Dans son dernier rapport sur les territoires palestiniens occupés, la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement CNUCED souligne que le blocus de plusieurs décennies a «vidé l’économie de Ghaza de sa substance, laissant 80% de la population dépendante de l’aide internationale».
L’arrivée de l’aide humanitaire au compte-gouttes dans la Bande de Ghaza, qui vit sous l’enfer des bombardements incessants israéliens, est toujours confrontée à une multitude d’obstacles. Le Croissant-Rouge palestinien a annoncé, avant-hier, avoir reçu seulement 102 camions d’aide humanitaire provenant du Croissant-Rouge égyptien au terminal de Rafah, au 27e jour de l’agression israélienne.
Le bureau de l'AFP dans la Bande de Ghaza, territoire pilonné sans répit par l'armée israélienne, a été gravement endommagé, avant-hier, par une frappe, a constaté, hier, un collaborateur de l'AFP sur place.
La population de Ghaza a vécu, hier, une nouvelle journée d’horreur, avec son lot de morts, de blessés et de destructions. Alors que la pression pour un cessez-le-feu augmente de plus en plus au niveau international, les forces d’occupation israéliennes redoublent de férocité en intensifiant leurs bombardements qui ont fait des centaines de morts et des milliers de blessés supplémentaires.
Vingt-cinq jours d’une guerre abominable contre les Palestiniens de Ghaza et aucune voix sensée n’a pu encore imposer un cessez-le-feu pour arrêter le massacre. Tandis que les Etats-Unis et leurs alliés accordent à Israël l’impunité pour commettre des crimes de guerre et que les voix arabes sont inaudibles, l’entité sioniste poursuit son plan macabre dans ce qui ressemble à une seconde Nakba.
Dès l’adoption, vendredi dernier, par la majorité des membres de l’assemblée générale de l’ONU, (120 voix sur 193 pour et 14 contre), d’une résolution appelant à «un cessez-le feu immédiat», l’offensive de l’armée d’occupation contre la population de Ghaza s’est intensifiée et le bilan des bombardements s’est davantage alourdi, dépassant les 8000 morts, majoritairement des femmes et des enfants.
L'Assemblée populaire nationale (APN) était, hier, aux couleurs de la Palestine, à l'occasion d'une plénière extraordinaire dédiée au soutien et à la réaffirmation de la position algérienne à l'égard de la cause palestinienne. Cette séance publique, approuvée par le bureau de l'hémicycle, intervient à la demande des chefs des groupes parlementaires.
L’agression sanglante des forces d’occupation israéliennes contre la bande de Ghaza se poursuit pour le 24e jour consécutif, au mépris du droit humanitaire international et avec la bénédiction des grandes puissances.
Alors que des tonnes d’aides humanitaires sont prêtes à être acheminées et distribuées dans la bande de Ghaza, les camions restent bloqués au point de passage de Rafah, à la frontière avec l’Egypte. Israël bloque délibérément les aides internationales, notamment de carburant, aggravant ainsi les souffrances des populations palestiniennes à Ghaza.
Mahmoud Abbas s’en remet une nouvelle fois aux «frères arabes» pour leur demander une implication plus agissante sur les événements dans la bande de Ghaza et l’avenir immédiat de la question palestinienne.
Un cadre du Hamas a appelé, dimanche, l’Egypte à agir de manière «décisive» pour que l’aide parvienne à la population de Ghaza, qui fait face à d’importantes pénuries d’eau, de nourriture, de carburant et de médicaments.
Les raids massifs des forces d’occupation israéliennes sur la bande de Ghaza ne s’arrêtent pas. Bien au contraire. Faisant fi d’une résolution onusienne appelant à une trêve humanitaire et des nombreux appels à un cessez-le-feu immédiat, l’armée de l’occupation continue de pilonner à tout-va, 23 jours après le début de son agression contre cette enclave palestinienne de plus de 2,3 millions d’habitants. Les bombardements augmentent en intensité de jour en jour.
Il faisait encore nuit quand Etidal Al Masri est arrivée devant une boulangerie du sud de Rafah, dans l'espoir d'obtenir suffisamment de pain pour nourrir ses proches, tous chassés de leurs maisons par les bombardements.
Le carnage continue à Ghaza. Dans la nuit de vendredi à hier, alors que les membres de l’Assemblée générale des Nations unies venaient d’adopter à la majorité une résolution en faveur d’un cessez-le-feu, les forces d’occupation israéliennes redoublent de férocité en intensifiant leurs bombardements aériens, terrestres et maritimes sur Ghaza.
Les membres de l’Assemblée générale de l’ONU, réunis en session spéciale d’urgence consacrée à la situation en Palestine, ont pu enfin accoucher, avant-hier, d’une résolution demandant «une trêve humanitaire immédiate, durable et soutenue, menant à la cessation des hostilités».
L'Iran est sur le pied de guerre depuis les attaques du mouvement Hamas contre des colonies et des bases militaires israéliennes le 7 octobre dernier, et l'effroyable riposte militaire de Tel-Aviv contre la bande de Ghaza.
Alors que la grande manifestation du 12 octobre dernier est passée devant l’ambassade de France à Tunis sans crier le moindre slogan anti-français, ce n’est plus le cas depuis l’assimilation le 24 octobre par le président Macron de Hamas à Daech et son appel à une coalition internationale anti-Hamas, comme celle initiée en 2014 contre Daech en Irak et en Syrie.
Il est en première ligne de l’information sur le drame de Ghaza, c’est Wael El Dahdouh, journaliste à Al Jazeera, chaîne révélée par sa couverture de la guerre du Golfe. Trois jours après la mort, sous les bombes, de son épouse et de ses deux enfants, il était à l’antenne pour poursuivre son travail, un exemple d’abnégation avec le devoir de rendre compte, minute par minute, de l’opération génocidaire israélienne.
Que faire ? D’abord des films, des documentaires, ou faire la guerre ou manifester ou encore prier, se mettre en colère ou prendre des cachets. Surtout ne pas regarder la télévision, mais voir des films peut-être.
Israël assassine, en direct, le peuple palestinien sous le regard du monde et avec la complicité de la communauté internationale. Les crimes d’Israël sont encouragés et couverts par l’Occident.