La nouvelle stratégie climat du groupe Sonatrach s’articule autour de plusieurs axes. Il s’agit de «la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES) et l’augmentation du niveau d’intégration des énergies renouvelables».
Le groupe Sonatrach a lancé, hier à Alger, sa nouvelle stratégie dédiée au climat, reflétant l’engagement ferme de l’Algérie à réduire les impacts de l’industrie pétrolière et gazière sur le climat, en mettant en œuvre des initiatives concrètes en vue de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) et de promouvoir les énergie renouvelables.
Le PDG de Sonatrach, Rachid Hachichi, a ainsi procédé, lors d’une cérémonie organisée au siège de Sonatrach, à Alger, à la signature du document intitulé «La nouvelle stratégie climat», dont le contenu s’inscrit, selon un communiqué de Sonatrach, dans le cadre «des objectifs de développement durable et de la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques sur lesquels l’Algérie s’est engagée».
A cette occasion, le ministre de l’Energie et des Mines, Mohamed Arkab, a notamment souligné que «la stratégie de l’Algérie vise à répondre à la demande croissante de manière durable, économique et sûre, tout en minimisant les impacts sur l’environnement». Il s’agit, selon Mohamed Arkab, de «défis majeurs qui façonnent l’avenir de l’industrie mondiale de l’énergie».
La nouvelle stratégie climat du groupe Sonatrach s’articule autour de plusieurs axes. Il s’agit de «la réduction des émissions des gaz à effet de serre (GES), et l’augmentation du niveau d’intégration des énergies renouvelables».
Sonatrach vise aussi «le développement des solutions de séquestration naturelle et technologique du carbone, avec l’ambition de parvenir à un équilibre entre nos émissions de gaz à effet de serre (GES) et les absorptions par les puits de carbone au cours de la deuxième moitié du siècle», souligne un communiqué du groupe.
Sonatrach «en sa qualité de locomotive de l’économie nationale et d’acteur majeur dans le secteur de l’énergie, confirme par l’adoption de sa nouvelle stratégie climat, sa responsabilité assumée pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et son engagement à contribuer à l’atténuation de l’impact du changement climatique, mettant ainsi en œuvre son engagement en faveur de la protection de l’environnement», indique la même source.
Le ministre de l’Energie et des Mines qui a supervisé la cérémonie de signature du document a, par ailleurs, déclaré que «l’Algérie est fermement décidée à renforcer sa position de fournisseur d’énergie fiable sur la scène internationale». Il affirmera que «le gaz naturel, en tant qu’énergie pivot de la transition énergétique mondiale, reste un élément clé de cette stratégie et notre pays vise à assurer sa sécurité énergétique tout en répondant à la demande croissante de manière durable et en renforçant son rôle de partenaire international fiable dans le domaine de l’énergie».
L’Algérie est pleinement engagée dans le développement des énergies renouvelables dans le but d’atteindre une part significative dans la production nationale d’électricité rappelle par ailleurs M. Arkab.
«Les initiatives visant à atteindre 15 gigawatts d’énergie renouvelable d’ici 2035 permettront à l’Algérie de contribuer de manière significative à la réalisation de ses objectifs climatiques internationaux», a-t-il ajouté.
Mohamed Arkab indiquera en outre que Sonatrach a procédé à une évaluation détaillée de ses émissions de gaz à effet de serre, fournissant ainsi une base solide pour fixer des objectifs ambitieux de réduction des émissions.
«Sonatrach s’est également engagée à investir 1 milliard de dollars sur 10 ans dans le cadre d’un projet de reforestation à grande échelle couvrant 520 000 hectares.
Ce projet environnemental et économique permettra de séquestrer le carbone tout en créant des emplois et en contribuant au développement socioéconomique de la région», affirme le ministre. Il a rappelé que l’Algérie s’est engagée via Sonatrach dans des projets de décarbonisation afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 7% à 22% d’ici 2030 et à réduire le volume global de gaz torchés à moins de 1% à la même échéance.