Une source informée au sein du Hamas a déclaré à Al Jazeera que le mouvement exige que l’occupant israélien «cesse son agression» sur la bande de Ghaza et «permette l’entrée sans restriction de l’aide humanitaire», afin de «continuer à participer» aux négociations.
Le largage aérien sporadique de quelques colis d’aide alimentaire est vendu comme un acte de secours de haute importance par des acteurs de la communauté internationale, incapables de s’engager dans un processus diplomatique sérieux en mesure d’assurer le devoir élémentaire de sauver des enfants de la faim.
L’UNRWA accuse, entre autres, Israël d’avoir forcé ses employés à faire «de faux aveux» sur des liens supposés avec Hamas et avec les attaques du 7 octobre. «Ces aveux forcés, obtenus sous la torture, sont utilisés par les autorités israéliennes pour diffuser des informations erronées, dans le cadre des tentatives de démantèlement de l’UNRWA», révèle l’Agence onusienne pour les réfugiés palestiniens.
C’est la première fois qu’un haut responsable américain se prononce en faveur d’un cessez-le-feu dans la bande de Ghaza en 150 jours d’une guerre totale contre le peuple palestinien.
Au cours des dernières 72 heures, l’armée d'occupation israélienne a, à quatre reprises, délibérément ciblé des déplacés palestiniens qui attendaient l’arrivée de l’aide humanitaire.
Les dissensions au sein du gouvernement israélien persistent et il semble bien qu’il n’y a que la perpétuation des massacres contre la population de Ghaza et cet objectif irréalisé jusqu’à présent d’«anéantir» le Hamas pour encore souder ses rangs.
Après trois jours de débats à huis clos, le Conseil de sécurité de l’Onu a fini par adopter un communiqué dans lequel il a exprimé sa «profonde préoccupation» par «les informations selon lesquelles plus de 100 personnes ont perdu la vie et plusieurs centaines d'autres ont été blessées, notamment par balles». Il a qualifié ce carnage d’«incident» «qui a impliqué les forces israéliennes», exhorté «Israël à maintenir les postes frontaliers ouverts pour l’acheminement de l’aide» et «exigé la protection des civils et la fourniture immédiate de l’aide humanitaire».
La situation humanitaire dans l’enclave palestinienne est devenue catastrophique, avec près de 2,2 millions de personnes sur le point de sombrer dans la famine, selon l'Agence de coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA). Le ministère de la Santé à Ghaza a signalé que 16 enfants sont morts de malnutrition et de déshydratation au cours des derniers jours.
Dans le contexte de la guerre totale menée par l’entité sioniste contre Ghaza et contre l’ensemble du corps national palestinien, il apparaît plus que jamais urgent que le Fatah et le Hamas, les deux poumons de la résistance palestinienne, unissent leurs forces en prévision des batailles à venir.
À Bir Zeit, en Cisjordanie occupée, un musée expose actuellement une collection d'œuvres d'art et d'artefacts provenant de la bande de Ghaza.
Après l’Afrique du Sud, c’est au tour du Nicaragua de déposer, devant la Cour internationale de justice, une requête, non pas contre Israël, mais contre l’Allemagne qui à travers son soutien à l'Etat hébreu «participe à la commission d’un génocide» à Ghaza. La requête est accompagnée d’une demande de mesures conservatoires urgentes pour empêcher un tel crime.
L’entreprise génocidaire israélienne a déjà provoqué une catastrophe humanitaire dans la bande de Ghaza, où 2,2 millions des 2,4 millions d’habitants sont menacés de famine, d’après l’ONU.
Joe Biden et son administration prennent tout leur temps s’agissant du projet de cessez-le-feu à Ghaza, et devant transiter par une trêve, alors que la situation sur le terrain ne cesse de dépasser les limites de l’horreur, de l’inhumain et de l’insupportable pour près de 2 millions de Ghazaouis.
«Seuls 95 camions environ peuvent entrer chaque jour, contre près de 500 avant la guerre, à une époque où les besoins n’étaient pas aussi élevés qu’aujourd’hui», constate l’ONG humanitaire CARE de lutte contre la faim.
112 Palestiniens ont été tués et 780 autres blessés alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire à Ghaza. Présenté par l’Algérie, un projet de déclaration tenant Israël pour responsable de ce carnage a été bloqué par les USA, lors d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité, tenue à la demande de l’Algérie. Hier, celle-ci est revenue à la charge en soumettant le même texte, soutenu par 14 membres du Conseil.
Depuis le début de la guerre contre Ghaza, il ne se passe quasiment pas un jour sans que des artistes, des écrivains, des poètes et autres figures du monde de la culture à l’échelle mondiale ne se fendent d’un mot, d’un geste, d’une œuvre, pour exprimer leur soutien au peuple palestinien.
«Il y avait des fleurs à Ghaza», «Le départ de Ghaza», «Lettre à la Palestine», «Ils ferment les yeux», «Nekba»… Ce sont là quelques titres d’œuvres émouvantes signées Myriam Kendsi, et qui s’inscrivent dans une série picturale intitulée «Oh Palestine !».
Plus d’un demi-million de Ghazaouis «sont à un pas de la famine», ont averti les organisations humanitaires onusiennes, lors d’une session ordinaire du Conseil de sécurité de l’Onu, consacrée à cette redoutable arme de guerre, qu’est la famine, utilisée par Israël à Ghaza.
Israël a soumis, lundi à la Cour internationale de justice (CIJ), son rapport sur «les mesures prises pour empêcher et prévenir tout risque de génocide à Ghaza». C’était quelques heures seulement avant l’expiration du délai d’un mois, imparti par cette haute juridiction onusienne le 26 janvier dernier.
Le Conseil de sécurité a tenu, hier soir, à la demande de l’Algérie et de trois autres pays, une séance publique sur la sécurité alimentaire à Ghaza.