Le mois du jeûne, qui coïncide avec le mois des recettes records pour les régies publicitaires et les chaînes TV, tire à sa fin l L’occasion d’un bilan avant de revenir au cinéma.
Ex-directeur de la chaîne KBC (El Khabar), il a connu des déboires et de la prison pour une émission critique de l’époque Bouteflika, et après un bref passage au ministère de la Communication post-Hirak pour tenter d’installer des systèmes de mesure d’audiences, il est redevenu producteur et est actuellement en cours de réalisation pour L’Algérie vue du ciel 2, sans Yann Arthus Bertrand. Issu d’une grande famille du cinéma, il est aussi le frère du célèbre acteur Khaled Benaïssa, fils du dramaturge Slimane Benaïssa. Enfin, dernier acte de l’enfant terrible, pour protester contre l’abus des chaînes TV pendant ce ramadan sur les excès de publicité, il s’est rasé la tête en direct sur les réseaux sociaux. Heureusement, les cheveux ça repoussent.
Grande tristesse nationale en ce mois de mars 2024, Numidia Lezzoul est morte, après un passage en mandat de dépôt pour «escroquerie» en 2022. Sauf qu'elle avait été acquittée en appel et est morte, mais dans une fiction TV, Dmou3 louliya, la série phare de Samira TV, par ailleurs chaîne culinaire.
Le mois du jeûne n’est pas de tout repos, déjà une cinquantaine de morts pour 1000 accidents de voiture, cherté de la vie avec viande locale à 2800 DA le kilo. Et des polémiques sur les chaînes TV pour leurs séries qui amassent beaucoup d’argent.
Réalisateur prodige, il a réalisé un film, Yed Fatma, plusieurs séries TV qui touchent à chaque fois, Timoucha par exemple et surtout Eddama l’année dernière, qui a ravi les téléspectateurs et créé une polémique chez les regardants. Cette année, il est aux commandes de El Barrani sur Echourouk TV. Réalisateur prodige, il a réalisé un film, Yed Fatma, plusieurs séries TV qui touchent à chaque fois, Timoucha par exemple et surtout Eddama l’année dernière, qui a ravi les téléspectateurs et créé une polémique chez les regardants. Cette année, il est aux commandes de El Barrani sur Echourouk TV.
Depuis le début du mois de Ramadhan, les chaînes TV rivalisent entre séries et feuilletons, avec du bon et du moins bon. Du cinéma ? Pour certaines séries, on s’en approche, pour d’autres, c’est encore de la télévision, mais devant le vide pédagogique, le Ramadhan restera l’école de formation pour tous les métiers du cinéma.
l Contrairement à ce qu’on pense, le mythe du héros de la révolution est bien tardif dans le cinéma algérien, parce qu'un seul héros, le peuple, slogan non négociable adopté collectivement au lendemain de l’indépendance l Comment le traduire au cinéma et réaliser des biopics par définition centrés sur le héros individuel ?
-C’est difficile de jouer Larbi Ben M’hidi ? Plus difficile que de jouer un héros anonyme de la Révolution ? Pas vraiment, c’est un rôle, une fois qu’on est dedans, on y est, d’autant qu’il n’y a pas vraiment de documents sur sa personnalité, donc on a le droit de prendre quelques marges, l’essentiel étant de ne pas le rendre éteint. C’est un faux calme, grâce, je pense, à un travail volontaire sur lui-même.
Demain, 4 mars, sera diffusé à 19h le film enfin autorisé de Bachir Derraïs Ben M’hidi, projection confidentielle à l’Opéra d’Alger et événement de l’année, une quinzaine de ministres et une foule de cadres de ministères et d’ayant-droits étant annoncés. Première pénurie d’avant-Ramadhan, celle des cartons d’invitation.
-Le film va être projeté à l’Opéra, que va-t-il se passer après ? Une fois que l’administration me libérera de tous les obstacles, je prendrai en charge toute l’histoire pour bien préparer la sortie du film là-bas et ici. Nous avons signé un accord en ce sens, maintenant ce qui compte c’est de donner une carrière à ce film, le passé ne m’intéresse plus
Loin ou à côté d’Alger, pas de salle de cinéma mais encore moins de petits espaces pour le théâtre, 6e art et père du cinéma, 7e au podium, ce dernier étant devenu aujourd’hui le cousin éloigné du premier. Visionnage familial à Médéa, pour le Festival du théâtre expérimental.
Ex-directeur du Théâtre national, enseignant et organisateur d’événements culturels, il a eu le Prix de la mise en scène pour la célèbre pièce Galou laarab galou en 1983 au Festival de Carthage puis le Grand prix sur deux éditions successives en 1987 et 1989 de la même manifestation pour Les Martyrs reviennent cette semaine et El Ayta.
Au cinéma, on connait surtout les comédiens, un peu moins les réalisateurs, encore moins les scénaristes et pas du tout les techniciens, ces minutieux artisans sans nom sans qui un film n’existerait pas.
Combien d’adhérents à l’association ? 500 abonnés à travers 17 wilayas, et parmi eux, 90 ont déjà obtenu leur carte professionnelle.
La mer souvent plate, le ciel toujours bleu, pas de pluie ou presque, de grisaille, de brume et encore moins de neige, comment faire des films d’auteur où les nuances de gris sont si importantes ? Début de réponse à Mostaganem pour le début du tournage de Terre de vengeance d’Anis Djaad.
Acteur de théâtre et de cinéma, il a joué dans plusieurs courts et long-métrages et tient le rôle principal dans le nouveau film de Anis Djaad, Terre de vengeance, actuellement en cours de tournage à Mostaganem.
Après quelques essais, courts métrages et clips, un long métrage indien est en cours de production, 100% intelligence artificielle. La porte est ouverte et à terme pour l’Algérie, qui se plaint à la Belmadi de toujours manquer de tout, d’argent et de décors, la possibilité de faire un film sans budget, sans caméra, sans acteurs, sans FDATIC et sans loi sur le cinéma.
Accessoirement chauffeur-livreur comme il se présente lui-même, il co-fonde Thala films productions après un passage à Paris où il revient avec un double diplôme de monteur et d’assistant réalisateur et co-produit plusieurs films, et après Vote off, long métrage documentaire sur les élections de 2014 qu’il réalise, interdit de diffusion au départ, il poursuit avec Into the night en 2021, comme son nom l’indique de nuit, tourné exclusivement de nuit à Alger, autour d’une quête, celle de Louisa qui cherche sa fille et sûrement autre chose. Mais quoi ?
Il aura fallu 4 ans depuis la promesse du Président de relancer le cinéma pour finaliser une loi sur le cinéma. Cette loi du ministère passera à l'Assemblée et sera ensuite le cadre pour tous les tournages et films à venir.
Après des études en prise d’images, il s’installe en Algérie, tourne des clips, publicités et est l’un des directeurs photo les plus recherchés, Kindil El Bahr ou Je me cache pour fumer, il a collaboré avec Merzak Allouache sur 7 films, dont le dernier La première ligne, et travaille actuellement pour une nouvelle série qui sortira pendant le Ramadhan.