Depuis le début de la guerre contre Ghaza, il ne se passe quasiment pas un jour sans que des artistes, des écrivains, des poètes et autres figures du monde de la culture à l’échelle mondiale ne se fendent d’un mot, d’un geste, d’une œuvre, pour exprimer leur soutien au peuple palestinien.
«Il y avait des fleurs à Ghaza», «Le départ de Ghaza», «Lettre à la Palestine», «Ils ferment les yeux», «Nekba»… Ce sont là quelques titres d’œuvres émouvantes signées Myriam Kendsi, et qui s’inscrivent dans une série picturale intitulée «Oh Palestine !».
Plus d’un demi-million de Ghazaouis «sont à un pas de la famine», ont averti les organisations humanitaires onusiennes, lors d’une session ordinaire du Conseil de sécurité de l’Onu, consacrée à cette redoutable arme de guerre, qu’est la famine, utilisée par Israël à Ghaza.
Israël a soumis, lundi à la Cour internationale de justice (CIJ), son rapport sur «les mesures prises pour empêcher et prévenir tout risque de génocide à Ghaza». C’était quelques heures seulement avant l’expiration du délai d’un mois, imparti par cette haute juridiction onusienne le 26 janvier dernier.
Le Conseil de sécurité a tenu, hier soir, à la demande de l’Algérie et de trois autres pays, une séance publique sur la sécurité alimentaire à Ghaza.
Les efforts de médiation menés par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis semblent progresser alors que des pourparlers intenses ont eu lieu au cours des dernières semaines. Une source proche des discussions a révélé à Reuters que le Hamas envisage sérieusement une proposition de trêve discutée lors d’une réunion le week-end dernier à Paris.
Le ministre palestinien des Affaires étrangères, Riyad Al Maliki, a examiné, hier, avec le directeur de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, les moyens à même de permettre l’acheminement des médicaments, des équipements ainsi que l’entrée des médecins et des personnels de santé dans la Bande de Ghaza, cible d’attaques sionistes depuis le 7 octobre 2023.
Entamées depuis le 19 février courant, les audiences de la CIJ, sur les conséquences de l’occupation israélienne de la Palestine se sont achevées hier.
La 55e session du Conseil des droits de l’homme des Nations unies s’est ouverte hier à Genève. La tragédie que vit le peuple palestinien à Ghaza était à l’ordre du jour des travaux du CDH. Le chef de l’ONU a prévenu, au cours de cette première journée, des conséquences épouvantables d’une offensive militaire à grande échelle sur Rafah.
Alors que les massacres des Palestiniens se poursuivent à raison d’une centaine au moins de morts par jour, les négociations semblent repartir du bon pied en vue de parvenir à une trêve. Jake Sullivan, conseiller de Joe Biden, a déclaré hier à CNN qu’un « terrain d’entente» a été trouvé lors des récentes discussions qui ont eu lieu à Paris.
Des centaines de personnes, poussées par la faim, fuyaient hier le nord de la Bande Ghaza, alors que des discussions sur une trêve entre Israël et le mouvement Hamas se déroulent au Qatar, après des négociations en France et en Egypte.
Censé répondre aux pressions croissantes des principaux alliés d’Israël, en particulier les Etats-Unis, pour définir les contours d’une sortie de crise à Ghaza, le document élaboré par le bureau de B. Netanyahu pose des conditions très strictes, en désaccord avec les hypothèses envisagées par les Etats-Unis pour la fin de la guerre.
Les délégations du Pakistan et de l’Indonésie ont condamné la «fuite en avant» d’Israël et son irrespect des chartes et conventions onusiennes. Elles ont appelé la CIJ à «obliger l’entité sioniste à stopper immédiatement et sans conditions son occupation».
Des experts de l’ONU ont appelé, hier, à l’arrêt immédiat des exportations vers l’entité sioniste d’armes susceptibles d’être utilisées à Ghaza. «Tout transfert d’armes ou de munitions à l’entité sioniste, qui seraient utilisées à Ghaza, serait de nature à violer le droit international humanitaire et doit cesser immédiatement», a déclaré le Haut Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme (HCDH), dans un communiqué.
«Les Etats-Unis isolés au G20 alors que la crise à Ghaza s’aggrave», titrait ce jeudi le Washington Post. Et d’expliquer : «L’opposition américaine à un cessez-le-feu immédiat à Ghaza a fait l’objet de critiques répétées lors d’une réunion de deux jours des chefs de la diplomatie des 20 plus grandes économies mondiales, dernier signe de l’isolement de Washington sur cette question.»
Le rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, Michael Fakhri, a averti, hier, que la Bande de Ghaza n’avait jamais connu un tel niveau de faim, estimant que l’intention d’Israël était de «punir tous les Palestiniens simplement parce qu’ils sont Palestiniens».
Plus de 137 jours d’intenses massacres n’ont pas permis à l’armée israélienne d’anéantir le Hamas et de délivrer ses détenus retenus depuis le 7 octobre dernier.
«Rafah est devenue un réservoir explosif et son invasion signifierait des milliers de morts», alerte le Premier ministre palestinien, Mohammad Shtayyeh.
L’Algérie a démontré devant la Cour internationale de justice (CIJ) la violation du droit international en Palestine par l’occupant israélien. Intervenant hier, au deuxième jour des audiences concernant la demande d’avis consultatif sur les conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques de l’Etat hébreu en Palestine, le professeur Ahmed Laraba a appelé, au nom du groupe des juristes algériens, la Cour à confirmer cette violation. «(…) L’Algérie réitère les demandes qu’elle a exprimées dans ses écritures antérieures.
La voix de la Palestine a résonné durant trois heures au Palais de la Paix, à La Haye (Pays-Bas), siège de la Cour internationale de justice (CIJ), où des audiences publiques consacrées aux conséquences juridiques de la pratique coloniale d’Israël sur les Territoires palestiniens, y compris Jérusalem-Est, ont été ouvertes hier.