La mobilisation à Paris en faveur d'un "cessez-le-feu immédiat à Ghaza" a débuté samedi après-midi, initiée par le collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens. Ce collectif a également appelé à des manifestations à travers toute la France.
Sous une pluie battante, le cortège parisien, comptant plusieurs milliers de participants, a démarré avant 15h depuis la place de la République, arborant une banderole exigeant un "halte au massacre à Ghaza et en Cisjordanie, cessez-le-feu immédiat".
Avant le début de la manifestation, Bertrand Heilbronn, président de l'association France Palestine Solidarité, a déclaré à la presse que "l'heure est grave pour nos amis palestiniens". Il a souligné que cette mobilisation était également en faveur de la paix et de la cohésion nationale.
Bertrand Heilbronn a décrit les souffrances inimaginables du peuple palestinien, appelant à la fin des bombardements, des offensives terrestres et à la levée du blocus de Ghaza. Il a critiqué la position "illisible" de l'exécutif français, qu'il estime être une source de honte pour le pays.
Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a souligné que la France devait immédiatement appeler à un cessez-le-feu pour mettre fin aux hostilités. La CGT, aux côtés des syndicats Solidaires et FSU, a relayé les appels à manifester du collectif, avec des mobilisations prévues dans 83 villes en France.
À Marseille, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées près du Vieux Port, observant une minute de silence en hommage aux victimes palestiniennes. À Toulouse, un cortège a réuni entre 1 200 personnes selon la préfecture et 4 000 selon la CGT, lors d'une manifestation matinale.