Pour marquer le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme, coïncidant avec le 10 décembre de chaque année, le Front des forces socialistes (FFS) a animé hier une conférence au siège de son parti à Alger, dédiée à la cause palestinienne.
Le monde retient son souffle sur la décision que prendra Netanyahu après la fin de la trêve. Va-t-il ordonner la reprise des bombardements sur Ghaza, notamment sa partie sud dans laquelle s’est réfugiée la majeure partie de la population ?
Ainsi donc, l'actualité brûlante nous a révélé, qu'à travers le génocide qui se déroule à Ghaza la martyre, que l'Occident, toujours «sûr de lui et dominateur», a tenté d'aborder le Moyen-Orient compliqué avec l'idée trop simple de le désagréger.
Dans son plan génocidaire tendant à rendre invisible l’ampleur des crimes contre l’humanité qu’il est en train de commettre à Ghaza, Israël a programmé sans aucun scrupule la liquidation pure et simple des journalistes palestiniens en activité sur le terrain des opérations, les seuls pratiquement présents dans le tourbillon de la tragédie à pouvoir répercuter, par l’image et le son, et de manière instantanée et objective, la vérité sur les atrocités sionistes.
Après plusieurs jours de négociations, le Hamas palestinien a annoncé, tôt dans la matinée d’hier, un accord avec les autorités d’occupation pour un cessez-le-feu et une trêve humanitaire de 4 jours, durant lesquels 150 détenus palestiniens et 50 otages seront libérés.
Netanyahu a annoncé qu’il poursuivra la guerre à Ghaza, une fois achevée la trêve, ce qui signifie que le massacre des habitants reprendra avec plus d’intensité.
Les négociations entamées entre Israël et le Hamas par le biais du Qatar affichaient hier des signes prometteurs d’un accord imminent, selon le Qatar. Menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis, ces pourparlers visent à instaurer une trêve (de cinq jours) renouvelable dans la guerre à Ghaza.
Les pays membres des Brics ont appelé hier à une «trêve humanitaire immédiate» conduisant à un cessez-le-feu, «la protection des civils et la fourniture d’aide humanitaire» dans la Bande de Ghaza, à l’occasion d’un sommet extraordinaire.
Hamas-Daech». C’est par cette association que Benyamin Netanyahu, ses ministres et l’état-major de son armée se font le devoir de désigner le mouvement de résistance palestinien. Et c’est ainsi qu’ils exigent du monde qu’il le présente depuis les attaques de sa branche armée, les Brigades Al Qassam, le 7 octobre dernier.
L’agression israélienne contre les populations civiles de Ghaza pourrait prendre fin dans moins de trois mois. Pas en raison des pressions internationales de plus en plus fortes exercées sur l’entité sioniste, mais par crainte d’un effondrement total de l’économie israélienne.
Alors que des dizaines de malades intransportables étaient toujours à l’hôpital Al Shifa à Ghaza, après l’expulsion de milliers centaines de patients, du personnel médical et des déplacés, samedi dernier, le Croissant- Rouge palestinien (CRP) a annoncé, hier après-midi, l'évacuation de 31 bébés prématurés en situation de souffrance respiratoire.
Des milliers de personnes ont à nouveau manifesté hier au Royaume-Uni pour soutenir les Palestiniens et demander un cessez-le-feu à Ghaza. A Londres, plutôt qu'un grand cortège comme les cinq samedis précédents, de nombreux rassemblements et défilés ont été organisés.
Les positions de soutien à Israël sont vivement critiquées, y compris par les diplomates, notamment en France et aux Etats-Unis. Le malaise au sein de la diplomatie française au Moyen-Orient est désormais public, marquant une rupture historique.
Alors que les bombardements barbares sur la Bande de Ghaza se poursuivent, de nombreux pays ont pris la décision d’engager une procédure (ou de la soutenir) devant la Cour pénale internationale (CPI), contre l’entité sioniste pour «génocide».
L’Organisation des Nations unies (ONU) est en deuil. L’organisation mondiale a observé hier un hommage en mémoire de plus de 100 de ses collaborateurs tués dans la guerre à Ghaza.
D’abord, il a cru que la guerre finirait vite. Blessé, sa maison détruite et obligé de survivre «25 jours sans rien», Youssef Mehna est finalement parti, comme des milliers d’autres, vers le sud de la Bande de Ghaza. Juchés sur des camions, entassés dans des voitures, sur des carrioles tirées par des ânes ou à pied, des milliers de Palestiniens fuient les frappes incessantes de l’armée israélienne sur le nord de la petite langue de terre coincée entre Israël, l’Egypte et la Méditerranée.
Le Sommet d’Alger de la Ligue arabe, tenu au mois de novembre 2022, s’était clôturé avec une «Déclaration d’Alger» sans aucune ambiguïté quant aux engagements politiques et économiques que les pays arabes devaient prendre vis-à-vis de la noble cause palestinienne.
Le Qatar mène une médiation pour une trêve humanitaire de trois jours dans la guerre d'Israël contre dans la Palestine en échange de la libération de 12 otages dont six Américains, a indiqué hier une source proche du mouvement Hamas. «Les discussions portent sur la libération de 12 otages, pour moitié des Américains, contre une trêve de trois jours pour permettre au Hamas de libérer ces otages», a indiqué la source sous le couvert de l'anonymat.
L’armée d’occupation israélienne sort, depuis le début de sa nouvelle agression contre la Bande de Ghaza, son arsenal militaire sophistiqué fourni particulièrement par les Etats-Unis.
Le secrétaire d’Etat américain est de nouveau en tournée au Moyen-Orient, cette fois pour un peu défendre la chose et son contraire. Le plan de voyage, marathonien, de l’envoyé spécial de la Maison-Blanche prévoit des visites en Jordanie, au Qatar, en Arabie Saoudite, aux Emirats arabes unis, en Egypte, Irak et en Turquie.