Ex-directeur du Théâtre national, enseignant et organisateur d’événements culturels, il a eu le Prix de la mise en scène pour la célèbre pièce Galou laarab galou en 1983 au Festival de Carthage puis le Grand prix sur deux éditions successives en 1987 et 1989 de la même manifestation pour Les Martyrs reviennent cette semaine et El Ayta.
Au cinéma, on connait surtout les comédiens, un peu moins les réalisateurs, encore moins les scénaristes et pas du tout les techniciens, ces minutieux artisans sans nom sans qui un film n’existerait pas.
Combien d’adhérents à l’association ? 500 abonnés à travers 17 wilayas, et parmi eux, 90 ont déjà obtenu leur carte professionnelle.
La mer souvent plate, le ciel toujours bleu, pas de pluie ou presque, de grisaille, de brume et encore moins de neige, comment faire des films d’auteur où les nuances de gris sont si importantes ? Début de réponse à Mostaganem pour le début du tournage de Terre de vengeance d’Anis Djaad.
Acteur de théâtre et de cinéma, il a joué dans plusieurs courts et long-métrages et tient le rôle principal dans le nouveau film de Anis Djaad, Terre de vengeance, actuellement en cours de tournage à Mostaganem.
Après quelques essais, courts métrages et clips, un long métrage indien est en cours de production, 100% intelligence artificielle. La porte est ouverte et à terme pour l’Algérie, qui se plaint à la Belmadi de toujours manquer de tout, d’argent et de décors, la possibilité de faire un film sans budget, sans caméra, sans acteurs, sans FDATIC et sans loi sur le cinéma.
Accessoirement chauffeur-livreur comme il se présente lui-même, il co-fonde Thala films productions après un passage à Paris où il revient avec un double diplôme de monteur et d’assistant réalisateur et co-produit plusieurs films, et après Vote off, long métrage documentaire sur les élections de 2014 qu’il réalise, interdit de diffusion au départ, il poursuit avec Into the night en 2021, comme son nom l’indique de nuit, tourné exclusivement de nuit à Alger, autour d’une quête, celle de Louisa qui cherche sa fille et sûrement autre chose. Mais quoi ?
Il aura fallu 4 ans depuis la promesse du Président de relancer le cinéma pour finaliser une loi sur le cinéma. Cette loi du ministère passera à l'Assemblée et sera ensuite le cadre pour tous les tournages et films à venir.
Après des études en prise d’images, il s’installe en Algérie, tourne des clips, publicités et est l’un des directeurs photo les plus recherchés, Kindil El Bahr ou Je me cache pour fumer, il a collaboré avec Merzak Allouache sur 7 films, dont le dernier La première ligne, et travaille actuellement pour une nouvelle série qui sortira pendant le Ramadhan.
Tout le monde l’attend, comme la sortie d’un film dont le succès a précédé son visionnage, tout le monde cherche à savoir ce qu’il y a dedans, à l’image du film Ben M’Hidi entamé en 2015 qui vient encore une fois d’être annoncé en sortie mais n’est toujours pas sorti.
Gérant de MD ciné, le distributeur qui ramène tous les blockbusters US pour les diffuser en Algérie, ce qui fait qu’on peut voir un film en Algérie lors de sa sortie au même moment qu’un Américain ou un Européen, s’explique sur le problème des salles, de la distribution et du cinéma en général.
l Avec l’affaire des otages israéliens et palestiniens aux mains des négociateurs du Qatar, retour sur l’histoire des otages américains de Téhéran en 1979, véritable thriller avec ses rebondissements, personnages de l’ombre et intermédiaires, avec au centre, l’Algérie comme négociatrice, ce que peu de films sur le sujet n’ont évoqué. Heureusement, un documentaire algérien qui sort en janvier va laver l’affront.
-Comment vous est venue l’idée de ce documentaire ? Parce qu’il n’y avait pas de film sur le sujet, et ceux que j’ai vus n’évoquaient pas l’Algérie comme il se doit, ou pas du tout, je me suis donc dit qu’il fallait remédier à cet oubli et c’est ce que j’ai fait.
Le décor, c’est généralement ce qu’il y a en plus, accessoire et secondaire, relégué au fond. Il est pourtant, comme les accessoires, partie intégrante d’un film, qui peut être raté à cause du décor. D’où la question des studios de tournage en Algérie, du décor artificiel ou naturel, et des films qui se tournent à l’étranger, faute de décors.
Peintre exposé partout dans le monde, écrivain et cinéaste, plasticien, dessinateur et poète, il aura tout fait, jusqu’à chef décorateur parmi les plus recherchés par les cinéastes algériens, après avoir été scénographe au théâtre. Machaho de Belkacem Hadjadj, La montagne de Baya de Azzedine Meddour, Morituri de Okacha Touita ou Exectution de Youcef Mahsas, c’est lui, en plus de deux courts métrages de fiction qu’il a réalisés en adaptant ses propres textes, Winna en 2019 et Le chant de la sirène en 2022, largement basés sur le décor.
Palace Jugurtha, luxueux établissement hôtelier à l’ouest de Gafsa, au bord de la route qui mène à la frontière algérienne à une trentaine de kilomètres à vol d’oiseau.
Productrice et professeur de littérature anglaise, elle est la Madame Cinéma de Tunisie, à la tête de Nomadis Images, l’une des plus grosses entreprises de cinéma tunisien.
D’abord le théâtre, le père ou l’oncle maternel du cinéma, dans lequel on ne peut ne pas citer Babor ghraq, pièce incontournable de Slimane Benaïssa de 1983, préfigurant Octobre 1988 et qui a aussi eu du succès au fait que la parole se soit libérée, d’autant qu’elle a été transcrite en langue algérienne.
Originaire de Sidi Bel Abbès, Mohamed Latrèche poursuit ses études en France (sciences politiques) tout en se consacrant au cinéma. Il réalise des documentaires, A la recherche de l’Emir Abd El-Kader en 2004, l’UGEMA en 2014, Boudjema et la maison cinéma en 2019 autour de l’icône de la cinémathéque Boudjema Kareche, et deux courts métrages de fiction, Rumeurs, etc et L’aide au retour. Il devient producteur, distributeur et réalise Zinet, Alger, le bonheur en 2023, consacré au film culte Tahia ya Didou de Mohamed Zinet (1970), œuvre décrite par Mohamed Latreche comme un «film-monde», avec une trame simple où Alger est le vrai sujet, à la libeté de ton qui ne cadrait pas avec la pensée unique de l’époque.
Ce sont les stars, sans qui les films passent souvent inaperçus même si le réalisateur a du talent, et en général, ce sont ces acteurs qui ont le meilleur cachet du film. Les comédiens mèneraient une vie de rêve alors que c’est d’être aussi facile qu’on le croit, heureusement le froid de l’hiver est arrivé et c’est la meilleure saison pour eux, en décembre, là où toutes les productions TV pour le ramadan débutent leurs tournages, ce qui multiplie l’offre.