La Russie a été accusée de vouloir faire dérailler les négociations sur le nucléaire iranien après avoir réclamé, le 5 mars, des garanties américaines que sa coopération future avec l’Iran dans le domaine du nucléaire civil ne serait pas affectée par les sanctions adoptées à cause de l’offensive russe contre l’Ukraine.
La Russie propose à ses 14 partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU de voter mercredi 16 mars sur une résolution "humanitaire" liée à "l'opération militaire spéciale" russe en Ukraine, ont annoncé mardi des diplomates russes.
Dans le monde, la liberté d’informer est de nouveau sérieusement malmenée à la faveur de la guerre entre la Russie et l’Ukraine.
Les conséquences économiques de la guerre en Ukraine vont impacter différemment les pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), selon la Banque mondiale, dans le sillage des chocs liés à la hausse des prix des produits alimentaires, l’augmentation de ceux du pétrole et du gaz, et le risque qui pourrait affecter les flux de capitaux privés vers les marchés émergents, les transferts de fonds et le tourisme.
Un négociateur russe a estimé hier que les pourparlers entre Kiev et Moscou progressaient, en plein conflit en Ukraine, rapporte l’AFP. «Si nous comparons la position des deux délégations entre le début des négociations et maintenant, alors nous constatons des progrès significatifs», a déclaré Léonid Sloutski, un député faisant partie de la délégation russe ayant récemment rencontré des négociateurs ukrainiens au Bélarus.
Un journaliste américain a été tué et un autre blessé par balles dimanche 13 mars à Irpin, à la lisière nord-ouest de Kiev, a-t-on appris de sources concordantes.
Le chef de l’Etat ukrainien a cependant déploré que les «partenaires occidentaux (de l’Ukraine) ne soient pas suffisamment engagés» dans cette approche. En termes de garanties de sécurité, «l’Ukraine ne pourra pas faire confiance à la Russie après cette guerre sanglante (...)».
On le sait : dans toute guerre, les affrontements ne se passent pas que sur le champ de bataille mais aussi sur le terrain médiatique. Sur celui de la communication. On voit ainsi très rapidement se mettre en place, plus qu’une communication de crise, une communication de guerre, faisant la part belle à la propagande.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, réunis en sommet à Versailles, ont exclu jeudi toute adhésion rapide de l’Ukraine à l’Union européenne, tout en ouvrant la porte à des liens plus étroits. Les dirigeants des Vingt-sept se sont réunis pour élaborer les réponses économiques et militaires au choc de l’invasion russe. «L’Europe a changé sous le coup de la pandémie, elle va changer plus vite et plus fort sous le coup de la guerre», a prédit le président français, Emmanuel Macron, qui recevait ses hôtes dans le cadre prestigieux du château de Versailles.
La dictature du football, pardon de la FIFA, a décidé d’exclure la Russie de la Coupe du monde Qatar 2022 sans aucune raison statutaire, règlementaire et autres artifices dont habituellement elle use et abuse pour imposer des sanctions sportives. Ainsi, elle a prononcé l’élimination de la Russie avant le déroulement de son match de barrage contre la Pologne.
Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme s’est inquiété vendredi de l’annonce de Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, de faire des exceptions à son règlement en ne supprimant pas des messages hostiles à l’armée et aux dirigeants russes.
Ces débats sur les avions de combat interviennent au moment où la tension semble baisser légèrement sur le terrain : la Russie et l’Ukraine se sont entendus sur des cessez-le-feu pour permettre la mise en place de plusieurs couloirs humanitaires autour de zones durement frappées par les combats ces derniers jours.
Voir ces longues files de réfugiés ukrainiens fuyant les destructions et la mort, ces familles qui ont tout perdu, toute cette détresse humaine, le cœur en est lourdement serré.
Le ministère chinois des Affaires étrangères a accusé mercredi 8 mars l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) d'être responsable de la tension entre la Russie et l'Ukraine au point d'"exploser".
La Russie a constaté "des progrès" dans les négociations menées avec l'Ukraine, a déclaré mercredi 9 mars la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
Russes et Ukrainiens sont tombés d'accord mercredi 9 mars au matin pour respecter des cessez-le feu autour d'une série de couloirs humanitaires afin d'évacuer les civils, a annoncé la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Le chef de l’Etat ukrainien, Volodymyr Zelensky, a déclaré ne pas vouloir être le président d’un «pays qui implore à genoux» pour une adhésion à l’Otan. Au sujet des deux «républiques» séparatistes prorusses de l’est de l’Ukraine, en guerre depuis 2014 avec les forces de Kiev, il s’est dit ouvert au dialogue. Pour «ces territoires temporairement occupés (…)», «nous pouvons discuter et trouver un compromis sur l’avenir de ces territoires», a-t-il indiqué.
Le ministre des Affaires étrangères turc, Mevlüt Cavusoglu, a annoncé hier la tenue d’une réunion trilatérale jeudi à Antalya (sud) avec ses homologues russe et ukrainien, première rencontre entre les deux hommes depuis le début de la guerre, rapporte l’AFP.
Les prix du pétrole se maintenaient à la hausse hier, dans un contexte de fébrilité, autour des valeurs énergétiques qui risquent de connaître de nouveaux pics inédits, dans le sillage de la crise ukrainienne.
Le pétrole montait fortement mardi 8 mars sans s'approcher pour l'instant du sommet atteint la veille dans un marché volatil, en réaction à un possible embargo américain sur le brut russe à cause de la crise ukrainienne.