Après plus de six mois de destructions massives et de dizaines de milliers de morts, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, se dit toujours déterminé à «exterminer» le mouvement de résistance palestinien Hamas et maintient son projet d’offensive terrestre contre la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Ghaza, malgré la pression internationale. Rafah et d’autres quartiers de Ghaza ont de nouveau été bombardés hier.
L’armée israélienne a pilonné un convoi d’aide de l’Ong américaine World Central Kitchen (WCK) à Ghaza, tuant sept humanitaires dont un chauffeur palestinien et des étrangers polonais, australien et britannique.
Le Croissant-Rouge algérien (CRA) a intensifié ses efforts humanitaires en faveur des frères palestiniens en acheminant vendredi 162 tonnes d'aides depuis la base militaire aérienne de Boufarik (Blida), à travers la mise en place d'un pont aérien.
Dans un monde où toutes les valeurs humaines ont été anéanties, nul ne peut être insensible aux atrocités commises depuis 130 jours dans la Bande de Ghaza par l’Etat criminel d’Israël.
La frêle vie de la fillette Hind Rajab, six ans à peine, a été emportée comme un fétu de paille par l’ouragan de la guerre sans nom que livre la machine à tuer d’Israël aux populations de Ghaza.
Quatre mois après le début de la guerre d’extermination menée contre les civils à Ghaza et en Cisjordanie, l’Etat sioniste vient d’ouvrir un nouveau front. Il s’attaque, désormais, à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, plus connu par l’Unrwa (United Nations Relief and Works Agency for Palestine Refugees in the Near East).
Au 112e jour de la campagne punitive israélienne contre la population de Ghaza, et tandis que la Cour internationale de justice statuait sur la plainte sud-africaine contre Israël pour «génocide», l’effroyable machine de guerre de Benyamin Netanyahu a commis de nouvelles boucheries qui ne font que conforter les accusations portées contre l’occupant sioniste. Dix-neuf massacres ont été perpétrés par l’armée israélienne en vingt-quatre heures, entre jeudi et vendredi, a indiqué hier le ministère de la Santé dans la Bande de Ghaza. Ces nouvelles tueries ont fait au moins 183 morts et 377 blessés, précise la même source. Ce cortège de victimes porte à 26 083 morts et 64 487 blessés le bilan de la guerre contre Ghaza.
Durant toutes les guerres qu’ils ont connues depuis 1948, les Palestiniens ont fait preuve d’un attachement indéfectible à leur culture. Même pendant les pires épreuves sous l’occupation sioniste et les sièges les plus impitoyables, ils ont tenu à leur identité et leurs traditions.
Tandis qu’on assistait, ce vendredi 12 janvier, à La Haye, à la poursuite des audiences qui se tiennent devant les 17 juges de la Cour internationale de justice, suite à la plainte déposée par l’Afrique du Sud devant la CIJ contre Israël pour génocide, l’armée sioniste persiste cyniquement dans son entreprise exterminatrice en narguant la communauté internationale.
Plus de 90 jours depuis le début de la guerre génocidaire dirigée par l’armée de l’entité sioniste contre la population civile à Ghaza, les crimes se poursuivent au quotidien.
C’est un tournant important dans cette guerre immonde menée contre Ghaza, la saisine par l’Afrique du Sud de la Cour pénale internationale (CPI) pour mener des enquêtes et juger Israël pour crimes de génocide.
Le gouvernement israélien est hostile à toute solution politique globale en Palestine et ne s’encombre plus de réserve pour le faire savoir.
Les projets de l’occupant israélien visant à établir une administration politique sous des appellations civiles pour gérer Ghaza «échoueront face à la fermeté du peuple palestinien».
Tandis que la situation à Ghaza reste épouvantable et intenable à cause des bombardements israéliens incessants, l’Afrique du Sud a déposé une plainte le 29 décembre devant la Cour internationale de justice (CIJ), accusant Israël de violer la Convention sur la prévention et la répression du crime de génocide. Pretoria invoque «les droits et les obligations de l’Afrique du Sud» de prévenir le génocide et «de protéger les Palestiniens de Ghaza de la destruction.
Alors que la population civile qui survit aux bombardements souffre de la famine, l’armée d’occupation israélienne a mitraillé, hier matin, un convoi humanitaire acheminé par l’Unrwa (Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine) sur une route qu’elle a elle-même préalablement arrêtée.
Pendant que les bombardements incessants et intensifs ciblaient de nombreux quartiers au sud et au nord de Ghaza, faisant plus d’une centaine de morts, notamment des femmes et des enfants, et poussant des milliers de civils à l’exil, le secrétaire général de l’ONU désignait, mardi dernier, Sigrid Kaag, ministre des Finances et vice-Première ministre des Pays-Bas, au poste de coordinatrice de l’aide humanitaire et de la reconstruction de Ghaza, qui aura pour mission, dès le 8 janvier 2024, de «mettre en place un mécanisme des Nations unies pour accélérer l’acheminement de l’aide humanitaire à Ghaza».
Ce qu’Israël fait aux Palestiniens, et principalement à Ghaza, est la monstruosité de notre siècle.» Une déclaration cinglante de la courageuse Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits humains dans les Territoires palestiniens occupés, et qu’elle a postée sur le réseau social «X».
Le directeur général des affaires consulaires et de la communauté nationale à l'étranger a reçu, dimanche au siège du ministère des Affaires étrangères, en sa qualité de chef de la cellule de crise mise en place au niveau du ministère, des représentants des familles de la communauté nationale établie à Ghaza, indique un communiqué du ministère.
Le monde chrétien célèbre aujourd’hui la Nativité, fête dédiée à l’amour de Dieu. Hier soir, il y a eu un dîner somptueux, des cadeaux, des lumières et de la joie. Au même instant, à Ghaza, terre de Palestine, lieu de naissance de Jésus-Christ, s’est déversé un torrent de sang et de larmes.
L’on se souvient, après l’invasion de 2003, des forces américaines contre le pays du Tigre et de l’Euphrate, de la mise à sac de l’immense patrimoine babylonien qui se résume dans le pillage d’une collection estimée à plus de 15 000 pièces archéologiques du Musée national d’Irak, à Baghdad, dont 5000 sceaux-cylindres d’une très grande valeur.