Le monde entier est pétrifié par l’arrivée de Donald Trump à la Maison-Blanche à cause de ce qu’il va entreprendre pour assouvir son obsession de faire des Etats-Unis le gendarme de la planète. La zone qu’il va privilégier sera le Moyen-Orient, ayant d’autres projets moins destructeurs pour le conflit Russie - Ukraine. Il vient de déclarer que si «les otages à Ghaza ne seront pas libérés avant le 20 janvier 2025, le prix à payer sera ''terrible'' au Moyen-Orient, et pour les responsables qui ont perpétré ces atrocités contre l’humanité».
Pour les populations civiles du Liban, ce cessez-le-feu est assurément un immense soulagement après des semaines de bombardements intenses de l’aviation israélienne. Comme à Ghaza, celle-ci a ciblé les villes et les quartiers les plus denses afin de faire le maximum de victimes et de dégâts au niveau des logements et des infrastructures.
Deux mille vingt cinq (2025) s’annonce comme une année chaotique pour un monde qui a déjà souffert de 2024 qui tire a sa fin. Deux chaudrons risquent l’ébullition, le Moyen-Orient et l’Ukraine dans la perspective de la prise de fonction de Donald Trump.
Tout ce que compte la France, principalement Paris, en sionistes militants et sympathisants se mobilise pour voler au secours d’Israël et de son gouvernent englués dans une guerre interminable et dévastatrice sur divers fronts, dénoncée par le monde entier pour son impact génocidaire sur les populations de Ghaza et du Liban.
Donald Trump ne se conformera pas aux résultats du scrutin présidentiel, et cela, il l’a annoncé dès le départ, martelant qu’il ira et restera à la Maison-Blanche coûte que coûte, élu ou pas élu.
Apocalypse hier au nord de Ghaza, où plus d’une centaine de personnes ont péri sous les bombes israéliennes. Plus d’hôpitaux, pas de nourriture, ni de secours des blessés et des survivants.
La vie politique est retombée dans la léthargie une fois définitivement clos l’épisode de la présidentielle du 7 septembre 2024. Une des raisons est l’annonce par le président Tebboune que «le dialogue politique national» prévu juste après son élection ne pourra avoir lieu que dans une année.
Tel que conçu au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’ordre mondial est en train de vaciller et ce ne sont pas les conflits entre les grandes puissances qui en sont la cause.
Ce 7 octobre en France, les médias mainstream, particulièrement CNES, BFMTV et LCI, ont tordu le cou aux règles les plus élémentaires du journalisme. Elles ont rivalisé en contenus propagandistes en faveur d’Israël, son armée et ses dirigeants par réflexe et sur ordre de leurs propriétaires, des pro-sionistes notoires.
Pour s’attirer les bonnes grâces de l’extrême droite et de la droite dure, sorties renforcées des dernières élections législatives, le président français, Emmanuel Macron, a sacrifié le dossier immigration. Il l’a jeté en pâture au nouveau gouvernement conduit par Michel Barnier, appuyé par un ministre de l’Intérieur foncièrement raciste, Bruno Retailleau. Celui-ci est connu pour être un partisan d’une grande fermeté en matière de délivrance des visas et leur utilisation comme moyen de pression sur les capitales du sud de l’Europe, plus particulièrement du Maghreb, au prétexte qu’elles refusent de reprendre leurs ressortissants expulsés.
Ce qui était redouté est arrivé, Israël tapisse le Liban de bombes, semant mort et désolation, des milliers de morts et de blessés, en grande partie des civils, dont des enfants.
C’est un Président certes un peu fatigué par les contraintes de sa campagne électorale qui est apparu hier à la cérémonie de prestation de serment, mais qui n’a pas perdu de sa fougue dans la défense de son bilan du premier mandat.
Avec le scrutin du 7 septembre 2024, l’Algérie aura à sa tête le septième président de la République depuis son accession à l’indépendance. Avant Abdelmadjid Tebboune, il y a eu Abdelaziz Bouteflika, Liamine Zéroual, Mohamed Boudiaf, Chadli Bendjedid, Houari Boumediène et Ahmed Ben Bella, chacun avec un profil particulier et un parcours singulier, lié bien entendu aux conditions politiques et économiques de leur époque.
Afin de redorer quelque peu son blason terni par son implication dans le carnage de Ghaza, Washington fait du forcing sur Netanyahu pour signer un accord sur les otages avec le Hamas.
Avec la fin des Jeux olympiques, le président français renouera avec les dures réalités internes et externes de son pays. Il est attendu au tournant par la gauche réunie sous la bannière du «Nouveau front populaire», sortie victorieuse des dernières élections législatives et qui entend légitimement avoir une place de choix au sein de l’Exécutif, y compris occuper le poste de Premier ministre.
Emmanuel Macron s’est découvert une nouvelle passion, le jeu de poker. Après la déstabilisation de son propre pays, il vient de bouleverser le fragile équilibre géopolitique en Afrique du Nord et au sud de la Méditerranée.
Désillusion et panique chez Netanyahu. A son arrivée à Washington, il a été confronté à de violentes manifestations y compris de juifs américains organisant des sit-in au sein même du Congrès, qui l’a invité à prendre la parole.
Il suffisait de trois centimètres pour que la balle qui a traversé une oreille de Donald Trump ne lui fracasse le cerveau, ce qui aurait entraîné sa mort immédiate.
Avec la nouvelle configuration de son Assemblée nationale, la France sortira-t-elle de son ambigüité vis-à-vis de la question palestinienne ? Sera-t-il mis un terme au «soutien inconditionnel à Israël», tel qu’exprimé par l’ancienne présidente du Parlement, Yaël Braun Pivet, faisant ainsi l’impasse tant sur la guerre génocidaire menée à Ghaza que sur le droit des Palestiniens à vivre en paix sur leur terre spoliée.
Dimanche prochain, ce sera une autre France qui surgira et pas seulement au niveau des équilibres politiques. Toute la société pourrait être affectée profondément par la montée en puissance de l’extrême droite dont on ne sait, à l’heure actuelle, si elle régnera en maître absolu au niveau du Parlement et de l’Exécutif avec le poste de Premier ministre ou si elle se contentera d’une majorité relative qui lui conférera, en tout état de cause, une forte emprise sur le Parlement aidée en cela par une frange de la droite alliée.