La situation est alarmante, voire très inquiétante. Le nombre de cas contaminés est en augmentation continue. La maladie touche aujourd’hui tout le monde et surtout les élèves, tous cycles confondus.
Le ministère de l’Industrie pharmaceutique a pris la décision de réquisitionner les fabricants de médicaments inscrits dans le protocole pour la prise en charge de la Covid-19, dont certains produits sont actuellement sous tension.
Le taux de vaccination du personnel de l’éducation dans la wilaya de Béjaïa avoisine les 30 et 32%, selon la direction de l’éducation. Chaque jour, une situation épidémiologique est établie, enregistrant de nouveaux cas de contamination à travers les établissements des trois paliers scolaires, faisant état en moyenne d’une dizaine de nouvelles contaminations par jour.
Une moyenne de 70 à 100 cas de Covid est enregistrée quotidiennement parmi le personnel médical au CHU Mustapha Bacha. A l’hôpital de Rouiba, un tiers du personnel est infecté, alors que l’EPH de Boufarik risque de fermer.
Malgré la multiplication des infections, il faut savoir raison garder et ne pas céder à la panique, selon l’expert en immunologie, qui invite à agir par foyer et par secteur et au cas par cas.
Les consultations des cas de Covid-19 à Oran, qui se déroulaient jusque-là au niveau des hôpitaux de Nedjma et d’El Kerma, ont été délocalisées aux polycliniques qui ont commencé à recevoir les malades à partir d’hier, a-t-on appris auprès de la direction locale de la santé et de la population (DSP).
Le Dr Fawzi Derrar, virologue et directeur général de l’Institut Pasteur d ‘Algérie(IPA), revient dans cet entretien sur l’importance de la vaccination massive contre la Covid-19 avec le renforcement des mesures barrières. Pour lui, le variant Omicron sera prédominant dans les prochains jours et la maîtrise de cette crise sanitaire dépendra étroitement du taux de couverture vaccinale. Il appelle au renforcement et au respect des gestes barrières, notamment le port du masque, particulièrement par les enfants, car «le virus Omicron fait d’eux des amplificateurs de la Covid-19».
Le Pr Reda Malek Hamidi, chef de service de la réanimation médicale au CHU Beni Messous, rappelle, dans cet entretien, l’importance du renforcement en urgence des mesures sanitaires pour casser la chaîne de contamination et particulièrement envers les enfants pour éviter la saturation des services médicaux . Pour lui, cette frange de la population constitue le vecteur potentiel de transmission, au vu de la faible couverture vaccinale anti-Covid-19 et la forte contagiosité du variant Omicron.
Que ce soit dans les transports, notamment en commun, dans les marchés, en milieu professionnel ou lors de regroupements familiaux ou autres, la tendance globale est à la baisse de vigilance.
Tous les indices confirment que la situation n’est pas si rassurante dans la wilaya de Constantine qui se dirige vers l’application du plan «B», avec l’augmentation des lits d’hospitalisation. La vague mortelle de la propagation du variant Delta n’a pas encore servi de leçon, vu que tous les patients admis dans les hôpitaux sont des cas désaturés.
Le premier centre de bioéquivalence en Algérie sera opérationnel dans "moins de deux semaines", a annoncé dimanche 16 janvier à Alger la PDG du groupe pharmaceutique public Saïdal, Fatoum Akacem.
C’est une double peine pour bon nombre d’Algériens présentant des symptômes d’une infection à la Covid-19.
Le Delta représente 67% des variants circulants, tandis qu’au 30 décembre dernier, il représentait 80%, contre 33% pour le variant Omicron qui ne représentait que 10% à la même date, selon l’IPA.
Comme évoqué dans notre livraison du 21 décembre 2021, le vaccin anti-Covid-19, Coronavac, produit par le groupe Saïdal en partenariat avec le laboratoire chinois Sinovac, est mis sur le marché. Jeudi dernier, le ministère de l’Industrie pharmaceutique, via un communiqué, a fait état du «début de la commercialisation du vaccin anti-Covid-19 Coronavac produit par le groupe public Saïdal».
A en croire les chiffres officiels, l’Algérie dépasse désormais les 610 nouveaux cas confirmés de coronavirus (Covid-19) par jour.
Plus de 400 malades hospitalisés, dont 27 en réanimation, au CHU et dans les EPH de la wilaya de Tizi Ouzou.
Le produit de Sanofi et son pendant local, le Varenox, des laboratoires Frater-Razes, font l’objet d’une forte tension depuis qu’ils ont été intégrés dans le protocole de soin du coronavirus.
De nombreux pays dans le monde ont changé leur stratégie de lutte contre la Covid-19 afin de ne pas perturber leurs économies, déjà fortement ébranlées au plus fort de la crise sanitaire.
Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Benbahmed, a instruit l’ensemble des producteurs d’oxygène médical à l’effet d’optimiser et de mutualiser les moyens logistiques pour assurer le transport et la distribution de l’oxygène aux différents établissements hospitaliers, en prévision d’une hausse de la demande en vue de la résurgence de la pandémie Covid-19, lors d’une réunion de coordination organisée, hier, avec l’ensemble des producteurs de l’oxygène en Algérie, à savoir Lindgaz, Calgaz, Aures, Petro air, SARL gaz industriel, Rayanox, Maghrebine des Gaz, Sider, Tosyali et AQS, au siège de son ministère.
Les débats de cette rencontre de deux jours et l‘ensemble des propositions des experts dégagées des huit ateliers viennent, en fait, rappeler la nécessité de l’application des dispositions de la loi sur la santé.