L’Agence note que Benyamin Netanyahu a fait pratiquement le consensus contre lui, en Israël et ailleurs, au fil des près des plus de cinq mois de guerre contre la bande de Ghaza.
Sur une grande rue au milieu des décombres, près d’une mosquée détruite par les bombes, des centaines de Palestiniens se sont rassemblés pour accomplir la prière, en ce premier jour du Ramadhan, 157e jour de la guerre menée par l’armée israélienne contre la bande de Ghaza.
Malgré les opérations humanitaires qui se multiplient pour tenter d’approvisionner la bande de Ghaza, les quantités de vivres qui réussissent à entrer dans l’enclave assiégée demeurent extrêmement insuffisantes. «Il est impensable qu’en 2024, dans un monde qui produit plus que suffisamment de nourriture, des enfants palestiniens meurent de faim», déplore l’ONG Defence For Children.
Malgré l’escalade, les deux parties impliquées – Israël et le Hezbollah – semblent vouloir éviter une guerre ouverte, conscientes des conséquences désastreuses que cela pourrait entraîner.
Les violences sexuelles et les traitements cruels, inhumains et dégradants infligés aux femmes palestiniennes dans les territoires occupées par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive sioniste contre Ghaza requièrent «des enquêtes approfondies» en toute diligence.
Un bateau de l’ONG espagnole Open Arms a inauguré hier le corridor maritime reliant le port chypriote de Larnaca à la bande de Ghaza. L’opération qui a été réalisée conjointement avec une autre organisation caritative, World Central Kitchen (WCK), consiste en l’acheminement de 200 tonnes de vivres au profit de la population palestinienne assiégée.
A Washington, le président Joe Biden fait l’objet de critiques croissantes aux Etats-Unis pour son soutien à Israël, face au nombre de morts croissant parmi les civils à Ghaza.
Les Palestiniens de la bande de Ghaza, détenus par l’armée d’occupation sioniste, sont victimes de torture et de meurtre avec préméditation, a indiqué samedi l’Observatoire euro-méditerranéen pour les droits de l’homme (Euro-Med Monitor).
Les forces d’occupation israéliennes ont commis un nouveau carnage pour marquer à leur manière, de façon cynique et brutale, l’arrivée du Ramadhan, tuant pas moins de 67 Palestiniens et en blessant 106 autres en 24 heures, entre dimanche soir et lundi matin.
La Jordanie et quatre autres pays ont procédé dimanche à un nouveau largage d’aide sur la bande de Ghaza où la guerre et la famine menacent des centaines de milliers de Palestiniens, selon l’armée jordanienne et un journaliste de l’AFP à bord d’un avion jordanien.
Voici donc planté le décor de ce triste Ramadhan 2024 qui même pour nous, citoyens d’Algérie, n’aura pas la même saveur, affectés que nous sommes par ce qu’endurent nos frères palestiniens. Alors que dire de ce que ressentent ceux qui subissent depuis plus de cinq mois maintenant, depuis exactement 156 jours, un véritable déluge de feu et des violences en tout genre, entre la famine, le froid, la peur, les affres de l’arrachement…
L’ONU, qui tire de nouveau la sonnette d’alarme sur le caractère «inévitable» de la famine dans le contexte actuel, reste globalement sur ses positions : aucune autre voie que la voie terrestre ne sera capable d’assurer un acheminement correct des aides humanitaires.
Cinq personnes ont été tuées et dix autres blessées dans la nuit de vendredi, lors d’un largage aérien de colis humanitaires sur un camp de réfugiés, selon des médias.
Trois autres enfants palestiniens sont morts de malnutrition à l’hôpital Al Shifa, portant le nombre total des décès dus à la faim à 23 dans la bande de Ghaza, en raison de la guerre génocidaire sioniste qui se poursuit depuis le 7 octobre 2023, ont indiqué hier les autorités sanitaires palestiniennes.
La Maison-Blanche, développant un agenda défini en fonction de ses échéances internes et par la crainte permanente d’«abcès de fixation sécuritaires» au Moyen-Orient, sur fond de hantise plus stratégique de débordement en conflit régional, se laisse de moins en moins lester par les blocages du gouvernement israélien et ses plans radicaux d’inspiration fasciste.
Une réunion informelle d'échange a été organisée mercredi, au siège de l'ONU, par le représentant permanent de l'Algérie auprès des Nations unies à New York, l'ambassadeur Amar Bendjama, regroupant les représentants permanents des pays membres du Conseil de sécurité onusien et des membres de familles ayant souffert des atrocités des forces d'occupation à Ghaza.
Chaque jour, les forces d’occupation israéliennes «tuent en moyenne 63 femmes à Ghaza, dont 37 mères laissant derrière elles des familles dévastées et des enfants sans protection», relève un rapport d’ONU-Femmes.
«Le mouvement féministe palestinien est sorti du ventre du mouvement de libération nationale. Il l’a influencé et il en a été influencé.»
Israël a intensifié ses efforts pour renforcer son contrôle sur Ghaza en construisant un corridor de sept kilomètres de long, coupant l’enclave en deux, selon des sources militaires israéliennes. Ce corridor est équipé de routes pour les véhicules militaires appelé «route 749».
Les responsables américains préfèrent désormais parler à Benny Gantz, ministre sans portefeuille et membre du Cabinet de guerre israélien, snobant de fait Benyamin Netanyahu.