Dépassant les règles et les bornes admises, Trump a d’abord choqué le monde entier par sa nouvelle politique douanière, qui a donné lieu à un brusque et bruyant cataclysme, essaimant partout, inattendu et bouleversant.
Alors qu’on entame le deuxième quart de ce troisième millénaire, nous sommes gavés, au plan international, de vérités amères, dans un monde tourmenté où l’horreur à son paroxysme à Ghaza a déshumanisé l’être humain, profondément touché dans sa chair et dans ses droits.
Ce flâneur du quotidien garde la vigueur de sa jeunesse et se fond dans l’existence de ses semblables, les gens simples. Sa silhouette est souvent signalée à la placette d’El Harrach, où il a ses habitudes, notamment au café d’El Kahla. Est-ce un hasard ? Non, car Mohamed, surnommé le goal volant, est le doyen vivant du football harrachi.
Dans le procès «libyen» le concernant pour «association de malfaiteurs» et «corruption», commencé le 6 janvier dernier, Nicolas Sarkozy actuellement sous bracelet électronique, le parquet a donné jeudi son premier verdict. Il a requis 7 ans de prison ferme et 300 000 euros d'amende.
«Un sportif français qui gagne est un Français. Un sportif français qui perd est un sportif, pour ne pas dire plus.» Coluche
On ne condamnera jamais assez l’attitude abjecte de ces chaînes de télévision françaises et la manière dont elles ont traité le génocide sioniste perpétré à huis clos à Ghaza, où les images sont parlantes, avec des témoignages de détresse et de colère, l’étendue saisissante de la dévastation, de la mort, les moyens inhumains utilisés pour mettre à terre toute une ville.
Lors de mon séjour en France, il y a quelques semaines, j’ai eu le plaisir de rencontrer au Centre culturel algérien de Paris, au sein duquel mon ami Mustapha Boutadjine rendait hommage à une pléiade d’artistes, dont le regretté Rachid Taha, un ancien appelé français, Henri Pouillot, affecté à la sinistre villa Sisuni, à la fin des années cinquante, située à Alger, qui était un témoin privilégié des horribles scènes de torture et de crimes perpétrés contre les détenus algériens.
Nous avons dû lutter contre les vieux ennemis de la paix, le monopole industriel et financier, la spéculation, la banque véreuse, l’antagonisme de classe, l’esprit de clan, le profiteur de guerre.
Chaleureux, avenant, parfois blagueur mais toujours agréable, qui aimait les mots d'esprit. Tel était Mahieddine. Il a gardé la fougue verbale de sa jeunesse. C'était un ami, qui pouvait se permettre quelques écarts avec moi.
S’appuyant sur Frank Wright, grand architecte et concepteur américain (1867-1959), duquel il a appris cette devise, Trump s’est attaché à l’appliquer à la lettre dès le début de sa carrière et devant les membres du Congrès l’autre jour. Citons-la. «Je connais le prix du succès : la concentration, le travail et une dévotion sans faille au rêve que vous voulez incarner.»
Il a le sourire en guirlande, un regard malicieux derrière ses petites lunettes et une énergie de tout instant. Jacques sait conquérir son monde. C’est normal, car il est avocat, et en tant que tel, il a forcément le sens de la communication. Lorsqu’il égrène sa vie, on a l’impression d’écouter une flamboyante plaidoirie.
Ses concitoyens l’avaient surnommé, dès le départ, avec un mélange d’affection et d’ironie «Le Donald», comme un personnage de dessins animés, confortant leur confiance en cet homme extravagant, dont le discours plaisait parce qu’il écorchait les convenances et les règles établies, et était bien loin de celui aseptisé de ses concurrents.
Sommes-nous en train de traverser une sérieuse zone de turbulences, une étape historique du monde, qui, s’il n’a point accouché de «nouveautés» réjouissantes annoncées après une bipolarisation neutralisante de près d’un demi-siècle, s’engage dans une voie dangereuse, donnant au nouvel ordre mondial une image très caricaturale, qui pourrait, au train où vont les choses accélérées, aboutir à un bien triste désordre mondial ?
Neveu des Racim, il en a subi l’influence, du moins a été marqué par leur trajectoire, puisque ce sont eux qui l’ont accompagné dans son parcours artistique.
On ne sait si Mark Burnett, le roi de la téléréalité est, oui ou non, content de son œuvre. C'est lui qui, le premier, est à l'origine de l'ascension prodigieuse de Donald Trump, permettant à ce dernier de pénétrer le monde des médias.
«La guerre, c’est la guerre des hommes. La paix, c’est la guerre des idées.»
Il y a neuf ans, Le 7 janvier 2016, nous quittait Si Brahim Chergui, alias Si H’mida, chef politique de la Zone autonome d’Alger, qui a commencé à militer très jeune, au début des années quarante, pour gravir les échelons grâce à son dévouement, sa perspicacité et sa combativité, et devenir cadre du parti PPA/MTLD.
Le proverbe africain dit : «Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier.» Certes, la vérité met plus de temps, mais elle finit toujours par arriver.
La planète, sous le diktat de l’Occident, est devenue aussi peu gouvernable qu’un navire échappé de son ère», avait écrit, à juste titre, un historien européen, mettant à l’index une ère, où les puissants, ou prétendus comme tels, condamnés à la connivence par la virtualité du pire, sont devenus comme ce cheval sorti de son enclos, cavalant avec vigueur, sans bride, sans but, faisant forcément des dégâts.
Il est parti notre champion. Sur la pointe des pieds, loin des clameurs de la salle Harcha, des rings d’ici et d’ailleurs et du brouhaha de la vie. Il avait bouclé ses quatre-vingts ans, mais il paraissait nettement moins arborant fièrement, au moins la soixantaine, bon pied bon œil.