Une nouvelle trêve entre le Hamas et Israël est prévue en début de semaine prochaine et pourrait durer tout le mois de Ramadhan.
Netanyahu lance un nouveau défi, aux terribles conséquences, en sommant le Hamas de libérer les otages avant le début du Ramadhan auquel cas son armée détruira Rafah, avec sa population réfugiée.
Au 133e jour de la guerre menée par l’armée sioniste contre la Bande de Ghaza, les frappes israéliennes se poursuivent avec le même acharnement sur différents secteurs de l’enclave meurtrie. Si le sud d’Al Qita’ continue à concentrer le gros des opérations en alimentant de vives inquiétudes quant au sort de la population de Rafah, les régions nord ne sont pas pour autant à l’abri des raids israéliens.
Président de l’Union nationale des Ordres des avocats (UNOA), Me Brahim Tairi revient dans cet entretien qu’il nous accordé sur la plainte déposée devant la CPI (Cour pénale internationale), contre les dirigeants israéliens, pour des crimes de génocide, de guerre et contre l’humanité commis à Ghaza. L’avocat fait le point sur la procédure engagée par quelque 100 000 avocats des barreaux d’Algérie, de Palestine, de Jordanie, de Tunisie, de Mauritanie, de Jordanie et, incessamment, de Libye. Il revient sur la rencontre de la délégation, avec les magistrats du bureau du procureur et les membres du bureau des victimes mais aussi sur l’importance du déplacement du procureur de la CPI vers les nombreux pays où les blessés ont été évacués pour les entendre.
Israël continuera à s’opposer à la reconnaissance unilatérale d’un Etat palestinien.» Benyamin Netanyahu renouvelle l’opposition de son gouvernement à toute idée de solution politique globale à l’occupation, selon la formule des deux Etats, même si l’option revient avec force dans les agendas diplomatiques un peu partout dans le monde.
Comme un seul homme, les médias occidentaux ont mis en sourdine et fait passer au deuxième plan le drame qui se joue tous les jours à Ghaza et en Cisjordanie. Télés et journaux du monde après avoir abondamment, depuis le 7 octobre dernier, péroré sur «l’acte terroriste d’agression sur Israël», voilà que depuis quelque temps les actes de crimes de guerre de l’armée israélienne ne sont plus cités, alors que des sources palestiniennes intra muros indiquent que des centaines de Ghazaouis, femmes et enfants en grand nombre, sont massacrés ou amputés.
L’Algérie a pris connaissance avec intérêt du prononcé de la Cour internationale de justice (CIJ) quant à la requête déposée par l’Afrique de Sud contre le génocide commis par l’entité sioniste à Ghaza.
Un tir de roquettes de combattants du Hamas a mis, avant-hier, hors d’état de nuire 24 officiers et soldats de l’armée israélienne à Ghaza, ce qui a lourdement aggravé le bilan des militaires tués depuis 110 jours estimé à plus de 200, avec des milliers de blessés lourds. Jour noir, dit-on en Israël, où depuis le 7 octobre dernier, les mythes se sont effondrés un à un face aux nouvelles réalités.
En lançant, au mois d’octobre dernier, des attaques contre les navires traversant le détroit de Bab El Mandeb, au sud de la mer Rouge à destination des ports israéliens, les Houthis du Yémen, plus connus aussi par «Ansar Allah», ont fait une irruption remarquée dans la guerre menée par l’Etat sioniste contre la population de Ghaza.
Les deux jours d’audience, jeudi et vendredi derniers, au siège de la Cour internationale de justice (CIJ), organe juridique onusien, basé à La Haye (Pays-Bas), durant lesquels l’Afrique du Sud a défendu sa demande de mesures conservatoires urgentes pour protéger la population de Ghaza du génocide commis par Israël, à travers un cessez-le-feu et l’accès immédiat de l’aide humanitaire et Israël a balayé toutes les accusations à travers des réponses peu convaincantes, qui manquent d’argumentations juridiques.
L’observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’homme Euro-Med Monitor a indiqué que les personnes qui ont survécu aux raids aériens, terrestres et maritimes continus de l’entité sioniste sur la Bande de Ghaza courent un risque imminent de mort dans un contexte de manque criant de médicaments et de propagation des épidémies, ce qui constitue un génocide.
Déposée le 29 décembre dernier auprès de la Cour internationale de justice (CIJ), la plainte de l’Afrique du Sud accusant Israël de «crimes de génocide» avance sûrement, contrairement à celle qu’elle a introduite avec quatre autres Etats, des centaines d’avocats et autant d’associations contre les dirigeants israéliens devant la Cour pénale internationale (CPI) et qui peine depuis deux mois à agir.
Ce qu’Israël fait aux Palestiniens, et principalement à Ghaza, est la monstruosité de notre siècle.» Une déclaration cinglante de la courageuse Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés, et qu’elle a postée sur le réseau social «X».
Bombardements aveugles, exécutions sommaires, charniers sous les décombres, bombes au phosphore, détenus exhibés en sous-vêtements, famine organisée, blocus médical, hôpitaux pilonnés, abris de l’Unrwa détruits, attaques délibérées contre des journalistes, blocage des aides humanitaires, déplacements forcés, cimetières saccagés…
A quelques heures de la fin d’année 2023 et à sept mois des Jeux olympiques Paris 2024, le sport est plus que jamais divisé sur la conduite à tenir par rapport aux conflits politiques qui agitent le monde.
Pour certains, il reste toujours quelque chose à tuer dans le Palestinien, même quand il vient d’être bel et bien assassiné. Qu’il soit anéanti par la douleur d’avoir perdu son enfant et qu’il en vienne à porter sa dépouille au regard du monde pour le prendre à témoin de l’abominable crime qui le frappe, il est accusé de faire du cinéma et le petit corps qu’il brandit est un pantin en plastique.
La forte médiatisation de la guerre menée depuis le 7 octobre dernier par l’armée sioniste contre les Palestiniens à Ghaza a eu un effet considérable sur l’opinion internationale.
Joe Biden fait le grand écart, il se résout vraisemblablement à lâcher Benyamin Netanyahu. Le président américain, en précampagne pour un deuxième mandat à la Maison-Blanche, a choisi le moment d’une rencontre avant-hier avec une assemblée de donateurs, à majorité juive, pour marquer ses distances avec le Premier ministre israélien et son gouvernement, sa façon de mener la guerre à Ghaza et ses projections pour le «Day After» (le jour d’après).
De toutes les guerres que la région du Moyen-Orient a connues depuis la proclamation de l’Etat sioniste sur la terre de la Palestine, il y a plus de 75 ans, celle menée depuis le 7 octobre dernier contre la population de Ghaza est inqualifiable par son atrocité et les sauvageries commises au quotidien. Des crimes qui en rappellent d’autres dans la longue histoire du combat mené par les Palestiniens contre l’occupation sioniste.
La situation humanitaire dans la Bande de Ghaza est «apocalyptique», ont encore alerté hier bon nombre d’ONG. En l’espace de 24 heures, 71 morts et 160 blessés sont arrivés à l’hôpital Al Aqsa de la ville de Deir Al Balah, à la suite d’intenses bombardements sur le centre de Ghaza, a indiqué le ministère palestinien de la Santé. Il a publié un dernier bilan global faisant état de 17 700 morts et plus de 48 780 blessés, pour la plupart des femmes et des enfants, depuis le début de l’agression israélienne ciblant les populations civiles de Ghaza.