Samir El Hakim, comédien : «Je rêve de tourner sous la pluie, dans la neige et le brouillard»

11/02/2024 mis à jour: 15:21
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Acteur de théâtre et de cinéma, il a joué dans plusieurs courts et long-métrages et tient le rôle principal dans le nouveau film de Anis Djaad, Terre de vengeance, actuellement en cours de tournage à Mostaganem.

 

Propos recueilis par Chawki Amari

 

 

-Il y a beaucoup de mélancolie dans les films algériens, c’est le pays, l’histoire ou c’est lié au tempérament personnel des réalisateurs ?

C’est vrai, il y a beaucoup de mélancolie, mais je crois que c’est l’environnement et les réalisateurs, les uns n’existent pas sans l’autre et se nourrissent les uns les autres. Pourquoi pas plus de tragicomédies qui s’inscrivent aussi dans la mentalité des Algérien(ne)s et de ce qu’ils vivent ? Je ne sais pas trop. 
 

-Comment filmer la mélancolie avec un ciel toujours aussi bleu et pas une goutte de pluie ? 

Des fois, c’est surtout une question de moyens, s’il pleut ou il neige, il faut prévoir plusieurs costumes pour les personnages en fonction des multiples prises qu’on fait pour un plan, il faut savoir protéger la caméras et les lumières. Mais on pourrait aussi tourner dans le brouillard et on n’en sort pas mouillés, ce que les réalisateurs ne font pas. 

-Tourner au soleil c’est mieux ? 

Je suis comédien, donc je tourne sous tous les climats, bien sûr. Mais j’ai rarement tourné dans des conditions climatiques difficiles, sauf exceptions. Il faut avouer que le soleil et le ciel bleu, c’est plus simple pour tout le monde, comédiens et techniciens, même si je rêve de tourner sous la pluie, dans la neige, le brouillard. Bien habillé. 
 

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