La Russie va radicalement réduire son activité militaire en direction de Kiev et Tcherniguiv en Ukraine, après des pourparlers russo-ukrainiens "substantiels" à Istanbul, ont indiqué mardi 29 mars des négociateurs russes.
Dans un communiqué, le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap) ne peut que constater le flux inédit de millions de réfugiés que provoque en Europe la guerre en Ukraine : «Partout, un élan de solidarité important répond à ce besoin soudain d’accueil et d’aide envers une population en plein désarroi.
Les délégations russe et ukrainienne ont entamé leurs négociations à Istanbul mardi matin, après avoir été accueillies par le président turc.
La Russie et l'Ukraine n'ont pas accompli d'"avancées significatives" pour l'instant dans leurs négociations visant à mettre fin au conflit en Ukraine, a déclaré lundi 28 mars le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov.
Selon Kiev, le nouveau round des pourparlers débutera demain en Turquie. Moscou a annoncé aussi la tenue d’une nouvelle session de discussions, mais en disant qu’elles se dérouleraient demain et mercredi, sans préciser le lieu.
Un choc pétrolier» pour les uns et «euphorie pétrolière» pour les autres. Le conflit armé en Ukraine modifie le paysage géopolitique avec de profondes conséquences pour l’économie mondiale.
La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) a organisé hier une rencontre, à l’hôtel El Aurassi, à Alger, sur un des thèmes qui constitue actuellement une des sources d’inquiétude particulièrement importante en raison d’abord de l’inflation qui a cours dans le monde, comme une des conséquences de la pandémie de Covid-19, et de turbulences géopolitiques, ensuite, qui surviennent depuis un mois avec le conflit ukrainien.
Aliment de base dans la partie du monde où le modèle de consommation s’affirme comme la conséquence des retards en matière de développement économique et humain, le blé va peser dans ces contrées plus que ne peuvent peser le gaz ou le pétrole...
Le président américain, Joe Biden, a réaffirmé hier à Varsovie que l’article 5 du traité de l’Otan (Organisation du traité de l’Atlantique Nord), stipulant que l’attaque contre un pays membre est une attaque contre tous, constitue un «devoir sacré» pour les Etats-Unis, selon des propos recueillis par l’AFP.
Les Etats-Unis et l’Union européenne (UE) ont annoncé hier la création d’un groupe de travail visant à réduire la dépendance de l’Europe envers les énergies fossiles russes, rapporte l’AFP. Washington s’efforcera, en coopération avec «des partenaires internationaux» de fournir à l’Europe 15 milliards de mètres cubes supplémentaires de Gaz naturel liquéfié (GNL) en 2022, dans le cadre de cette initiative dévoilée par le président américain Joe Biden et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, selon un communiqué.
Zelensky, dans un message aux dirigeants de l’Union européenne (UE), le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a «rejeté» hier les demandes de livraison d’armes et de sanctions plus dures, les jugeant «contraires aux intérêts» de son pays.
Vladimir Poutine a annoncé mercredi 23 mars que la Russie n'acceptera plus de paiements en dollars ou en euros pour les livraisons de gaz à l'UE, donnant une semaine aux autorités russes pour mettre en place le nouveau système en roubles.
Le baril de pétrole de Brent, référence de l'or noir en Europe, est repassé au-dessus de la barre des 120 dollars, galvanisé par la guerre en Ukraine et la perspective de nouvelles sanctions occidentales contre la Russie.
Moscou a accusé mercredi 23 mars les Etats-Unis d'entraver les "difficiles" négociations russo-ukrainiennes, estimant que le but de Washington était de "dominer" l'ordre mondial, y compris par le bais des sanctions.
Le Kremlin a jugé mardi 22 mars que les pourparlers en cours avec Kiev n'étaient pas assez "substantiels", le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'étant dit prêt de son côté à des "compromis" qu'il veut soumettre à un référendum.
Le conflit armé en Ukraine est le plus grand défi depuis la fin de la guerre froide et pourrait faire bouger définitivement les lignes géostratégiques et économiques mondiales.
Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale (BM) et la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) se disent «horrifiés et profondément inquiets» par les vastes conséquences de la guerre en Ukraine sur l’économie mondiale.
Les sanctions prises contre la Russie suite au conflit en Ukraine risquent de perturber la production russe de pétrole et, par ricochet, créer un «choc» sur la production mondiale de pétrole, a indiqué l’Agence internationale de l’énergie (AIE) hier dans son rapport mensuel.
Une neutralité de l'Ukraine sur le modèle de la Suède et de l'Autriche est le compromis que les négociateurs russes et ukrainiens discutent actuellement, a indiqué mercredi 16 mars le Kremlin.
Pour Moscou, le Conseil de l’Europe est un instrument de l’Otan et l’UE au service de «leur expansion militaro-politique et économique à l’Est».