Réunis en sommet depuis hier à Vilnius, en Lituanie, les dirigeants des pays membres de l’Otan ont convenu d’inviter l’Ukraine à rejoindre l’Alliance «quand les conditions seront réunies», a affirmé le secrétaire général de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord, Jens Stoltenberg. «Nous avons clairement indiqué que nous inviterons l’Ukraine à rejoindre l’Otan quand les alliés seront d’accord et quand les conditions seront réunies», a-t-il déclaré lors d’un point de presse. Il a, par ailleurs, précisé que les alliés se sont engagés à consacrer «au moins 2%» de leur PIB aux dépenses militaires.
La demande d’adhésion de Kiev, le blocage de la Turquie de l’intégration de la Suède à l’Organisation Atlantique Nord. Tels sont, entre autres, les principaux dossiers qui seront abordés lors du sommet de l’Otan qui se tient à partir d’aujourd’hui à Vilnius, la capitale lituanienne.
En visite hier en Ukraine, le président polonais, Andrzej Duda, a insisté sur la nécessité de faire preuve d'unité avant un important sommet de l'Otan la semaine prochaine, rapporte l’AFP
Le premier ministre cambodgien Hun Sen a mis en garde dimanche l'Ukraine contre l'usage d'armes à sous-munitions, rappelant «l'expérience douloureuse» de son pays, frappé par des bombes à fragmentation américaines au début des années 1970.
Washington franchit un seuil important dans le type d’armements offerts à Kiev pour se défendre contre la Russie.
Le directeur de la CIA, William Burns, s'est rendu en juin en Ukraine où il a rencontré des responsables du renseignement et le président Volodymyr Zelensky.
L’opération «offensive du printemps», lancée le 8 juin par l’armée ukrainienne contre les Russes, coûte 1000 morts par jour à Kiev.
Le barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka, situé dans les zones de la région de Kherson occupées par la Russie dans le sud de l’Ukraine, a été partiellement détruit hier, rapporte l’AFP citant des sources locales.
Les pays anciennement colonisés, directement ou indirectement, en Afrique, en Asie et en Amérique latine, ne veulent plus servir de «chaires à canon» comme ce fut le cas lors des Première et Deuxième guerres mondiales, deux conflits qui concernaient les pays occidentaux entre eux et pour leurs propres intérêts. En somme, des guerres entre «Blancs et chrétiens», qui ont fait périr des millions d’hommes et de femmes de «couleurs» sous domination coloniale.
L’Ukraine a adressé au gouvernement allemand une demande officielle de livraisons de missiles de croisière air-sol, de type Taurus avec une portée d’au moins 500 km.
Le Japon a déclaré hier avoir imposé des sanctions supplémentaires contre la Russie. Elles comprennent le gel d’actifs de 17 ressortissants et 78 organisations russes, ainsi que l’interdiction d’exporter des biens et services vers 80 entités russes, a annoncé le porte-parole du gouvernement, Hirokazu Matsuno, cité par l’AFP. Les interdictions à l’export portent sur des produits destinés à des sociétés russes liées au complexe militaro-industriel du pays, ainsi que sur des services de construction et d’ingénierie.
Les dirigeants du G7 réunis hier à Hiroshima, au Japon, ont annoncé de nouvelles sanctions pour «priver la Russie» des ressources qui «soutiennent son entreprise guerrière». Le président ukranien Volodymyr Zelensky fait partie des invités du sommet du G7.
L’Afrique ne veut pas se contenter du siège de spectateur au moment où les chamboulements géopolitiques annoncent un nouvel ordre mondial. La mission de médiation entre les parties en conflit, la Russie et l'Ukraine, annoncée hier par le président sud-africain, Cyril Ramaphosa, et dans laquelle sont impliqués six pays africains, reflète en effet cette volonté de se positionner sur le nouvel échiquier mondial.
Alors que l’Allemagne annonce de nouvelles livraisons d’armes à l’armée ukrainienne pour l’équivalent de 2,7 milliards d’euros, la Chine tente une nouvelle série de médiation entre Moscou et Kiev.
Les eurodéputés ont voté hier en faveur d’une procédure d’urgence pour traiter le texte de loi permettant d’accélérer la production de munitions dans l’Union européenne (UE) afin de reconstituer les réserves et d’aider l’Ukraine, rapporte l’AFP.
Le transit des céréales ukrainiennes dérange des pays européens considérés comme alliés par Kiev. Alors que Bruxelles a conclu vendredi un accord avec cinq Etats de l’UE, dont la Pologne et la Hongrie, afin de garantir le passage des céréales ukrainiennes, Kiev a remis hier à la Pologne une note dans laquelle elle dénonce les restrictions commerciales «inacceptables que ce pays impose aux produits agricoles ukrainiens».
Le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies, Antonio Guterres a transmis au chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, «une voie à suivre» en vue de rendre possible la prolongation de l’accord sur les exportations des céréales ukrainiennes.
Lula a dit avoir déjà discuté de son initiative avec le président américain, Joe Biden, le chancelier allemand, Olaf Scholz, le président français, Emmanuel Macron, et des dirigeants de pays d’Amérique du Sud.
Un jeune militaire a été inculpé vendredi par la justice fédérale aux Etats-Unis, soupçonné d'être à l'origine de la fuite d'une série de documents confidentiels américains sur la guerre en Ukraine, qui met Washington dans l'embarras.
Les Etats-Unis doivent cesser «d’encourager la guerre» en Ukraine et «commencer à parler de paix», a déclaré hier le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, au terme d’une visite en Chine où il s’est rapproché de Xi Jinping.