Le Front des forces socialistes (FFS) dénonce ce qu’il qualifie «de crimes contre l’humanité» commis en toute impunité à Ghaza par l’occupant sioniste.
«L’agression barbare sioniste contre un peuple chassé de sa terre et privé depuis des décennies de ses droits les plus élémentaires nous interpelle et nous révolte profondément», a soutenu hier, le premier secrétaire du FFS, Youcef Aouchiche, à l’ouverture des travaux du conseil national du parti, qui se tient selon ses animateurs, dans «un contexte d’une extrême gravité».
Pour le FFS, la question palestinienne est une question de décolonisation et le combat du peuple palestinien pour ses droits nationaux est un combat aussi juste et légitime que celui du peuple algérien contre le colonialisme français.
«Les peuples qui se lèvent aujourd’hui, partout dans le monde, comme un seul homme pour crier haut et fort ''Stop aux massacres et aux génocides'' ne pardonneront pas à ceux qui se rendront coupables de complicité ou de soutien à l’entité sioniste.»
Ainsi, le doyen de l’opposition pense que la réponse des Algériens ce jeudi à l'appel du FFS et celui d’autres partis «témoigne de leur engagement en faveur des causes justes et des grands principes portés par notre guerre de Libération nationale».
Ces manifestations révèlent, s’en réjouit le chef de file du FFS, «la maturité politique des Algériens», «son sens du discernement politique» et constituent «un désaveu à ces revanchards» qui, à l’intérieur et à l’extérieur, cherchent à exploiter cette situation pour replonger «le pays dans la décennie noire». «Restauration des rapports de confiance » «Le calme et la dignité qui ont marqué ces manifestations historiques prouvent que notre jeunesse est parfaitement consciente des enjeux géopolitiques et des menaces qui ciblent notre pays.
A cet effet, le parti de feu Aït Ahmed estime qu’il est temps de permettre au peuple algérien de «s’organiser et se mobiliser» loin de toute forme «d’embrigadement» et ce, dans le but de «renforcer le front patriotique».
«La réhabilitation des partis politiques la levée des dispositifs juridiques anticonstitutionnels, restrictifs des libertés politiques, syndicales et associatives, reste, en définitive, le bouclier le plus sûr pour combattre et isoler les groupuscules extrémistes, islamistes radicaux ou séparatistes identitaires, ennemis de la Nation», met en avant Youcef Aouchiche, pour qui, la restauration des rapports de «confiance entre les Algériens et leurs institutions» ne pourra se réaliser que par une démarche d’ouverture vis-à-vis de la société et «l’implication des partis et des différentes forces vives de la nation».