Israël assassine, en direct, le peuple palestinien sous le regard du monde et avec la complicité de la communauté internationale. Les crimes d’Israël sont encouragés et couverts par l’Occident.
Le monde du sport s’est cantonné jusqu’à présent dans le silence qui confine à la complicité. N’a-t-il pas des devoirs envers la jeunesse palestinienne massacrée sans discontinuer depuis des semaines ? Les instances sportives internationales et leurs dirigeants qui sont si prompts à bannir des athlètes qui refusent de concourir avec des athlètes de l’entité sioniste se contentent d’observer de loin le génocide du peuple palestinien, comme si ce qui se passait à Ghaza ne concerne pas grand monde.
A titre d’exemple, le Comité international olympique (CIO) et les Fédérations sportives internationales se sont mobilisés dès les premières heures du conflit russo-ukrainien et ont suspendu de participation aux compétitions les athlètes russes. Pourquoi n’ont-elles pas adopté la même posture vis-à-vis d’Israël ? Pas un mot, pas une seule décision n’a été prise pour stopper l’agression et sauver des vies à Ghaza. Ensuite, les instances sportives viendront chanter qu’elles sont apolitiques et qu’elles traquent toute influence de la politique dans le sport. Les vies des Palestiniens ne valent- elles pas celles des Ukrainiens ? Il est évident qu’il ne faut rien attendre de l’Occident.
Le moment est propice pour opérer la rupture totale avec l’ordre sportif en place façonné pour garantir la pérennité de l’ordre établi par ceux qui dirigent le monde, assassinent impunément et régentent le monde. Les fédérations sportives arabes et musulmanes doivent se déterminer par rapport au drame qui se joue à Ghaza.
Leur soutien doit se manifester par une condamnation sans équivoque de l’agression israélienne et du silence des instances sportives si promptes dans d’autres circonstances à sanctionner et suspendre des athlètes qui refusent d’affronter des athlètes et équipes israéliens. Il serait bon que des fédérations sportives de pays arabes et musulmans boycottent toutes les compétitions organisées sous l’égide du CIO et des fédérations internationales spécialisées. Le boycott est un moyen de pression sur les dirigeants qui tiennent les leviers du sport mondial.