 60 368 immeubles sont entièrement pulvérisés, plus de 300 000 logements ont été touchés, 355 écoles et universités affectées, dont 136 établissements réduits en ruines l A cela s’ajoutent 214 structures gouvernementales, 823 mosquées, 3 églises et la majorité des hôpitaux et des centres de soins. Seuls 17 des 36 hôpitaux de l’enclave sont partiellement fonctionnels. Bref, il faut tout reconstruire à Ghaza.
Durant la journée de samedi dernier, rien ne présageait la décision surprise du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, de ne pas envoyer la délégation israélienne à Doha, pour prendre part, dès aujourd’hui, aux pourparlers relatifs à la 2e phase de l’accord de cessez-le-feu à Ghaza, tel que convenu entre les deux parties, sous la supervision des médiateurs qataris, égyptiens et américains.
l Le président américain, Donald Trump, persiste dans sa volonté de déplacer les Palestiniens de Ghaza et fait pression sur l’Egypte et la Jordanie pour qu’ils les accueillent, alors qu’ils ont officiellement rejeté l’idée même de cette décision, visiblement concertée avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.
Le monde va en baver avec les 4 années de Donald Trump à la Maison-Blanche, et personne ne peut prédire qu’il en sortira indemne.
Donald Trump a déclaré s’être entretenu avec le roi Abdallah II de Jordanie et avec le président égyptien Abdel Fattah Al Sissi au sujet de l’avenir de Ghaza, les exhortant à accueillir une partie de la population de l’enclave martyrisée. «Je préférerais m’impliquer avec certaines nations arabes et construire des logements dans un endroit différent, où ils pourraient peut-être vivre en paix pour une fois», a assuré le président américain.
Les relations économiques entre l’Algérie et les Etats-Unis ont-elles évolué différemment sous le premier mandat de Donald Trump et celui de Joe Biden ? Durant son premier mandat (2017-2021), Trump, connu pour son approche transactionnelle, n’a pas mis en place de grands projets économiques avec l’Algérie.
Les souffrances du peuple palestinien ne sont pas près de prendre fin. Au contraire, Trump avait promis l’enfer si les négociations de Doha n’arrivent pas à un accord avant sa prestation de serment, le 20 janvier. Nétanyahou a obtempéré. Mais il a sauté pour mieux rebondir.
On ne sait si Mark Burnett, le roi de la téléréalité est, oui ou non, content de son œuvre. C'est lui qui, le premier, est à l'origine de l'ascension prodigieuse de Donald Trump, permettant à ce dernier de pénétrer le monde des médias.
Décidément, Tiaret a la côte, ces derniers mois, tant ses enfants épatent «internationalement» la galerie.
Les Palestiniens ne doivent pas garder un bon souvenir de Donald Trump lors de son premier mandat à la tête des Etats-Unis au cours duquel il avait multiplié les mesures contre les intérêts du peuple palestinien et en faveur d’Israël.
Le monde arabe devrait-il redouter Donald Trump ? Oui, s’il faut s’en tenir à ses premières mesures après son investiture et ses déclarations antérieures. En levant toutes les contraintes sur les forages d’hydrocarbures sur le sol américain, le nouveau Président compte inonder les marchés mondiaux de pétrole et de gaz américains et réserver ainsi l’essentiel des parts du marché mondial aux compagnies du pays.
Le républicain Donald Trump est officiellement investi hier comme 47e président des Etats-Unis. La cérémonie s’est déroulée à l’intérieur du Capitole où il a prêté serment, à cause du froid glacial qui traverse le nord du pays.
Le cinquième numéro du magazine généraliste Visions d’Algérie vient de paraître avec un dossier de premier plan consacré au retour de Donald Trump à la Maison Blanche.