Sur les réseaux sociaux, les Algériens sont moins intéressés par la politique et l’économie que par la vie de tous les jours et par la religion, celle-ci occupant de plus en plus une place grandissante, y compris dans les annonces publicitaires commerciales.
Il a bombardé les installations nucléaires iraniennes, en contournant le Congrès américain, couvert l’attaque israélienne sur le sol iranien et stoppé le processus de négociations sur le nucléaire avec Téhéran.
C’est un autre mal algérien, une sorte de malédiction. Dans toutes les villes et villages, le spectacle des rejets anarchiques d’ordures ménagères, de déchets de matériaux de construction, de pneus usagés, de bouteilles en plastique, cartons éventrés et autres s'observe.
Qui est-il et que venait-il faire a Alger ? Rodolphe Saadé, le patron de la CMA CGM, important groupe de transport français est en quête d’opportunités d’investissements en Algérie dont il connaît les potentialités, car déjà bien implanté dans le pays.
Au-delà de l’anecdote, il y a le sens profond. Ainsi en est-il dans la séquence de la gifle infligée à Emmanuel Macron par son épouse juste avant leur descente d’avion présidentiel sur le sol vietnamien.
Que se passe-t-il au sein de notre société, à l’heure des réseaux sociaux prompts à s’emparer du moindre fait ou événement. Le tout dernier, la sorcellerie qui prolifère, selon eux, dans les cimetières. Et voilà tout un cortège de descriptions et d’accusations pour arriver à la désignation d’une victime idéale, la femme.
La dénonciation de la tragédie de Ghaza et de la politique israélienne en Palestine gagne de plus en plus de milieux de la société civile mondiale jusque-là réticents à s’exprimer ou tout simplement invisibilisés par la machine médiatique du sionisme mondial.
Dans ce monde de violences et de souffrances inouïes, le pape François était une voix singulière, de paix et de forte compassion. Il eut les mots justes sur le terrible drame des Ghazaouis, musulmans et chrétiens, ne cessant d’appeler Israël à cesser le bain de sang.
Plus de quatre cent Ghazaouis ont été tués dans la nuit d’avant-hier par l’aviation israélienne sans que cela ne révolte les «bonnes consciences» occidentales qui réservent leur indignation aux seules victimes ukrainiennes. Fragilisé par la pression des familles d’otages, les coups de boutoir de son opposition, les poursuites judiciaires le concernant pour corruption, sa fin politique annoncée et enfin le spectre du 7 octobre 2023, Netanyahu relance la guerre, du moins le génocide.
Un autre mythe s’effondre en France, celui de la totale liberté d’expression. Aucune solidarité ne s’est manifestée en faveur du journaliste Jean- Michel Aphatie sanctionné par la chaîne RTL, où il travaillait avant sa suspension et qu’il a dû quitter.
Dans la crise actuelle algéro-française, on peut penser, à tort, à un partage des rôles entre Emmanuel Macron et son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, le premier apparaissant comme «au-dessus de la mêlée», le second chargé d’acculer l’Algérie sur le dossier de l’émigration.
C'est l'une des rares voix qui, dans la sphère médiatique française, ose dire les quatre vérités et surtout tente d’aller à contre-courant de l’idéologie droitière, voire d’extrême droite, qui couvre l’Hexagone.
Une «Riveria» ou un «Club Med» sur le charnier de Ghaza, c’est cela l’idée de Donald Trump, homme d’affaires dans le sang qui a flairé le filon pour fructifier ses affaires et celles de ses proches. Avec de l’argent extérieur, de préférence arabe.
Un autre pas dans la crise entre l’Algérie et la France, cette fois-ci du côté de François Bayrou, le Premier ministre français qui, en parlant de «submersion migratoire», a alimenté le fantasme du «grand remplacement», classique fonds de commerce d’Eric Zemmour.
Le monde arabe devrait-il redouter Donald Trump ? Oui, s’il faut s’en tenir à ses premières mesures après son investiture et ses déclarations antérieures. En levant toutes les contraintes sur les forages d’hydrocarbures sur le sol américain, le nouveau Président compte inonder les marchés mondiaux de pétrole et de gaz américains et réserver ainsi l’essentiel des parts du marché mondial aux compagnies du pays.
Décédé, Jean-Marie Le Pen laisse intactes – et vivaces – toutes ses idées nauséabondes que la société française n’a pas pu éradiquer.
Deux milles vingt quatre, année perdue pour la paix et la justice. D’abord, l’incroyable boucherie de Ghaza, Israël soumettant quotidiennement ce territoire et sa population à un tapis de bombes.
Peu à peu s’estompe l’émotion suscitée par la chute de Bachar Al Assad et se mettent en place de nouveaux jeux géopolitiques dans lesquels est intégrée la nouvelle Syrie libérée par le mouvement Hayat Tarhir Al Sham, conduit par Mohammad Al Joulani.
Le monde entier est pétrifié par l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche à cause de ce qu’il va entreprendre pour assouvir son obsession de faire des Etats-Unis le gendarme de la planète. La zone qu’il va privilégier sera le Moyen-Orient, ayant d’autres projets moins destructeurs pour le conflit Russie - Ukraine. Il vient de déclarer que si «les otages à Ghaza ne seront pas libérés avant le 20 janvier 2025, le prix à payer sera ''terrible'' au Moyen-Orient, et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l’humanité».
Pour les populations civiles du Liban, ce cessez-le-feu est assurément un immense soulagement après des semaines de bombardements intenses de l’aviation israélienne. Comme à Ghaza, celle-ci a ciblé les villes et les quartiers les plus denses afin de faire le maximum de victimes et de dégâts au niveau des logements et des infrastructures.